16 research outputs found
Briord â 124 rue de la CĂŽte Maçon
Le diagnostic archĂ©ologique rĂ©alisĂ© Ă Briord en mars 2023 au 124 rue de la CĂŽte Maçon, lieu-dit Sur Plaine, nâa livrĂ© aucun vestige ni mobilier archĂ©ologique
AmbĂ©rieu-en-Bugey â Sur Mollon, lotissement La vie du Mollon
Le diagnostic archĂ©ologique rĂ©alisĂ© en septembre 2023 Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey, rue de Luisandre, au lieu-dit Sur Mollon, se situe sur les premiers reliefs dominant la ville au nord-est. Ce secteur a fait lâobjet de projets de lotissement successifs, dont deux ont Ă©tĂ© suivis par des opĂ©rations de diagnostics en 2015 et 2023.La prĂ©sente opĂ©ration porte sur une petite parcelle dâenviron 0,6 ha formant un dĂ©but de thalweg dirigeÌ vers le nord. Douze tranchĂ©es ont Ă©tĂ© ouvertes livrant quelques struct..
AmbĂ©rieu-en-Bugey â Sur Mollon
Le diagnostic rĂ©alisĂ© Ă AmbĂ©rieu-en-Bugey, au lieu-dit sur Mollon, concerne un projet de lotissement de 4,2 ha occupant le versant nord-ouest dâune colline, son versant nord-est ayant dĂ©jĂ fait lâobjet dâun diagnostic en 2015. Cinquante-deux tranchĂ©es de sondage ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, permettant de dĂ©terminer 96 structures dont seul un quart a pu ĂȘtre dateÌ.Une occupation protohistorique a pu ĂȘtre mise en Ă©vidence Ă partir dâun premier secteur sud-est, dans lequel un niveau de colluvions est mar..
Une statue de togatus dĂ©couverte dans lâagglomĂ©ration antique de Briord (Ain)
A togatus, dating to the first part of the 1st c. AD, was discovered, in proximity to a Roman road, during the archaeological survey of an urban district of Briord (Ain).This discovery sheds new light on the Roman centre of Briord, located between Lyon and Geneve, on the right bank of the river RhĂŽne, and at the border of Vienne and the Allobroges civitas. Briord was not a well-known city, but the recent archaeological efforts revealed an important throughway functioning in Antiquity (1st-3rd c. AD) and early outlines of other routes, as well as an important necropolis in the north, and a bathhouse (2nd c. AD). An inscription provides us with the name of the village: Brioratis, [Br]ioratenses (CIL XIII, 2464 ; ILAin, 2005, 28). Unfortunately, the information provided is not precise enough to draft a map of the township in Antiquity, but generally speaking, it appears to correspond well to an overlay of the modern plan of the churchâs perimeter. The major public buildings have yet to be discovered, but some large substructures had been located near the church. A cult of Mercury is attested to by the discovery of a bronze statuette, an altar (CIL XIII, 2461 ; ILAin 2005, 24) and a gift of a proscaenium to the god (CIL XIII, 2462 ; ILAin 2005, 25).The Roman road that crosses Briord measures eight metres in width and was used since the beginning of the 1st c. to the end of the 3rd c. AD. The preliminary excavation focused on an urban district named ârue Saint-Didier, Les Ecolusâ. The trench where the statue was discovered was located along the edge of the road. This layer was composed of a deep layer of coal dust mixed with scraps of metal and ceramics (dated to 27 BC-60 AD) and which was covered by a thick layer of a backfill. The latter was comprised of vestiges belonging to demolition phases, including the statue, some large limestone blocks and other, smaller fragments of lime. The second excavation, performed in 2020 provided us with further architectural clues regarding a funerary monument (E. Polo, unpublished).The sculpted limestone object is nearly complete and represents a local product for which three possible quarries, located close to Briord, may be considered as sources for the material. The sculpture had been carved in a single block. A small piece of the right arm, the end of the legs and the feet are missing. The back of the sculpture is unfinished. Small fractures damage the nose, the left cheek and the chin.The subject depicted by the sculpture is that of a young man, a private citizen, wearing a toga. His face is oval and regular, and is not lined by wrinkles. His short hairstyle corresponds to the fashion of the Julio-Claudian period. The short fringe is paired with small and even locks, which are arranged similarly to hairstyles visible in some portraits of Tiberius and Caligula, during the reign of Tiberius to that of Claudius.The toga depicted by the sculpture presents a number of noteworthy characteristics, including: the hanging strip of cloth, formed by the material flowing from the left shoulder to the right hand. The figure appears to have a pronounced swaying of the hips and there is some corresponding twisting of the pleats below the left hand. This toga, without umbo, retains, in its overall shape, certain features of the Roman toga dating to the 1st c. BC. The separate swathe of cloth held by the right hand of the sculpted individual, however, represents a rare feature. A Julio-Claudian togatus discovered in Barcino is a close comparison. Indeed, the Roman toga of Briord is halfway between the new trends of its period and the old Italic influences. New research into the beginning of the 1st c. AD, will provide insight into toga trends of the Early Roman Empire.This local sculpture, likely belonging to a funerary monument, is now a major piece by virtue of its unique feature and fine quality in the study of the sculpture in Gaul during the Tiberius-Claudius period
Les Souhesmes-Rampont « Champ le Gendarme » (Meuse) : Fouille d'une zone agro-pastorale en périphérie d'un site protohistorique
Une opĂ©ration de fouille prĂ©ventive menĂ©e sur le territoire de la commune des Souhesmes au lieu-dit "Champ le Gendarme" s'est dĂ©roulĂ©e au cours de l'automne 1998, secteur X site 15 de la Zone d'ActivitĂ© Ăconomique implantĂ©e Ă une dizaine de kilomĂštres Ă l'ouest de Verdun. Cette opĂ©ration fait suite Ă une campagne d'Ă©valuation archĂ©ologique rĂ©alisĂ©e en mai-juin 1994 sous la conduite de Jan VanmĆrkerke (A.F.A.N.) portant sur l'ensemble de la surface de la future zone d'activitĂ© d'une superficie de 50 hectares. DĂšs lors, le rĂ©sultat des sondages a permis de mettre en Ă©vidence 15 sites regroupĂ©s en 10 zones numĂ©rotĂ©es de I Ă X (Vanmoerkerke, 1994). En novembre 1997, N. BĂ©ague (A.F.A.N.) a sondĂ© une parcelle contiguĂ« au sud-est de la Z.A.E. et dont les rĂ©sultats ont permis de complĂ©ter la vision d'une concentration de traces liĂ©es Ă la dĂ©forestation (BĂ©ague et alii, 1998).Les traces anthropisĂ©es observĂ©es sur l'ensemble du dĂ©capage du secteur X, site 15 ont permis de cerner l'intensitĂ© de l'occupation entrevue au travers du maillage des sondages. La parcelle dĂ©capĂ©e reprĂ©sente grossiĂšrement un rectangle orientĂ© nord-est/sud-ouest d'une surface de 2 363 m2.Trois phases "d'occupations" ont Ă©tĂ© observĂ©es : une dĂ©forestation que l'on pourrait attribuer Ă l'Ă©poque protohistorique ; l'installation d'un parcellaire d'Ă©poque vraisemblablement romaine ; une agriculture ancienne avec apport de matĂ©riaux anthropiques d'Ă©poque romaine et/ou mĂ©diĂ©vale (XIIIĂš-XVĂšme siĂšcle). L'ensemble de ces vestiges n'a livrĂ© aucun matĂ©riel archĂ©ologique Ă l'exception d'un percuteur en quartzite rouge dĂ©couvert dans le remplissage d'un chablis et dont la datation reste problĂ©matique.La dĂ©forestation est-elle le prĂ©cĂ©dent Ă la mise en culture des terres ainsi dĂ©frichĂ©es, confirmĂ© par l'absence d'habitats. Pourtant le problĂšme de la contemporanĂ©itĂ© ou de la continuitĂ© de cette activitĂ© sur l'ensemble des zones III, X et de la parcelle contiguĂ« reste posĂ© par manque de mobilier datant
Mousson (Meurthe-et-Moselle) "Centre d'enfouissement technique" : rapport de diagnostic
Selon les interprĂ©tations et les modĂšles traditionnels, ces nĂ©gatifs de poteaux pourraient ĂȘtre assimilĂ©s aux vestiges de deux constructions lĂ©gĂšres, au moins deux autres poteaux manquant Ă chacune dâelles
Le chĂąteau de Meinsberg XVe-XXe siĂšcles, Manderen (Moselle) : rapport de fouilles. Document final de synthĂšse, campagne 1998
La campagne de fouille de 1998 a accompagnĂ© la derniĂšre tranche des restaurations Monuments Historiques (PAT 5). Elle fait suite aux recherches entreprises depuis 1989. Le chĂąteau a officiellement Ă©tĂ© ouvert au public en septembre 1998. Les recherches de 1998 portaient sur deux secteurs de la cour intĂ©rieure (zone 3) et sur le pont-levis et le fossĂ© au nord (zone 4).Le premier secteur de la zone 3 concerne lâentrĂ©e du chĂąteau. La fouille a dĂ©gagĂ© un dallage (1) assez frustre installĂ© sur les remblais de construction du chĂąteau datables, dâaprĂšs le mobilier, du XVe s. Aucun amĂ©nagement spĂ©cifique de herse nâa pu ĂȘtre mis en Ă©vidence. Proche de lâentrĂ©e, un corps de garde, pris dans lâĂ©paisseur de la courtine, a pu ĂȘtre identifiĂ© aprĂšs Ă©vacuation des moellons qui lâobstruaient. Ce corps de garde serait mentionnĂ© dans une quittance de 1633. Lâautre secteur de la zone 3, partiellement sondĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, se dĂ©veloppe le long de la courtine est. Au pied de la tour sud-est, une surveillance archĂ©ologique a permis la mise au jour dâun four Ă pain de 2 x 2,50 m accompagnĂ© de deux cendriers. Ils sont datĂ©s de la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIe s. ou du dĂ©but du XVIIe s. Plus au nord, la citerne a Ă©tĂ© redĂ©gagĂ©e en deux endroits, ce qui permet dâen connaĂźtre les dimensions intĂ©rieures exactes : 8,80 x 6,30 m. Elle daterait du XVe s. Une rampe dâaccĂšs Ă une poterne et un escalier la longeaient au nord.En zone 4, la campagne de 1998 visait Ă Ă©tudier et relever dans le dĂ©tail le pont-levis, le pont et son fossĂ©, partiellement apprĂ©hendĂ©s en 1996. Le mur dâescarpe qui dĂ©limite une avant-cour a pu ĂȘtre entiĂšrement circonscrit : il ne se referme pas sur le chĂąteau Ă lâouest. La contrescarpe est uniquement prĂ©sente au droit de la tĂȘte de pont. Le type de pont-levis a pu ĂȘtre prĂ©cisĂ© : il sâagit dâune tour-porte rectangulaire qui abritait une bascule. Les dimensions de la tour sont de 6 x 8 m avec une fosse intĂ©rieure de 6 m de hauteur. Deux rainures traversantes situĂ©es sur la face avant de la tour correspondent au logement des solives du tablier intĂ©rieur du pont, celui sur lequel Ă©taient fixĂ©s les contrepoids. La pile maçonnĂ©e (9), sur laquelle reposait le pont une fois abattu, est situĂ©e 3 m en avant. Le pont fixe sâĂ©tendait sur 8 m de long entre la pile maçonnĂ©e et une tĂȘte de pont, plus rudimentaire, Ă©rigĂ©e sur une portion de la contrescarpe
Une statue de <i>togatus</i> dĂ©couverte dans lâagglomĂ©ration antique de Briord (Ain)
International audienceA togatus, dating to the first part of the 1st c. AD, was discovered, in proximity to a Roman road, during the archaeological survey of an urban district of Briord (Ain). The sculpted limestone object, is nearly complete and depicts a toga with noteworthy characteristics. Likely part of a funerary monument, the limestone is also a local product. This object sheds new light on the Roman urban centre of Briord, located between Lyon and Geneve, on the right bank of the river RhĂŽne, and at the border of Vienne and the Allobroges civitas.Ă lâoccasion dâun diagnostic archĂ©ologique, une statue de togatus datant de la premiĂšre moitiĂ© du Ier s. apr. J.-C. a Ă©tĂ© mise au jour sur la commune de Briord (Ain), Ă proximitĂ© dâune voie antique. La sculpture en calcaire local est presque complĂšte et prĂ©sente une toge aux particularitĂ©s remarquables. Probablement issue dâun monument funĂ©raire, elle apporte un Ă©clairage nouveau sur lâagglomĂ©ration antique de Briord, situĂ©e en territoire allobroge entre Lyon et GenĂšve sur la rive droite du RhĂŽne, Ă la frontiĂšre de la citĂ© de Vienne
Bitche (Moselle), étude d'impact archéologique concernant la liaison RN 62- Bitche (Moselle) décembre 1997. La future déviation RN 62, liaison Sarreguemines-Bitche (Moselle). Rapport de diagnostic d'archéologie préventive
PrĂ©alablement Ă la rĂ©alisation du projet de construction d'une route Ă 2 x 2 voies entre la R.N. 62 Ă la hauteur de WĆlfling-les-Sarreguemines et la R.D. 35A (Liaison R.N. 62 - Bitche) le Service RĂ©gional de l'ArchĂ©ologie de Lorraine a Ă©tĂ© sollicitĂ© afin d'Ă©valuer le potentiel archĂ©ologique sur l'emprise du futur tracĂ© (fig. 2). L'opĂ©ration a Ă©tĂ© divisĂ©e en deux campagnes de sondages, la premiĂšre qui a dĂ©butĂ© sur la limite orientale de la commune de Gros-Rederching traversant le territoire de Rimling jusqu'Ă sa limite avec le village de Epping. La seconde qui se fera ultĂ©rieurement aboutira finalement sur la R.D. 35A Ă la hauteur de Hottviller. Ce contournement routier intĂ©resse les communes de WĆLFLING-LES-SARREGUEMINES, GROS-REDERCHING, OBERGAILBACH, RIMLING, EPPING, VOLMUNSTER, NOUSSEVILLER-LES-BITCHE, HOTTVILLER et SCHORBACH. La future route traverse des rĂ©gions naturelles qui se caractĂ©risent par des paysages trĂšs diffĂ©rents : le plateau lorrain et les Vosges grĂ©seuses. Cette premiĂšre campagne de diagnostic dĂ©butant sur la limite orientale de la commune de Gros-Rederching et finissant avec celle d'Epping a permis d'observer la conservation des indices archĂ©ologiques et la couverture superficielle des sols dans une rĂ©gion marno-calcaire. C'est sur le plateau lorrain que l'Ă©rosion s'est fortement faite ressentir. La couverture limoneuse est souvent absente, sauf dans des zones de piĂ©geage (fond de vallon) oĂč les colluvions montrent une accumulation importante. Une seconde campagne de sondages reliera Epping Ă Hottviller (R.D. 35A) traversant les terrains des Vosges grĂ©seuses se fera ultĂ©rieurement.Ainsi, sur la commune de Rimling, au lieu-dit Grossloch un bĂątiment gallo-romaine a Ă©tĂ© mis au jour se caractĂ©risant par des murs en pierres maçonnĂ©s Ă la chaux et des constructions lĂ©gĂšres matĂ©rialisĂ©es par des nĂ©gatifs de poteaux, des zones de rejets et une fosse. Il est peut-ĂȘtre Ă mettre en relation avec un chemin empierrĂ©e situĂ© Ă une centaine de mĂštres plus bas au sud-ouest qui est perpendiculaire Ă la KĆnigstrasse qui passe Ă 500 mĂštres Ă l'est.L'intĂ©rĂȘt de cette dĂ©couverte se replace dans un contexte archĂ©ologique micro-rĂ©gional marquĂ© par une densitĂ© de vestiges. Un rĂ©seau de voies romaines (KĆnigstrasse, diverticules de voies), et de nombreux indices archĂ©ologiques ont Ă©tĂ© signalĂ©s au Service RĂ©gionale de l'ArchĂ©ologie de Lorraine par les correspondants au cours de leur prospection (cĂ©ramique et matĂ©riaux de construction). L'ensemble des sites de cette rĂ©gion est Ă©galement Ă rapprocher avec le vicus de Bliesbruck, dĂ©montrant une importante occupation du territoire Ă cette Ă©poque
Saint-Julien-lĂšs-Metz (Moselle) « Ferme de Grimont » : Site d'habitat GroÎČgartach/Ă©pi-RoĂ«ssen : rapport de fouilles
Le site de Saint-Julien constitue un ensemble exceptionnel pour le NĂ©olithique moyen en Lorraine. ImplantĂ© en rebord de plateau, le site dĂ©capĂ© sur une superficie de 4822m2 se caractĂ©rise par la prĂ©sence de deux habitations distantes dâenviron quarante mĂštres, dâune grande fosse dâextraction, dâune structure de combustion et dâune structure de conservation de type silo. La grande fosse polylobĂ©e de 200m2 est isolĂ©e des maisons, elle a livrĂ© un mobilier abondant qui se rattache au GroLe site de Saint-Julien constitue un ensemble exceptionnel pour le NĂ©olithique moyen en Lorraine. ImplantĂ© en rebord de plateau, le site dĂ©capĂ© sur une superficie de 4822m2 se caractĂ©rise par la prĂ©sence de deux habitations distantes dâenviron quarante mĂštres, dâune grande fosse dâextraction, dâune structure de combustion et dâune structure de conservation de type silo. La grande fosse polylobĂ©e de 200m2 est isolĂ©e des maisons, elle a livrĂ© un mobilier abondant qui se rattache au GroÎČgartach et Ă lâĂ©pi-Rössen