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Bacillus subtilis and Bacillus velezensis population dynamic and quantification of spores after inoculation on ornamental plants
Abstract: Bacillus subtilis and Bacillus velezensis are used in organic agriculture as an alternative to chemical pesticides to fight against phytopathogen organisms. These Gram-positive soil-dwelling bacteria are able to resist harsh conditions and survive by differentiating into endospores. Few studies have examined how bacterial populations change on plants over time, and if they remain active or enter a dormant state. Nonetheless, these characteristics are strikingly important to determine the usage of B. subtilis and B. velezensis and their efficacy in environmental conditions. Here, we investigate the population dynamic on plants of B. subtilis NCIB3610 and B. velezensis QST713 when applied as spores on different ornamental plants. We report that on all plants studied (Echinacea purpurea cv. Salsa red, Echinacea purpurea cv. Fatal attraction and Lavandula angustifolia cv. Hidecote blue) spores rapidly germinated and colonized the rhizoplane, maintaining a relatively low proportion of spores in the population over time, whereas bacterial population on leaves rapidly declined. Bacteria in the surrounding soil did not germinate and persisted as spores. Taken together, these results suggest that only cells found at the rhizosphere remain metabolically active to allow the formation of a lasting relationship with the plant, making possible beneficial effects from the inoculated bacteria.Bacillus subtilis et Bacillus velezensis sont utilisées en agriculture biologique comme alternative aux pesticides chimiques. Ces bactéries Gram-positives vivant dans le sol sont capables de résister à des conditions difficiles et de survivre en se différenciant en endospores. Peu d'études ont examiné comment les bactéries persistent sur les plantes, si elles demeurent actives ou entrent en dormance. Néanmoins, ces caractéristiques sont importantes pour déterminer leur utilisation et leur efficacité dans des conditions environnementales. Nous avons étudié la dynamique de population de B. subtilis NCIB3610 et de B. velezensis QST713 lorsqu'appliquées comme spores sur différentes plantes ornementales. Nous montrons que sur toutes les plantes étudiées (Echinacea purpurea cv. Salsa red, Echinacea purpurea cv. Fatal attraction et Lavandula angustifolia cv. Hidecote blue) les spores ont rapidement germées et colonisées la rhizoplane, maintenant une proportion relativement faible de spores dans la population, alors que la population sur les feuilles a rapidement diminué. Les bactéries présentes dans le sol environnant n'ont pas germé et ont persisté sous forme de spores. Ces résultats suggÚrent que seules les bactéries trouvées au niveau des racines restent métaboliquement actives pour permettre la formation d'une relation durable avec la plante, rendant possible les effets bénéfiques des bactéries inoculées
Lâimplication de la surfactine dans la formation de biofilm en association avec les racines de plantes chez Bacillus subtilis
Ă lâĂ©tat naturel, il existe des assemblages microbiens trĂšs complexes associĂ©s aux plantes et
constituant le microbiote végétal. Notamment, la portion de sol entourant les racines, la
rhizosphÚre, est une niche abritant une grande variété de microorganismes en raison de
lâenvironnement particuliĂšrement riche en nutriments crĂ©Ă© par la sĂ©crĂ©tion dâexsudats
racinaires. Certaines rhizobactéries, les PGPR (plant growth-promoting rhizobacteria), dont
Bacillus subtilis, possÚdent des caractéristiques permettant d'améliorer la croissance des
plantes, directement ou indirectement. Afin de maintenir sa relation Ă©troite avec la plante de
façon durable, B. subtilis colonise la rhizosphĂšre de façon efficace par la formation dâun
biofilm, une communauté multicellulaire produisant une matrice extracellulaire adhérente,
qui permet de maximiser son interaction avec les tissus végétaux et persister auprÚs des
racines. La dynamique entre lâhĂŽte et la bactĂ©rie est particuliĂšrement complexe puisque
chacun influence lâensemble de la communautĂ©. Pour la plante, les exsudats racinaires sont un
excellent moyen de communication avec les microorganismes de la rhizosphĂšre. Ils peuvent
moduler la composition de la communauté en favorisant certains organismes bénéfiques
comme B. subtilis et induire le dĂ©placement des bactĂ©ries vers la racine permettant dâĂ©tablir
les premiÚres étapes de la colonisation. De plus, des polysaccharides présents à la paroi
vĂ©gĂ©tale sont connus comme induisant la formation du biofilm ainsi que la production dâun
lipopeptide non-ribosomal, la surfactine. Cette molécule est connue pour ses effets sur la santé
de la plante, mais aussi comme molécule signal chez la bactérie, notamment étant impliquée
dans la formation de biofilm. MalgrĂ© les multiples Ă©tudes sur la surfactine, il reste beaucoup Ă
comprendre sur son implication dans la relation avec la plante. Cette étude permet de préciser
certaines interactions entre B. subtilis NCIB 3610 et la plante Arabidopsis thaliana. Lâutilisation
dâun rapporteur transcriptionnel de lâopĂ©ron responsable de la synthĂšse de surfactine lors de
la formation dâun biofilm en prĂ©sence de polysaccharides de plantes a permis dâobserver une
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induction de la transcription par la pectine. Par ailleurs, lâimplication de la surfactine de B.
subtilis dans la formation de biofilm, particuliÚrement en relation avec la plante, a été étudiée
par la construction dâun nouveau mutant incapable de synthĂ©tiser la surfactine. Selon trois
modĂšles dâĂ©tude de la formation du biofilm (les colonies rugueuses sur milieu solide, les
pellicules et les biofilms à la surface de racines de plantes) il a été montré que la présence de
la surfactine nâest pas essentielle Ă la formation de biofilm et nâaurait ainsi pas dâimpact sur la
colonisation des racines. Ces rĂ©sultats montrent que lâeffet positif de la surfactine sur la plante
ne se fait pas via la formation du biofilm