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    Apport de la lidocaïne intraveineuse dans la prise en charge de la douleur post opératoire après néphrectomies coelioscopiques

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    La lidocaine intraveineuse est recommandée pour l'analgésie post opératoire en chirurgie abdominale. Pour autant elle n'a pas fait l'objet d'étude dans la prise en charge des néphrectomies cœliocoscopiques. L'apport de la lidocaine intraveineuse par rapport à une prise en charge conventionnelle a donc été étudié de manière prospective et observationnelle à trois niveaux dans l'analgésie post opératoire des néphrectomies cœlioscopiques. Analgésie : consommation de morphine, score de douleur, effets indésirables liés à l'analgésie. Réhabilitation : délai de reprise du transit, de la marche, durée de séjour. Recherche d'une hyperalgésie post opératoire et d'une chronicisation de la douleur à trois mois. Résultats . 47 patients ont été étudiés. Les patients du groupe Lidocaine consommaient moins de morphine sur les 48 heures post opératoires (8,5 mg contre 22 mg). Ils avaient des scores de douleur significativement améliorés, ils présentaient moins de nausées et de vomissements et ils n'ont pas présenté d'effets indésirables liés à la lidocaine. Le premier gaz intervenait 19 heures plus tôt et la reprise de la marche 24 heures plus tôt dans le groupe Lidocaine. Les durées de séjour ne différaient pas entre les groupes. Les seuils nociceptifs aux filaments de von Frey étaient significativement plus élevés à J1 et J2 dans le groupe Lidocaine. Les surfaces d'hyperalgésie secondaires étaient moindres à J1, J2 et J4. Deux patients présentaient une douleur chronique à trois mois. Conclusion. La lidocaine intraveineuse améliore l'analgésie, la réhabilitation et diminue l'hyperalgésie des néphrectomies cœlioscopiques.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Evaluation du bénéfice d'un blocage maximum des récepteurs a1 par Urupadil dans la chirurgie du pheochromocytome par laparoscopie

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    BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Impact de la préparation hypertensive par urapidil et étude de la morbidité de la surrénalectomie pour phéochromocytome (comparaison de 2 cohortes)

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    INTRODUCTION : La chirurgie du phéochromocytome est associée à des décharges catécholaminergiques responsables d'instabilité hémodynamique. La préparation par antihypertenseur préopératoire peut limiter les pics hypertensifs mais aussi induire une vasoplégie postopératoire. MATEERIELS ET METHODES : Les événements périopératoires d'une cohorte prospective de 40 patients de l'hôpital Pellegrin avec préparation systématique par urapidil par voie intraveineuse ont été comparés à ceux d'une cohorte de 35 patients de la Maison du Haut Lévêque entre 1999 à 2010. RESULTATS : Le nombre d'épisodes d'hypertension (37 vs 75 ; p < 0,0001), d'hypertension sévère (11 vs 33 ; p < 0,0001), d'hypertension prolongée (11 vs 4 ; p < 0,05), en particulier pendant l'induction et la dissection, la durée de séjour en réanimation et en secteur de chirurgie (5.2 vs 7,3 j ; p < 0,01), du nombre d'admission en surveillance continue (14 vs 3 ; p < 0,001), l'usage de vasopresseurs per et postopératoire (noradrénaline 11 % vs 0 % ; p < 0,05 ; éphédrine 1.7 mg vs 5,4 mg ; p < 0,01) et de cristalloides après tumorectomie sont diminués dans la cohorte avec préparation par urapidil par rapport à une cohorte caractérisée par l'usage d'inhibiteurs calciques avec poursuite du traitement habituel, associé à un usage plus faible d'antihypertenseurs en préopératoire, de la voie cœlioscopique, de morphiniques et de macromolécules peroopératoires. Le risque d'hyperthermie, d'hypoglycémie, de nausées et de vomissements postopératoires et de difficultés diagnostiques doit aussi être pris en compte. CONCLUSION : La préparation systématique par urapidil est associée à une diminution de l'instabilité hémodynamique per et postopératoire, de la durée d'hospitalisation en réanimation et en secteur de chirurgie. Son utilisation doit être recommandée.BORDEAUX2-BU Santé (330632101) / SudocSudocFranceF

    Peri-operative management of pheochromocytoma with intravenous urapidil to prevent hemodynamic instability: A 17-year experience

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    Background and Aims: Surgery for pheochromocytoma (PCC) can cause excessive catecholamine release with severe hypertension. Alpha blockade is the mainstay of preoperative management. The aim of this study was to evaluate the efficacy and tolerance of intra-venous (IV) urapidil, a competitive short acting α1 receptor antagonist, in the prevention of peri-operative hemodynamic instability of patients with PCC. Material and Methods: This retrospective observational study included 75 patients (79 PCC) for PCC removal surgery from 2001 to 2017 at the Bordeaux University Hospital. They received, 3 days before surgery, continuous intravenous infusion of urapidil with stepwise increase to the maximum tolerated dose. Urapidil was maintained during the procedure and stopped after clamping the adrenal vein. Plasma catecholamine concentrations were measured during surgery. Hypertensive peaks (SAP >160 mmHg) and tachycardia >100 beats/min were treated with boluses of nicardipine 2 mg and esmolol 0.5 mg/kg. Results: We recorded 20/79 (25%) cases with systolic arterial pressure (SAP) >180 mmHg. Only 11/79 (14%) had hypotension with SAP <80 mmHg. Peaks of catecholamine secretions were observed preferentially during peritoneal insufflation and tumor dissection (P < 0.05). A correlation was found between tumor size (mm) and the highest norepinephrine levels [r = 0.288, P = 0.015], and between hypertensive peaks (mmHg) and the highest norepinephrine levels [r = 0.45, P = 0.017]. No mortality was reported. The median [range] postoperative hospital stay was 4 [2–9] days. Conclusion: IV urapidil limits hypertensive and hypotensive peaks during PCC surgery, and corresponds to surgical imperatives allowing a short hospital stay, due to its “on–off” effect
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