20 research outputs found
Jean Delisle, Hannelore Lee-Jahnke et Monique C. Cormier (sous la direction de). Terminologie de la traduction/Translation Terminology/TerminologĂa de la traduccciĂłn/Terminologie der Ăśbersetzung, Amsterdam/Philadelphia, John Benjamin Publishing Company, 1999, 433 p.
Maurice Pergnier, Du sémantique au poétique avec Baudelaire, Cocteau, Magritte (Préface de Denis Slatka). Paris-Montréal, L’Harmattan, 1997, 127 p.
Georges Mounin. Louis Leboucher dit Georges Mounin. Textes inédits rassemblés et publiés par Christian Balliu. Bruxelles, Les Éditions du Haz/sard, collection Traductologie, 2003, 112 pages, plus un CD.
Susanne de Lotbinière-Harwood. Re-Belle et Infidèle / The Body Bilingual. Toronto-Montréal, Women’s Press / Les éditions du remue-ménage, 1991.
Pédagogie du traduire : les tâches cognitives de l’acte traductif
Comment comprend-on un énoncé écrit, comment construit-on une représentation mentale de ce qu’il dit, comment passe-t-on d’un énoncé donné d’une langue à un énoncé équivalent dans une autre langue – ces questions sont d’un intérêt brûlant pour la pédagogie de la traduction. J’ai tenté de leur trouver des réponses auprès des spécialistes des sciences cognitives, convaincu qu’en approfondissant la connaissance qu’on a de sa propre activité cognitive, on se prépare à mieux accomplir l’acte de traduction : savoir plus pour mieux traduire. C’est pourquoi il m’a semblé approprié d’élaborer un modèle qui donne une image nécessairement simplifiée mais néanmoins réaliste de l’activité mentale déployée lors du traduire, et ainsi de transformer l’acte traductif en objet sur lequel il soit possible d’avoir prise – en un outil de réflexion.How do we understand a written statement? How do we construct a mental representation of what it states? How do we switch from a statement in one language to another equivalent statement in another language? These questions are of paramount importance to the pedagogy of translation. I attempted to obtain answers to these questions from cognitive scientists, convinced that knowing more about our own cortical processes can improve the act of translation. The more we know, the better we can translate. I also thought it appropriate to develop a model that would provide us with a simplified, but nonetheless realistic, image of the mental activity that is involved during translation. This will therefore transform the translation process into an object we can grasp – a tool for reflection