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LA NEUROPATHIE OPTIQUE POST RADIQUE : A PROPOS DE 2 CAS
La neuropathie optique post radique survient à délais variables chez des patients ayant bénéficié d’une radiothérapie pour des tumeurs orbitaires, ORL et intracrâniennes. Nous rapportons les cas de deux patients ayant présenté une neuropathie optique post-radique lors de leurs suivis respectivement pour un lymphome cérébral et une tumeur du cavum.Le but de notre travail est d’apprécier le rapport bénéfice/ risque de la radiothérapie en ophtalmologie.MATERIELS ET METHODES : Nous rapportons 2 cas, le premier est celui d’un patient âgé de 52 ans, suivi pour un lymphome cérébral, admis après quinze séances de radiothérapie pour baisse d’acuité visuelle progressive après le début du traitement. Le deuxième cas est celui d’une patiente âgée de 44 ans, suivie pour une tumeur du cavum mise sous radiochimiothérapie, admise 15 mois après sa dernière séance de radiothérapie pour cécité bilatérale.RESULTATS : L’examen ophtalmologique du premier malade retrouvait retrouve à l’oeil droit une cécité (perception lumineuse négative) et à l’oeil gauche une acuité visuelle de 10/10 P2 (avec une correction VP de +2) associe a une fibrose cutanée de l’hémiface droite prenant les paupières de l’oeil droit.L’examen des segments antérieur et postérieur était sans anomalie aux deux yeux. Le potentiel évoqué visuel a conclu à des réponses désynchronisées à droite avec allongement de l’onde P100 et diminution de l’amplitude. L’imagerie par résonnance magnétique a montré un élargissement du nerf optique et du chiasma.Pour le deuxième malade la survenue de la cécité de l’oeil droit étant la symptomatologie révélatrice de sa tumeur du cavum en premier lieu par extension intraorbitaire et vers la base du crane retrouvée sur la première imagerie réalisée, celle de l’oeil gauche par ailleurs fut d’installation progressive en post radiothérapie. L’examen ophtalmologique retrouve une perception lumineuse négative des 2 yeux.L’examen était normal au segment antérieur à part le réflexe photo moteur négatif, et au fond d’oeil retrouvait une atrophie optique à droite et une pâleur papillaire sectorielle à l’examen de l’oeil gauche. Une imagerie par résonnance magnétique a été réalisée objectivant une nécrose des 2 nerfs optiques. Une neuropathie optique post-radique a été retenue chez les deux malades.DISCUSSION : Les complications de la radiothérapie peuvent toucher toutes les structures du système visuel, de la chambre antérieure au cortex visuel. Les délais de survenue rapportés dans la littérature sont de 3 mois à 25 ans après la radiothérapie. Cette neuropathie optique touche souvent la portion postérieure du nerf optique et le chiasma décrivant un tableau de neuropathie optique rétrobulbaire. La baisse d’acuité visuelle s’installe progressivement en quelques semaines conduisant à une atrophie optique. Le diagnostic différentiel avec une extension tumorale peut être difficile et une exploration chirurgicale peut s’avérer nécessaire.CONCLUSION : La neuropathie optique post-radique est une complication rare mais grave de la radiothérapie. Son diagnostic a été facilité par la radiothérapie conformationnelle à postériori (reconstruction dosimétrique 3 D). L’émergence de nouveaux traitements permet d’agir sur le processus fibrotique comme l’oxygénothérapie hyperbare et l’association pentoxyfilline-tocophérol-clodronate en cours d’essai
Rôle de la corticothérapie systémique dans le syndrome de Tolosa-Hunt
Introduction : Le syndrome de Tolosa-Hunt, décrit est une inflammation non spécifique des septas et du toit du sinus caverneux. Ce syndrome clinique reste une entité rare, dont les mécanismes physiopathologiques sont encore mal élucidés. Nous rapportons le cas d’une patiente de 54 ans, diabétique qui se présente dans un tableau d’ophtalmoplégie douloureuse gauche rapidement progressive avec exophtalmie. Un bilan exhaustif a permis de dresser le tableau de syndrome de Tolosa-Hunt, devant l’évolution favorable sous corticoïdes et l’absence d’autres diagnostics
The accuracy of different dental impression techniques for implant-supported dental prostheses: A systematic review and meta-analysis
Aim: This systematic review and meta-analysis were conducted to assess and compare the accuracy of conventional and digital implant impressions. The review was registered on the PROSPERO register (registration number: CRD42016050730). Material and Methods: A systematic literature search was conducted adhering to PRISMA guidelines to identify studies on implant impressions published between 2012 and 2017. Experimental and clinical studies at all levels of evidence published in peer-reviewed journals were included, excluding expert opinions. Data extraction was performed along defined parameters for studied specimens, digital and conventional impression specifications and outcome assessment. Results: Seventy-nine studies were included for the systematic review, thereof 77 experimental studies, one RCT and one retrospective study. The study setting was in vitro for most of the included studies (75 studies) and in vivo for four studies. Accuracy of conventional impressions was examined in 59 studies, whereas digital impressions were examined in 11 studies. Nine studies compared the accuracy of conventional and digital implant impressions. Reported measurements for the accuracy include the following: (a) linear and angular deviations between reference models and test models fabricated with each impression technique; (b) three-dimensional deviations between impression posts and scan bodies respectively; and (c) fit of implant-supported frameworks, assessed by measuring marginal discrepancy along implant abutments.) Meta-analysis was performed of 62 studies. The results of conventional and digital implant impressions exhibited high values for heterogeneity. Conclusions: The available data for accuracy of digital and conventional implant impressions have a low evidence level and do not include sufficient data on in vivo application to derive clinical recommendations