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Raison morphologique et langage musical : musiques de xylophone en Afrique centrale
Cet article a pour objectif de traiter le geste musical sous deux aspects : le premier est celui des liens très étroits qui unissent conception de l’instrument de musique, mouvements de l’instrumentiste et règles de la systématique musicale ; le second est celui des automatismes gestuels acquis au cours de l’apprentissage du jeu instrumental. Ceci à travers la pratique du xylophones chez les banda Gbambiya de République Centrafricaine. Ce texte montrera que la disposition des lames sur les claviers des instruments est dictée par certains aspects des règles de la grammaire musicale et qu’ainsi son étude doit être menée conjointement, entre autre, à celle de la facture instrumentale afin d’être à même d’en expliquer les subtilités ; Il s’agira également de montrer comment la mise à jour et l’analyse des processus d’apprentissage d’une musique instrumentale permettent d’expliquer les systèmes implicites qui construisent et guident le geste de l’instrumentiste
ĂŠtre dedans ou ĂŞtre dehors
Jean During a poursuivi parallèlement une formation musicale (guitare et musique de chambre) et philosophique. Après un séjour de neuf ans en Iran, il rentre en France et intègre le CNRS où il est Directeur de Recherche depuis 1989. Cette longue insertion au sein de la culture persane et sa formation philosophique lui permettent de réfléchir sur les musiques traditionnelles d’une manière tout à fait personnelle. C’est-à -dire d’un point de vue technique et musicologique bien sûr mais aussi sur..
De la Centrafrique au Cameroun : un itinéraire rythmique
Ce texte, Ă©crit en collaboration par quatre membres du DĂ©partement Ethnomusicologie du LACITO (Laboratoire des Langues et Civilisations Ă Tradition Orale du CNRS), prĂ©sente les donnĂ©es concernant les principes de la rythmique en Afrique centrale. Il expose au prĂ©alable la mĂ©thode d’enregistrement en re-recording ou play-back, adaptĂ©e par Simha Arom Ă l’étude des polyphonies de tradition orale. Beaucoup plus qu’une simple technique d’enregistrement, il s’agit d’un vĂ©ritable procĂ©dĂ© d’investigation, d’un rĂ©vĂ©lateur de savoirs non verbalisĂ©s. Son application permet d’aboutir Ă la transcription et Ă l’analyse des musiques d’Afrique centrale, notamment de leur rythmique dont nous prĂ©sentons l’essentiel des traits caractĂ©ristiques.L’« itinĂ©raire rythmique » nous mène du nord-ouest de la RĂ©publique Centrafricaine, avec les Banda Gbambiya, Ă la province de l’ExtrĂŞme-Nord du Cameroun, chez les Mofou, OuldĂ©mĂ© et Toupouri. En effet, si les grands principes dĂ©finis par Simha Arom permettent de dĂ©crire la majoritĂ© des musiques de ces ethnies, il existe cependant quelques cas singuliers qui permettent d’affiner la thĂ©orie gĂ©nĂ©rale. Chez les Banda Gbambiya, ils concernent les musiques pour xylophones : sont abordĂ©s successivement le rĂ´le des instruments dans la polyphonie, l’ambiguĂŻtĂ© mĂ©trique des variations qu’effectuent les xylophonistes et l’économie des moyens qu’ils mettent en Ĺ“uvre dans la rĂ©alisation de certaines pièces. Pour la province de l’ExtrĂŞme-Nord, ils ont trait principalement aux relations qu’entretiennent rythme et mĂ©lodie dans les polyphonies en hoquet, Ă l’organisation interne de chaque partie (pĂ©riodicitĂ©, mode de division de la pulsation) et au tempo qui rĂ©git l’ensemble d’une exĂ©cution.This paper, a collective work written by four members of LACITO (Laboratoire des Langues et Civilisations Ă Tradition Orale  at the  French CNRS)  presents data on the principals of rhythm in Central Africa. To begin with, the paper highlights the recording methods  of re-recording or playback adapted by Simha Arom for the study of oral tradition polyphony. Much more than just a simple recording technique it amounts to a genuine research procedure, capable of revealing non verbal knowledge. The use of this method allows us to achieve the transcription and analysis of central African music, particularly regarding its rhythms the essential traits of which we outline here.The “Rhythm Itinerary” leads us from the North West of the Central African Republic, with the Banda Gbambiya, to the province in the extreme North of the Cameroon, home of the Mofou, Ouldeme and Toopoori peoples. In fact, whilst the general principles defined by Simha Arom enable us to describe the majority of the music stemming from these ethnic groups, there are however some individual cases that allow us to refine the general theory. For the Banda Gbambiya the xylophone is a case in point: successively tackled are the role of instruments in polyphony, metric ambiguity practised by xylophonists and the economy of means that they employ to perform certain pieces of music. Concerning the extreme Northern province, the authors have assessed the relationships maintained by rhythm and melody in hocket polyphony, the internal organisation of each part (periodicity, beat division modes) and the tempo that regulates the whole of a performance.  Â
Dendara métropole
Le chantier « Dendara métropole » vise à étudier les divers aspects du temple d’Hathor dans son environnement, en portant les investigations sur l’étude architecturale des monuments ainsi que sur l’exploration archéologique des quartiers d’habitations et des cimetières. Outre la poursuite des travaux sur l’architecture monumentale, sur les secteurs associés aux fondations de Montouhotep II et sur la nécropole de l’Ancien Empire, la campagne 2019 a ouvert de nouvelles perspectives de recherche..
Nathalie fernando et Fabrice marandolaCameroun. Flûtes des Monts Mandara. Enregistrements
Le Bomin Sylvie. Nathalie fernando et Fabrice marandolaCameroun. Flûtes des Monts Mandara. Enregistrements. In: Journal des africanistes, 1997, tome 67, fascicule 1. L'Afrique vue du Brésil. pp. 204-206
Nathalie fernando et Fabrice marandolaCameroun. Flûtes des Monts Mandara. Enregistrements
Le Bomin Sylvie. Nathalie fernando et Fabrice marandolaCameroun. Flûtes des Monts Mandara. Enregistrements. In: Journal des africanistes, 1997, tome 67, fascicule 1. L'Afrique vue du Brésil. pp. 204-206
Prélude
Le Bomin Sylvie. Prélude. In: Journal des africanistes, 1999, tome 69, fascicule 2. Parcours musical en Afrique. pp. 9-14