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    Proposal of a quantitative PCR-based protocol for an optimal Pseudomonas aeruginosa detection in patients with cystic fibrosis

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    BACKGROUND: The lung of patients with cystic fibrosis (CF) is particularly sensitive to Pseudomonas aeruginosa. This bacterium plays an important role in the poor outcome of CF patients. During the disease progress, first acquisition of P. aeruginosa is the key-step in the management of CF patients. Quantitative PCR (qPCR) offers an opportunity to detect earlier the first acquisition of P. aeruginosa by CF patients. Given the lack of a validated protocol, our goal was to find an optimal molecular protocol for detection of P. aeruginosa in CF patients. METHODS: We compared two formerly described qPCR formats in early detection of P. aeruginosa in CF sputum samples: a qPCR targeting oprL gene, and a multiplex PCR targeting gyrB and ecfX genes. RESULTS: Tested in vitro on a large panel of P. aeruginosa isolates and others gram-negative bacilli, oprL qPCR exhibited a better sensitivity (threshold of 10 CFU/mL versus 730 CFU/mL), whereas the gyrB/ecfX qPCR exhibited a better specificity (90% versus 73%). These results were validated ex vivo on 46 CF sputum samples positive for P. aeruginosa in culture. Ex vivo assays revealed that qPCR detected 100 times more bacterial cells than culture-based method did. CONCLUSION: Based on these results, we proposed a reference molecular protocol combining the two qPCRs, which offers a sensitivity of 100% with a threshold of 10 CFU/mL and a specificity of 100%. This combined qPCR-based protocol can be adapted and used for other future prospective studies

    Syndrome de Kostmann et cavité buccale : présentation d’un cas et revue de la littérature

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    Le syndrome de Kostmann ou neutropénie congénitale sévère est une forme rare de neutropénie profonde de l’enfant caractérisée par un nombre de polynucléaires neutrophiles (PNN) inférieurs à 500/mm3. Cette agranulocytose congénitale, de transmission autosomique, est révélée dans la majorité des cas par un syndrome infectieux néonatal. Le déficit en PNN favorise la survenue d’infections bactériennes et fongiques. Ainsi, avant l’apparition des facteurs de croissance hématopoïétiques, cette maladie était grevée d’une lourde morbidité et d’une mortalité précoce. Le cas rapporté est celui d’un garçon de 12 ans qui présente une maladie parodontale agressive liée à un syndrome de Kostmann diagnostiqué à l’âge de 4 ans. L’analyse génétique a permis de mettre en avant la mutation hétérozygote C194X du gène ELA-2. Sur le plan odonto-stomatologique, aucune prise en charge régulière n’avait été réalisée depuis le diagnostic du syndrome de Kostmann jusqu’à ses 12 ans. Devant le stade avancé de la parodontite agressive, les avulsions de 36 et 46 ont été réalisées sous antibioprophylaxie, et un traitement parodontal a permis de stabiliser la symptomatologie buccale. Ce cas montre que les patients non allogreffés, présentant une neutropénie congénitale sévère, développent une parodontite agressive malgré l’apport des facteurs de croissance. Par ailleurs, nous confirmons que la mutation du gène ELA-2 est un facteur aggravant pour la prise en charge de cette maladie et de ses répercussions buccales. Une prise en charge odontologique, précoce et rigoureuse, est indispensable afin d’éviter un tel degré d’atteinte parodontale

    Lymphome non hodgkinien Ă  localisation mandibulaire : Ă  propos de deux observations

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    Les lymphomes sont des proliférations malignes intéressant le tissu lymphoïde, représentés principalement par le lymphomes non hodgkiniens (LNH). Le tube digestif avec la cavité buccale constitue le principal site des lymphomes non hodgkiniens extra-ganglionnaires (LNHE) [14]. De part leur fréquence et leur gravité, les LNH constituent toujours, malgré d’importants progrès thérapeutiques récents, un défi pour les onco-hématologistes. Deux cas de LNH à grandes cellules B, se présentant comme des tuméfactions gingivales isolées, sont rapportés. Ils illustrent le polymorphisme de l’aspect clinique des LNH dans la cavité buccale, simulant respectivement un processus infectieux d’origine odontogène et une tumeur odontogène bénigne. (Med Buccale Chir Buccale 2006 ; 12 : 21-29)

    Complications bucco-dentaires des intubations oro-trachéales prolongées : mise au point et présentation de deux cas cliniques

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    Les complications bucco-dentaires des intubations oro-trachéales sont fréquentes mais aucune étude importante n’a été conduite sur le sujet. Le but de cet article est de dresser une liste non exhaustive des complications pouvant survenir au décours d’une intubation tels que l’œdème lingual – souvent qualifié de macroglossie –, l’ulcération, la nécrose ou encore les morsures ainsi que les facteurs de risque morpho-physiologiques, pathologiques ou techniques qui y sont associés. Le diagnostic différentiel de ces complications est également abordé. À travers deux cas cliniques, un de macroglossie et un de morsure linguale, les mesures de protection des tissus mous buccaux sont exposées. Les patients intubés et sédatés ne contrôlent plus leurs mouvements musculaires et ils peuvent effectuer des mouvements masticatoires anarchiques induisant de graves lésions linguales, voire labiales. Des protections dentaires siliconées peuvent être réalisées et mises en place, sans étape de laboratoire, directement au lit du malade pour protéger les tissus mous et ainsi faciliter la cicatrisation et les soins d’hygiène bucco-dentaire

    Forme fruste de fente labio-palatine : présentation d’un cas clinique

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    Les fentes labio-palatines sont les dysmorphoses buccales congénitales les plus fréquentes (1/600 nais-sances). Elles peuvent être associées à des syndromes polymalformatifs. Malgré une étiologie inconnue, l’hérédité serait un facteur prédominant et il existerait des facteurs prédisposants comme la toxicomanie maternelle, l’alcoolisme parental, la prise de certains médicaments pendant la grossesse. Ces fentes résultent d’une absence ou d’une insuffisance de fusion des différents bourgeons faciaux se déroulant de la 5e à la 7e semaine de vie intra-utérine, aboutissant à diverses formes de fentes plus ou moins marquées : les fentes labiales, labio-alvéolaires, palato-vélaires, unilatérales ou bilatérales, complètes ou incomplètes. Les fentes labio-palatines de forme fruste, également appelées mineures ou abortives, n’ont pas d’incidence sur l’esthétique : moins visibles, elles sont moins connues. Elles se caractérisent par une luette bifide mais elles peuvent également comporter des anomalies dentaires comme par exemple des dents gémellées ; la dent la plus concernée par ces anomalies étant l’incisive latérale. Dans les formes mineures, il existe également la fente palatine sous-muqueuse qui est une sous-catégorie de fente palatine pour laquelle la plupart des individus atteints ne décrivent aucun symptôme. Elle touche le palais mou et peut entrainer une insuffisance vélo-pharyngée qui affecte la qualité et l’intelligibilité de l’élocution. Le cas rapporté évoque ces formes frustes. L’odontologiste a un rôle dans la prise en charge de ces patients d’une part pour établir un diagnostic précoce et d’autre part pour réaliser un traitement approprié permettant d’éviter des malpositions, des interférences occlusales, des rétentions provoquant des complications infectieuses. L’approche de ce type de fentes est multidisciplinaire associant chirurgien-dentiste, médecin ORL, orthodontiste
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