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Methods and masters: multilingual teaching in 16th-century Louvain
En el siglo XVI se hablaban y se practicaban varias lenguas en Flandes, especialmente en la ciudad universitaria de Lovaina
y en Amberes, centro económico de los Países Bajos españoles. El multilingüismo que se practicaba era por un lado un multilingüismo
‘vertical’, implicando el estudio de las tres lenguas ‘sagradas’ (hebreo, griego, latín); este tipo de estudio se concretizó con la fundación
del Collegium Trilingue de Lovaina (1517). Por otro lado, estaba muy difundido un multilingüismo ‘horizontal’, que implicaba las lenguas
vernáculas, como el español, el francés y el italiano; este tipo de multilingüismo se explica por el ascenso de la clase comerciante.
La presente contribución analiza la documentación disponible (sobre los maestros de lengua y los instrumentos didácticos) y rastrea los
factores contextuales que influían en la enseñanza y el aprendizaje de lenguas extranjeras en Flandes, con particular atención a Lovaina.In 16th-century Flanders, various languages were spoken and practiced, especially in the university town of Louvain and the city of
Antwerp, the economic heart of the Southern Low Countries. On the one hand, the multilingualism to be observed there was a ‘vertical’ one: it
concerned the study of the three ‘sacred’ languages (Hebrew, Greek, and Latin), and is typically exemplified by the creation of the Collegium
Trilingue in Louvain (1517). On the other hand, there was a widespread ‘horizontal’ multilingualism, involving the vernaculars (e.g., French, Italian,
Spanish) and serving the needs of the ascending merchant class. The present paper surveys the extant documentation (language masters, didactic
tools), and investigates the contextual factors underlying the teaching and learning of foreign languages in Flanders, with a focus on Louvain
3. De Prague à Strasbourg :Phonétique et phonologie du français chez Georges Gougenheim et Georges Straka
Sous le titre « De Prague à Strasbourg », il m’a paru utile et justifié de rassembler l’œuvre de deux auteurs – l’un presque exclusivement francisant, l’autre romaniste, mais avec une forte spécialisation dans le domaine gallo-roman (où ses études francoprovençales resteront une référence incontournable) –, qui par le biais d’une formation philologique (dont l’empreinte se réaffirmera à la fin de leur carrière avec des études philologiques et lexicologiques) en sont venus à s’occuper de phon..
Franz Bopp, “mit Haar und Haut ein Mensch der Bücher”: searching for the origin of Indo-European grammatical forms
status: publishe
Janus devant le miroir : Albert Sechehaye (1870-1946), linguiste théoricien face au grammairien praticien*
L’Abrégé de grammaire française sur un plan constructif (1926) d’Albert Sechehaye est un ouvrage à orientation didactique qui est en rapport direct avec ses conceptions de linguiste théoricien : l’auteur y expose (ses vues sur) la structuration progressive de la matière linguistique telle qu’elle doit être apprise graduellement par l’élève. C’est à travers la présentation de phrases-types, qui reflètent une complexité syntactico-discursive croissante et qui s’appuient sur les opérations de substitution et d’expansion que l’apprenant saisit le mécanisme formateur de la langue et qu’il apprend à construire le « système de la grammaire ». L’article présente une analyse des conceptions théoriques de Sechehaye et de leur mise en application didactique dans leur rapport avec l’attachement à la linguistique saussurienne ; la réception, immédiate et en moyenne durée, de l’œuvre didactico-linguistique de Sechehaye est également étudiée.The Abrégé de grammaire françaisesur un plan constructif (1926) of Albert Sechehaye is a didactically oriented work closely tied up with the author’s conceptions as a theoretical linguist; in this work Sechehaye exposes (his views on) the progressive structuring of the language material as it has to be gradually mastered by the pupil. Through the presentation of sentence types (phrases-types), which reflect the gradually increasing syntactic-discursive complexity and which are based on the operations of substitution and expansion the learner grasps the formative mechanism of a language and learns to construe the ‘system of grammar’. The article offers an analysis of the theoretical conceptions of Sechehaye and their didactic implementation in relation to their close connection with Saussure’s linguistics; the reception of Sechehaye’s linguistic-didactic contribution is also studied
Modeler l’étude des signes de la langue : Saussure et la place de la linguistique
Le projet de « linguistique générale » de Ferdinand de Saussure visait à définir, en marquant l’opposition avec la linguistique néo-grammairienne, l’objet et la méthode de la linguistique, afin de situer la linguistique dans l’ensemble des sciences. Ce projet, qui témoigne de la familiarité de F. de Saussure avec la problématique, alors très importante, de la classification générale des sciences, a été élaborée par le linguiste genevois depuis sa période parisienne (dans les années 1880) jusqu’à la fin de son enseignement à Genève (1911). L’entreprise de Saussure acquiert toute sa pertinence si on l’analyse à la lumière des contributions de philosophes comme Edmond Goblot et Adrien Naville à la problématique de la classification des sciences.Ferdinand de Saussure’s project of a “general linguistics” was intended to define, in opposition to Neogrammarian doctrine, the object and method(ology) of linguistics, so as to assign its proper place to linguistics within the realm of science. This project, testifying to Saussure’s familiarity with the then prominent problem of a general classification of the sciences, was developed by Saussure during his Parisian period (in the 1880s) right up to his last courses at the university of Geneva (1911). Saussure’s undertaking acquires its full significance when analysed in the light of the contributions by philosophers such as Edmond Goblot and Adrien Naville to the debate on the classification of science
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