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    The Economic Returns to a Second Official Language: English in Quebec and French in the Rest-of-Canada

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    Canada is a country with two official languages, French and English. The need for both languages in Quebec and the Rest-of-Canada (ROC) generates a demand for bilingualism and investment in the acquisition of a second official language. Knowledge of an additional language may be associated with enhanced earnings because it may reflect what might generically be called ‘ability’ bias or because it may actually be useful at the workplace. Until now, available data did not indicate whether bilingualism was actually being used at work. However, the 2001 Census reports, for the first time, whether an individual is bilingual and the extent to which this skill is actually used at work. Conditioning on both knowledge and use allows us to measure the additional earnings which accrue to the use of a second language more cleanly. We find very substantial, statistically significant, rewards to second official language use in Quebec and much smaller, not statistically significant, effects in the ROC.wages, language knowledge, language use

    The Economic of Employee Benefits

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    Le poste des coûts de la main-d'oeuvre communément appelés avantages sociaux représente une part importante du coût global de la main-d'oeuvre dans les frais de production. Dans l'industrie manufacturière, en 1968, le coût des avantages accessoires s'établissait à $1,153.00 par employé ou à 23.4 du salaire de base. De plus, le coût de ces compléments sociaux a tendance à s'accroître par rapport au coût total de la main-d'oeuvre.On estime, par ailleurs, que les plans de pension privés ne représentent que 25.2 pour cent de l'ensemble des coûts des compléments sociaux, mais l'impact social et économique de ces plans est autrement plus fort que celui des autres avantages sociaux. Par exemple, les sommes que les caisses de retraite ont drainées en 1968 dépassent 1.6 milliard et leur actif total s'élevait la même année à 12.7 milliards. Celles-ci exercent surtout une influence sur les habitudes d'épargne, la croissance économique, la mobilité de la main-d'oeuvre et le fonctionnement des institutions financières. En outre, dans la mesure où les plans de pension, tout comme les autres avantages d'appoint, atteignent les objectifs recherchés, ils tendent à orienter la politique sociale en matière de sécurité économique.Cet article traite des facteurs qui servent à déterminer le rapport entre les compléments sociaux et les salaires en espèces dans le coût global de la main-d'oeuvre. D'une façon générale, si les biens octroyés aux employés sous cette forme étaient disponibles sur les marchés à prix identique en tant que partie intégrante de la rémunération du travail en espèces, les travailleurs seraient satisfaits quand même, car il y aurait ainsi compensation. Ils toucheraient leur pleine rémunération en espèces au lieu de recevoir une espèce de mélange de salaire et d'avantages sociaux. Toutefois, par ce moyen, le prix de certains de ces compléments, en particulier l'assurance sur la vie, est abaissé par l'achat de polices de groupe. De plus, en vertu de la Loi de l'impôt sur le revenu, les sommes versées aux caisses de retraite ne sont pas imposables comme les salaires en espèces. Aussi, l'épargne résultant du prix d'achat plus intéressant de l'assurance de groupe et de la soustraction des montants ainsi versés du revenu imposable est-elle un avantage réel qui n'existerait pas pour le salarié en l'absence de ces compléments sociaux. Sous un régime d'impôt progressif, plus les revenus sont élevés, plus la somme épargnée en ce cas est élevée. Toutefois, à cause des clauses restrictives dont sont assortis les régimes de caisses de retraite, il se peut que les travailleurs encourent des pertes considérables si le taux de roulement du personnel est fort. En effet, les travailleurs qui, pour une raison ou l'autre, laissent leur emploi, perdent la part de la contribution versée par l'employeur. En conséquence, plus les salaires sont élevés, plus il y a avantage à bénéficier de compléments sociaux nombreux ; plus la rotation du personnel est forte, moindre est cet avantage.À l'origine, les syndicats s'opposaient aux compléments sociaux, mais ils en sont venus, à une époque plus rapprochée, à se faire les protagonistes de cette forme de compensation. Les données disponibles tendent à démontrer que les chefs syndicaux favorisent plus les compléments sociaux que les travailleurs eux-mêmes. Aussi, peut-on s'attendre à ce que l'augmentation du taux de syndicalisation favorise l'augmentation des compléments sociaux, qui constitueront dans l'avenir une part sans cesse accrue de la rémunération globale du travail.Les employeurs peuvent envisager les compléments sociaux comme une espèce d'investissement dans la main-d'oeuvre. Quelques-uns de ces avantages, comme les caisses de retraite non contributoires, visent à la conservation de la main-d'oeuvre. Le travailleur qui bénéficie d'un tel avantage hésite à quitter son emploi. Si les avantages sociaux qu'ils accordent à leurs employés s'avèrent plus efficaces que les taux de salaires élevés pour réduire le roulement de la main-d'oeuvre et, par conséquent, le coût du roulement, les employeurs préféreront un mode de rémunération qui fait une plus large part aux avantages sociaux. De plus, si les exigences de la production requièrent beaucoup de surtemps, les employeurs désireux d'accroître leur marge de profit favoriseront l'accroissement des compléments sociaux car la prime qu'il leur faut ajouter dans la rémunération des heures supplémentaires se calcule à partir du taux de salaire de base. Aussi, dans ce cas, le rapport avantages sociaux-taux de salaire est directement proportionnel aux coûts de roulement de personnel et à l'importance des heures supplémentaires dans le travail de production.Enfin, parce que les mesures de sécurité sociales étatiques relatives à la sécurité du revenu se substituent aux régimes d'avantages sociaux privés, ceux-ci peuvent dans l'avenir tendre à changer de nature et à représenter une moindre part de la rémunération du travail. Des mesures, tels les régimes des rentes des gouvernements du Canada et du Québec, l'assurance-hospitalisation et l'assurance-maladie, rendent les avantages sociaux moins nécessaires, même s'ils ne les remplacent pas entièrement.Compte tenu de la disponibilité de statistiques pertinentes, la vérification de l'hypothèse précédente ne peut être que rudimentaire. Il est possible de voir pour l'année 1967 la relation qui existe, d'une part, entre les avantages sociaux (plans de pensions, assurance sur la vie, assurance-maladie et plans intégrés) et, d'autre part, des facteurs comme les revenus, le degré de syndicalisation, le roulement de la main-d'oeuvre et la prime de surtemps pour une vingtaine d'industries manufacturières. Tel qu'il fallait s'y attendre, il y a corrélation entre les deux séries de facteurs. Les revenus, le degré de syndicalisation et les primes de rendement exercent une influence positive sur les avantages sociaux, tandis que le taux de roulement du personnel exerce une influence négative plutôt faible. Ce sont les primes pour les heures supplémentaires qui influent le plus fortement, ce qui confirme l'opinion selon laquelle les avantages sociaux seraient une tactique des employeurs pour réduire le coût de la main-d'oeuvre dans la production. Mais ceci pourrait confirmer une autre hypothèse voulant qu'une augmentation de la part des compléments sociaux dans le coût total de la rétribution du travail ait forcé les employeurs à recourir au surtemps au lieu d'assumer les frais découlant d'un accroissement de personnel.This paper explores some of the factors determining the relative magnitude of select wage supplements. While the first section provides some insights into the nature and magnitude of all wage supplements in Canadian industries, subsequent sections are limited to the analysis of private employee benefit plans, their determinants and of their determining factors

    Strike Settlement and Economic Activity : An Empirical Analysis

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    Cet article traite de l'efficacité des conflits de travail en regard des cycles économiques. Même si les formes de négociations ne permettent pas de prédire l'issue dans l'évolution d'une grève, plusieurs analystes en matière de relations professionnelles ont estimé que les règlements de grèves étaient davantage aux travailleurs en période d'expansion économique. D'autres analystes ont souligné que, proportionnellement, un plus grand nombre de grèves se réglaient favorablement aux travailleurs, lorsque celles-ci étaient nombreuses, touchaient un plus grand nombre de salariés et qu'elles étaient de courte durée. Toutefois, il n'y a guère eu d'études approfondies visant à connaître les causes d'efficacité d'une grève en se basant sur l'analyse des cycles économiques.L'étude précédente est fondée sur une seule série de données, soit celles que publie chaque année le ministère canadien du Travail. Ces données, qui sont analysées ici pour la période de 1901 à 1953, fournissent des renseignements sur les causes et les résultats des grèves au Canada. Même s'il s'agit de critères plus ou moins bien tranchés, on a de fait rangé les grèves en trois catégories quant à leurs résultats: règlements surtout favorables aux travailleurs, règlements surtout favorables aux employeurs et règlements de compromis. De 1901 à 1953, on a estimé que 56.7 pour cent des grèves se sont terminées par un règlement favorable aux salariés ou par un compromis. On y voit aussi que les travailleurs ont davantage réussi à obtenir des gains quand l'enjeu portait sur les salaires.Le degré de succès des grèves a été vérifié en regard de l'activité économique au moyen d'une analyse de régression linéaire en choisissant comme variables explicatives un indicateur de l'activité économique, le mouvement des prix, la fréquence, la durée et l'ampleur des grèves, une approximation factice (dumny) pour les deux périodes de guerre ainsi qu'une mesure linéaire. La variable dépendante consistait dans le nombre absolu des grèves et le pourcentage de celles où les salariés avaient obtenu des gains substantiels ou mitigés.Le résultat de cette analyse indique que, de 1901 à 1953, les travailleurs ont gagné moins de grèves, aussi bien en chiffres absolus qu'en pourcentage, pendant lespériodes d'expansion économique. L'inflation leur a cependant permis d'accroître le nombre de leurs gains. Dans l'ensemble, on observe qu'assez peu de grèves se sont réglées substantiellement à l'avantage des salariés, mais que, dans beaucoup d'autres, ils ont obtenu des gains partiels. Rien ne montre que le type de grève non plus que les deux guerres n'aient eu de répercussions sur le degré d'efficacité des grèves.Dans la dernière partie de son étude, l'auteur analyse quelques-unes des raisons pour lesquelles les travailleurs déclarent souvent la grève lorsque leurs chances de succès sont limitées. L'explication la plus plausible en est que l'on admet l'existence de différences de pouvoir de marchandage parmi les syndicats et aussi le fait que les salariés négocient davantage en faveur des structures de salaire plutôt qu'en faveur des niveaux de salaires.This paper explores the relationship between the outcome of strike and the level of economic activity. The findings are based on Canadian data for the period 1901-1953

    The Economic Returns to the Knowledge and Use of a Second Official Language: English in Quebec and French in the Rest-of-Canada

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    In a country with two official languages, such as Canada, the demand for bilingualism may lead individuals born with one mother tongue to acquire the second official language. Knowledge of an additional official language may be associated with enhanced earnings for two reasons; its actual value in the workplace, or its value as a screening mechanism for ability. Previously available data did not indicate whether bilingual language skills were actually being used at work. However, the 2001 Census reports, for the first time, the primary and the secondary languages that an individual uses at work. Conditioning on both language knowledge and language use allow us to estimate the additional earnings that can be attributed to the use of a second official language. We find very substantial, statistically significant, rewards to second official use in Quebec and much smaller, not statistically significant, effects in the Rest-of-Canada.Wages, language knowledge, language use

    The Effect of Bargaining Structure on Negotiated Wage Settlements

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    Bien qu'il n'y ait pas de lien théorique universellement acceptable entre la structure de négociation collective et le règlement des questions salariales par négociation, les analystes des relations professionnelles ont depuis longtemps reconnu que le type d'unités de négociation retenu dans la négociation collective peut avoir un effet sur le processus de détermination des salaires. D'une façon générale, on estime que des unités de négociation plus vastes ou plus centralisées mettent en valeur le pouvoir de négociation du syndicat, bien que la preuve empirique dont on dispose permette de penser que le pouvoir monopoleur des syndicats ne soit pas accentué par une négociation fortement centralisée.L'article vérifie l'hypothèse selon laquelle le type d'unités de négociation (unité de négociation par établissement, unité de négociation par compagnie, unité de négociation multipartite ou association d'employeurs) retenu dans la négociation collective a un effet sur les ententes salariales négociées dans le secteur privé au Canada. L'analyse se fonde sur le modèle de la courbe de Phillips où la variable dépendante consiste dans le pourcentage du changement dans les taux de salaire de base pendant la durée de la convention collective. Entrent aussi en ligne de compte plusieurs variables indépendantes, y compris l'une qui représente les différents types d'unités de négociation.Les résultats se fondent sur l'étude de 2,338 conventions collectives régissant 200 salariés ou davantage qui ont été conclues entre 1966 et 1975. Dans cet échantillon, on compte 1,217 conventions collectives négociées dans des unités de négociation par établissement; 811, dans des unités de négociation par compagnie; 110, dans des unités de négociation multipartites et, enfin, 200, qui ont été négociées avec des associations d'employeurs.Les résultats obtenus démontrent que la structure de négociation collective a un effet significatif sur les règlements des questions salariales. Les accords négociés dans les conventions collectives où les unités de négociation sont accordées par compagnie ou sont multipartites sont en moyenne d'un pour cent inférieurs à ceux qu'on observe dans des conventions collectives négociées dans des unités de négociation par établissement ou avec des associations d'employeurs.Il en découle que les entreprises possédant plusieurs vastes établissements ont un pouvoir de négociation fort. Dans des industries fortement concentrées, les entreprises dominantes sont en quelque sorte immunisées contre la surenchère des syndicats. De plus, si ces entreprises sont des multinationales, elles peuvent utiliser leurs opérations internationales pour faire de la surenchère de leur côté. Dans les négociations où l'unité de négociation est multipartite, les syndicats se trouvent dans une position plus faible, puisque les tactiques de surenchère sont limitées à cause du caractère relativement homogène des entreprises.D'un autre côté, la négociation au niveau de l'établissement permet à un syndicat puissant d'avoir un pouvoir de négociation considérable. S'il s'agit d'entreprises possédant un seul établissement ou de firmes intégrées verticalement, le syndicat peut exercer une forte pression en recourant à des tactiques de surenchère.De même, lorsqu'une association d'employeurs négocie dans un marché de produits ou de services locaux où le taux de syndicalisation est élevé, le syndicat possède un avantage marqué. Étant donné que les employeurs ont des structures de prix différentes, donc des intérêts divergents, il est très vraisemblable que quelques-uns d'entre eux puissent rompre les rangs sous la menace d'une grève.Alors que les résultats montrent que la consolidation des unités de négociation au niveau de l'unité par compagnie ou de l'unité multipartite peut signifier des gains significatifs dans le pouvoir de négociation de l'employeur, cela n'implique pas que des unités de négociation plus vastes puissent donner lieu à des contraintes en matière de taux de salaire. Notamment, une orientation vers la négociation par une association d'employeurs ne serait pas de nature à valoriser le pouvoir de négociation de ces derniers, même si ces groupements locaux peuvent avoir des avantages sur certains points. En fait, la formation d'associations d'employeurs ne limite pas la possibilité pour le syndicat d'utiliser des tactiques de surenchère et ne semble pas non plus accroître le pouvoir de marchandage des employeurs.Enfin, les constatations faites paraissent indiquer que les syndicats, dans les industries peu syndicalisées, ont été en mesure de négocier des règlements salariaux plus élevés que ceux des industries fortement syndicalisées. Ce dernier résultat contredit les découvertes antérieures et il faut, en conséquence, le considérer avec réserve.The purpose of this paper is to explore the effect of the structure of collective bargaining on union bargaining power. More specifically, its objective is to determine whether bargaining through employer's association, multi-employer, single (multi-plant) employer or single-plant negotiation units has had an effect on negotiated wage settlements (union wage changes) in the private sector in Canada

    Off-Farm Work By Census-Farm Operators: An Overview of Structure and Mobility Patterns

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    The purpose of this paper is to provide descriptive statistics on off-farm labour supply and farm/off-farm labour reallocation for Canadian farmers using cross-sectional data and cross-sectional panel data, respectively, obtained from the Canadian Census of Agriculture. This report is part of a larger study on the off-farm labour supply and labour mobility of farm operators (Swidinsky, 1997). The data indicates that a growing proportion of operators worked off-farm between 1971 and 1991. As well, operators who work off-farm have allocated greater amounts of time to the off-farm labour market. The share of census-farm operators reporting 97-228 days of off-farm work has risen from 11 percent to 15 percent, while the share working more than 228 days off-farm has increased from 13 percent to 16 percent of all operators from 1971 to 1991. There is also some mobility between the status of full-time and part-time farming, but a high proportion of both types of operators exit farming over a five-year period. Less than 15 percent of operators farming full-time change to part-time, while approximately 20 percent of operators farming full-time change to part-time. In contrast, approximately 25 percent of full-time operators exit farming, while 35 percent of part-time operators exit farming over a typical five-year period.Labor and Human Capital,

    Trade Union Growth in Canada : 1911-1970

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    Le taux de croissance du syndicalisme au Canada depuis le commencement du XX esiècle fut plutôt fluctuant. À des périodes d'expansion rapide, telles que celles de 1915 à 1916, de 1936 à 1937, de 1941 à 1944 et de 1946 à 1947 ont succédé des périodes de contraction marquée dans le nombre total des membres. Les deux dernières décennies ont été caractérisées par un taux de croissance relativement stable, quoique modéré. Le rythme de développement des syndicats au Canada n'est pas tellement différent de celui des États-Unis, mais on observe des variations significatives tant dans l'époque que dans l'ampleur des périodes d'expansion et des périodes de contraction.Les plus importantes théories relatives au développement du syndicalisme sont celles qui furent mises de l'avant par Wolman et Bernstein. Les essais en vue de quantifier les déterminants de la croissance du syndicalisme mis au point par Hines au Royaume-Uni, ainsi que par Ashenfelter et Pencavel aux États-Unis n’ont obtenu qu'un succès relatif. Cet article a d'abord pour objet d'essayer d'individualiser les déterminants du taux de croissance du syndicalisme au Canada de 1911 à 1970 en retenant l'idée que les changements dans le nombre des effectifs syndicaux peuvent coïncider avec les modifications qui se produisent dans le degré de syndicalisation ou dans le nombre des unités syndicales. La variation des effectifs à l'intérieur des sections locales est déterminée par les fluctuations de l'emploi (ΔE) et par les variations du degré de dynamisme des dirigeants syndicaux dans le recrutement des membres (ΔS). L'accréditation de nouveaux groupes et, par conséquent, les changements dans les effectifs, dépendent du taux de chômage (U), du taux de l'inflation (AP), de la proportion de la main-d'oeuvre syndiquée (T) et des effets d'entraînement de la croissance des syndicats aux États-Unis (ΔMUSt ). On peut normalement s'attendre à ce que le mouvement syndical croisse en fonction de (ΔE, de ΔS, de ΔP et de ΔMUSet qu'il décroisse en fonction de U et de T.Cet étalon fut vérifié au moyen d'analyses de régression à partir des statistiques annuelles au Canada pour les périodes 1911-70, 1911-39 et 1946-70. Étant donné qu'il n'était pas possible de quantifier le dynamisme de recrutement syndical (ΔS), on s'est servi à la place comme variable des fluctuations des statistiques en matière de grèves. Tous les coefficients obtenus confirment l'hypothèse dans l'analyse de régression pour la période 1911-1970 à l'exception des changements dans les taux d'emploi (ΔE) et des variations dans le taux de l'inflation qui ne sont pas significatifs. Pour la période 1911-1939, l'étalon laisse à désirer. Bien que tous les coefficients soient conformes à ce que l'on s'attendait, seuls le pourcentage de la main-d'oeuvre syndiquée (T) et l'effet d'entraînement du développement du syndicalisme aux États-Unis (ΔMUS) sont significatifs. En ce qui a trait à l'équation relative à la période 1946-1970, seuls les coefficients de la fluctuation de l'emploi (ΔE), du taux de chômage (U) et du pourcentage de la main-d'oeuvre syndiquée (T) sont significatifs, ce qui veut dire que, une fois le syndicalisme implanté, son développement repose principalement sur les conditions économiques et l'expansion de l'emploi. Le degré relatif de syndicalisation dans un secteur sembleexercer un effet modérateur sur le taux de croissance du syndicalisme. Bien qu'on ait soulevé l'hypothèse que la formation des syndicats soit dans une certaine mesure un moyen de protection contre la baisse du revenu réel, il n'y a guère d'indication concrète de cette tendance. Non seulement le coefficient du taux d'inflation (ΔP) est-il toujours sans signification, mais il est même négatif dans l'équation se rapportant à la période 1946-1970. L'impression générale qui se dégage de l'analyse, c'est que les déterminants du développement du syndicalisme dépendent d'un ensemble enchevêtré de facteurs juridique, politique, sociologique et économique.La dernière partie de l'article traite du degré optimal de la syndicalisation. Si la syndicalisation réussit à accroître les salaires réels des travailleurs syndiqués, elle concourt d'une certaine façon à réduire les salaires réels de ceux qui ne le sont pas ou de réduire la part de la production revenant au facteur capital. Si la première proposition est vraie, l'expansion du syndicalisme peut mener à une certaine dévalorisation des avantages véritables. Ainsi, les travailleurs syndiqués peuvent-ils se sentir incités à freiner le mouvement de syndicalisation ou, du moins, à ne pas en favoriser la croissance. Si les syndicats, au contraire, font des gains aux dépens du capital, une plus grande expansion du syndicalisme peut favoriser jusqu'à un certain point le transfert du revenu national du facteur capital au facteur travail.This paper is primarily an attempt to isolate the determinants of trade union membership growth in Canada over the past six decades

    Unemployement and Labour Force Participation : The Canadian Experience

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    Au cours des derniers dix ans, les enquêtes qui furent effectuées sur le comportement des travailleurs semblent indiquer qu'un marché du travail à la baisse nuit à la participation à l'activité économique. Cet article vise à éprouver la valeur de cette affirmation au moyen d'une analyse de régression utilisant à la fois les séries chronologiques et les données d'une coupe instantanée de la main-d'oeuvre canadienne. Le modèle de base des séries chronologiques consiste dans une régression multilinéaire mettant en relation les taux d'activité avec le rapport entre l'emploi global décalé de la population totale et une fonction de tendance linéaire. Le modèle de base de la coupe instantanée consiste dans une régression multilinéaire du taux d'activité par rapport aux taux de chômage global et un ensemble de variables utilisées comme éléments de contrôle. Dans les séries chronologiques, les données sont décomposées en cinq groupes d'âges par sexe et, dans la coupe instantanée, en sept groupes d'âges, en tenant compte de l'état civil et du degré d'instruction tant des hommes que des femmes.Les résultats de la régression des séries chronologiques reflètent tant l'effet de stimulation que l'effet de découragement chez les travailleurs. Dans l'ensemble, c'est l'effet de découragement qui l'emporte. Cependant, le degré d'autocorrélation est tel qu'on ne peut guère avoir confiance dans les résultats. Les résultats établis par la coupe instantanée confirment l'hypothèse de découragement. La tendance à se retirer du marché du travail à mesure que le chômage s'accroît apparaît pins prononcée chez les hommes des groupes d'âges 15-19, 20-24 et 65 ans et plus et, chez les femmes, dans les groupes d'âges 15-19, 35-44 et 45-54 ans. La seule exception au comportement d'effet de découragement se produit chez les femmes qui ont fréquenté l'université. Mais la preuve n'est pas ici concluante.Les paramètres de régression dans le cas de la coupe instantanée semblent exagérer la sensibilité de la main-d'oeuvre au chômage telle que mesurée dans les paramètres des séries chronologiques. On a tenté de réconcilier les deux méthodes par un facteur de migration dans les équations de régression pour ce qui est de la coupe instantanée, mais la tentative s'est avérée infructueuse. Si l'on considère ces résultats contradictoires, l'orientation et l'ampleur de la sensibilité à court terme de la main-d'oeuvre canadienne peuvent être fortement mises en doute.In an analysis of the short-run sensitivity of the Canadian labour force time series regression results appear inconclusive whereas cross-section regression results suggest a strong negative response to unemployment. Generally, the findings from the cross-section are comparable neither qualitatively nor quantitatively with those from the time series

    The economic returns to a second official language: English in Quebec and French in the Rest-of-Canada

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    Canada is a country with two official languages, French and English. The need for both languages in Quebec and the Rest-of-Canada (ROC) generates a demand for bilingualism and investment in the acquisition of a second official language. Knowledge of an additional language may be associated with enhanced earnings because it may reflect what might generically be called 'ability' bias or because it may actually be useful at the workplace. Until now, available data did not indicate whether bilingualism was actually being used at work. However, the 2001 Census reports, for the first time, whether an individual is bilingual and the extent to which this skill is actually used at work. Conditioning on both knowledge and use allows us to measure the additional earnings which accrue to the use of a second language more cleanly. We find very substantial, statistically significant, rewards to second official language use in Quebec and much smaller, not statistically significant, effects in the ROC

    Rapid resistivity imaging for marine CSEM surveys with two transmitter polarizations: An application to the North Alex mud volcano

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    To image the internal resistivity structure of the North Alex mud volcano offshore Egypt, the marine electromagnetics group at the Helmholtz Centre for Ocean Research Kiel (GEOMAR) developed and conducted a novel transient marine controlled-source electromagnetic experiment. The system, which was specifically developed to image the mud volcano, is also generally suitable for surveys of other small seafloor targets, such as gas-hydrate reservoirs, fluid-flow features, and submarine massive-sulfide deposits. An electric bipole antenna is set down by a remotely operated vehicle on the seafloor sequentially in two perpendicular polarizations at each transmission station. Two orthogonal horizontal electric field components are recorded on the seabed by an array of independently deployed nodal receivers (RXs). With two transmitter polarizations, the unique acquisition geometry of the system provides a very rich data set. However, for this geometric setup, conventional marine electromagnetic interpretation schemes (such as normalized magnitude variation with offset plots) have been difficult to implement. We have developed a simple imaging technique, which can be used for a first-step mapping of seafloor apparent resistivity with the GEOMAR system. Images can be produced in just a few minutes on a regular laptop computer, and the robustness of the approach was demonstrated using two synthetic data sets from simple seafloor models. The method was then applied to the real data acquired at the North Alex mud volcano in 2008. Results found increased apparent sediment resistivities of up to 4 Omega m near the center of the mud volcano occurring at source-RX offsets greater than 500 m, which mapped to apparent depths of greater than 150 m. This may be caused by large quantities of free gas or freshwater in the sediment pore space
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