3 research outputs found

    Accueillir des publics LGBTIQ + dans les bibliothèques de Suisse romande: retours d’expérience des professionnel·le·x·s et des premier·ère·x·s concerné·e·x·s

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    Cette recherche explore les pratiques d’inclusion des publics LGBTIQ+ des bibliothèques romandes. Elle repose sur un double constat. Tout d’abord, la persistance des discriminations subies par la population LGBTIQ+ en Suisse. Ensuite, l’absence de réflexion sur cette question au sein des associations professionnelles. Ce second point s’explique probablement par la conviction que l’absence de politique discriminatoire explicite exonère la profession de tout reproche. De ce constat découle la première difficulté de ce travail: rendre visible un impensé et, dépasser les méthodes de recherche ordinairement usitées afin de rendre compte de manière novatrice d’un problème social encore trop souvent invisibilisé. L’étude de la littérature académique et des productions professionnelles témoigne des réflexions en cours sur la fonction sociale des bibliothèques en général et les questions que pose l’inclusion de certains publics en particulier. La discussion autour du concept d’inclusion implique ici un renversement de perspective et invite les bibliothèques à s’adapter aux publics en travaillant à ses côtés plutôt qu’à sa place. Concrètement, quatre points d’attention ont été identifiés: les collections, la médiation, l’accueil et la gouvernance. Pour chacun de ces points, il s’agit d’identifier les bonnes pratiques, existantes ou potentielles, et de mesurer leur adéquation avec les attentes des publics concernés. Pour ce faire, 6entretiens avec des bibliothécaire.x.s ont été menés, tandis que 6 personnes s’identifiant comme LGBTIQ+ et fréquentant les bibliothèques ont accepté d’approfondir leur position lors d’un entretien. Ces entretiens ont été complétés par 3 entretiens avec des spécialistes des questions d’inclusion dans les bibliothèques, ainsi que 2 entretiens avec des spécialistes des questions LGBTIQ+. Enfin, un sondage a permis de recueillir le point de vue de 93 personnes s’identifiant comme LGBTIQ+ usager·ère·x·s des bibliothèques. Cette approche, qui vise à confronter les pratiques institutionnelles et professionnelles aux points de vue des publics s’inspire directement des méthodologies féministes du stand point développées en sciences sociales. De fait, l’analyse de nos données révèlent que, si des mesures d’inclusion ont parfois été mises en place dans les bibliothèques romandes, ces pratiques demeurent marginales et sont le fait d’initiatives isolées de bibliothécaires. L’inclusion des publics LGBTIQ+ ne semble presque jamais être une politique portée par les autorités de tutelle ou par les directions. Les bibliothécaires interrogé.e.x.s font également part d’un déficit d’outils et de formations dans ce domaine. Le public concerné exprime sa frustration face à des institutions essentiellement hétérocisnormées. Si les personnes interrogées ne sont pas unanimes quant aux solutions à apporter, elles identifient souvent les mêmes problèmes. Afin de remédier aux sévères lacunes en matière d’inclusion que cette recherche a permis d’identifier, on peut formuler des recommandations de trois ordres. Tout d’abord, agir sur le positionnement des bibliothèques. Puis, agir en tant que porte-parole au sein de la profession afin de rendre visible ces thématiques. Enfin, favoriser un accueil inclusif sur son lieu de travail

    Offre hybride: rendre les ressources numériques visibles dans les espaces physiques des bibliothèques: étude et développement de dispositifs passerelles

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    Les bibliothèques font face aujourd’hui à une crise de légitimité et de positionnement. Cette remise en question vient notamment du développement grandissant du numérique et de la difficulté des bibliothèques à évoluer avec cette nouvelle dimension (Carbone 2017). Nous faisons alors face au paradoxe suivant : la part des ressources numériques au sein des collections augmente, mais les prêts de ces ressources restent faibles et concernent très peu d’usagers en Suisse. Ceci s’explique notamment par le caractère immatériel des ressources numériques : tout un pan de la collection est imperceptible pour les usagers qui déambulent dans la bibliothèque, devenue hybride. En gardant à l’esprit ces enjeux liés à l’avenir des bibliothèques à l’ère du numérique, ce projet cherche à répondre à la question suivante : « Comment rendre visibles les ressources numériques dans l’espace physique de la bibliothèque ? ». A cette fin, il poursuit deux objectifs : l’analyse critique d’une sélection de dispositifs passerelles en bibliothèque et l’élaboration d’une preuve de concept innovante d’un tel dispositif. L’analyse des dispositifs passerelles montre qu’ils sont peu à répondre à nos attentes concernant la découvrabilité des ressources numériques en bibliothèque, élaborées sous formes de critères dans ce travail, à savoir : La superposition de la collection numérique sur la collection physique ; La possibilité de découvrir la collection et les documents de thèmes connexes ; L’offre d’une visualisation et un accès au document ; La préexistence des ressources numériques dans l’espace afin de faciliter leur découverte inopinée par l’usager ; Une intégration fluide du dispositif dans le parcours usager ; La préservation des habitudes spontanées d’interaction. A partir de ce constat, nous formulons des recommandations sur le type de dispositif à implémenter en bibliothèque afin de favoriser la découvrabilité des ressources numériques. Nous présentons enfin la preuve de concept d’un dispositif idéal et innovant respectant ces recommandations, sous la forme d’un parcours usager. Notre dispositif s’inspire de la technologie de réalité augmentée spatiale créée par la startup française HoloLamp. En imaginant un dispositif qui serait déployé au sein de l’espace physique des bibliothèques, nous souhaitons proposer une expérience originale aux usagers afin qu’ils continuent à fréquenter ces institutions ou qu’ils commencent à s’y rendre. Nous espérons ainsi participer aux initiatives visant à redonner de la valeur aux bibliothèques

    Influenza vaccination given at least 2 weeks before delivery to pregnant women facilitates transmission of seroprotective influenza-specific antibodies to the newborn

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    Pregnant women and infants are at higher risk of complications secondary to influenza infection. Immunization during pregnancy facilitates protection of the neonates through passive transfer of maternal antibodies
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