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Vers une orthodontie contemporaine et raisonnée. Un entretien avec Chris Chang
Chris Chang est membre du Board amĂ©ricain dâorthodontie et Ă©diteur en chef du journal international de lâorthodontie numĂ©rique. Il est aussi membre de la sociĂ©tĂ© dâAngle du centre ouest aux Ătats-Unis, fondateur et actuel prĂ©sident du Centre Orthodontique « Newtonâs A et Beethoven » Ă Taiwan.
Il a obtenu son doctorat (PhD) en physiologie osseuse en 1994 et son certificat en orthodontie de lâUniversitĂ© dâIndiana-Purdue en 1996.
Il est lâauteur de sept livres numĂ©riques, et co-auteur de nombreux articles dans different journaux professionnels, et est reconnu internationalement pour son expertise dans lâutilisation de mĂ©caniques simplifiĂ©es lors de traitements pluridisciplinaires.
Outre ses activitĂ©s dâenseignant, il est lâinventeur dâune mini-vis orthodontique en acier (OBS)
Entretien avec Birte Melsen
Dr Birte Melsen est née à Aabenraa, au Danemark, le 9 Juin 1939.
Elle fait ses Ă©tudes
dentaires au Royal Dental College Ă Aarhus, Danemark (1964).
Elle est
professeur et chef du DĂ©partement dâOrthodontie Ă lâUniversitĂ© dentaire, Ă Aarhus, depuis
1975 et traite exclusivement des adultes en pratique privĂ©e Ă LĂŒbeck, en Allemagne (temps
partiel depuis 1986).
Birte Melsen est lâauteur de plus de 350 articles et publications,
dans des domaines aussi variés que la croissance et le développement cranio-facial
(recherches sur cadavres humains), la biologie osseuse et les réactions tissulaires, la
distraction osseuse, les implants dentaires, les traitements adultes, les asymétries, la
stabilitĂ© Ă long terme, sans oublier les mini-vis orthodontiques dâancrage temporaire, les
attaches auto-ligaturantes et lâimagerie
Posture du corps et morphologie cranio-faciale
La posture du corps a été étudiée en fonction de la morphologie cranio-faciale. Une analyse céphalométrique (téléradiographie de profil) et un enregistrement de la posture sur une plate-forme de stabilométrie ont été effectués chez 45 individus : 17 garçons et 28 filles, ùgés de 9 à 16 ans.
Les mesures céphalométriques sagittales et verticales ne montrent aucune corrélation avec la position sagittale du centre de pression podal. Les dysmorphies mineures ou modérées ne semblent pas se répercuter sur la posture du corps dans sa globalité
Usage multiple des ancrages squelettiquesâ: mise Ă profit des mini-vis dâancrage pour amĂ©liorer lâesthĂ©tique lors du traitement actif et lors de la contention
Introductionâ: Les principaux Ă©checs de tractions canines sont dus Ă un dĂ©faut dâancrage, une direction de traction inadĂ©quate, une force non contrĂŽlĂ©e. Une adolescente (10 ans et 9 mois) se prĂ©sente avec 13 et 23 incluses en position palatineâ; 12 et 22 prĂ©sentent une anomalie de taille par dĂ©faut. Deux mini-vis, insĂ©rĂ©es en mĂ©sio-palatin de 16 et 26, permettent de sĂ©curiser la traction de 13 et 23, lâappareil multi-attache nâĂ©tant installĂ© que dans un second temps. AprĂšs la dĂ©pose du multi-attache, les mini-vis sont laissĂ©es en place. Elles permettent dâassurer la contention en stabilisant la plaque palatine, dâĂ©viter arcs et crochets mĂ©talliques parfois sources dâinstabilitĂ©s occlusales et souvent inesthĂ©tiques lors du sourire. Discussionâ: Les alternatives sont discutĂ©esâ: Ballista spring, mini-vis fixĂ©e dans la suture palatine, arc de Nance⊠Conclusionâ: Lâutilisation Ă des fins multiples des ancrages squelettiques temporaires lors de traction de canine incluse palatine (spĂ©cifiquement dans les cas dâinclusions bilatĂ©rales) ouvre des possibilitĂ©s intĂ©ressantes en sĂ©curisant le dĂ©placement canin, en permettant de sâaffranchir quasiment de la coopĂ©ration du patient (absence de perte dâancrage antĂ©ro-postĂ©rieure). Le confort du patient (diminution de lâencombrement liĂ© Ă lâappareil) et celui de son praticien (activations facilitĂ©es) sont ainsi augmentĂ©s. La durĂ©e globale de traitement avec multi-attache peut ĂȘtre diminuĂ©e et la contention est rendue plus efficace et plus esthĂ©tique lors du sourire
Amélioration de la stabilité des mini-implants orthodontiques
Dans le domaine de lâancrage squelettique, le recours aux mini-implants orthodontiques ne
cesse de se développer. Cependant, le principal problÚme reste leur taux relativement
Ă©levĂ© de perte de 16,4 %. Si lâon analyse les publications traitant des causes de perte
dâimplants, il sâavĂšre que lâinsertion de mini-implants plus importants en taille dans la
rĂ©gion antĂ©rieure et mĂ©diane du palais aboutit Ă une grande stabilitĂ© ainsi quâĂ un taux
élevé de succÚs. De plus, la stabilité du couplage mini-implant/suprastructure est
dĂ©terminante dans le succĂšs. Lâutilisation de mini-implants dont la tĂȘte possĂšde un pas de
vis interne permet la mise en place vissĂ©e stable de diffĂ©rents types dâabutments
(piliers). Grùce à de longues plaques perforées spéciales, il est possible de
relier deux mini-implants entre eux et dâaugmenter ainsi leur stabilitĂ©. Un systĂšme
dâĂ©lĂ©ments prĂ©fabriquĂ©s permet lâĂ©laboration rapide de diffĂ©rents types de mĂ©caniques
orthodontiques efficaces (systÚmes mécaniques efficaces)