4 research outputs found
Encephalopathies epileptogenes precoces avec suppression burst
IntroductionLes Encéphalopathies Epileptogènes précoces avec « suppression burst » sont graves du fait de leur pharmacorésistance et l’impact sur le développement psychomoteur des enfants atteints. Notre objectif est d’en identifier les déterminants chez des patients à Dakar.MéthodologieIl s’agissait d’une étude rétrospective et prospective à partir de dossiers médicaux allant de janvier 2013 à janvier 2015, réalisée à la clinique Neurologique du CHNU Fann et portant sur des enfants qui y sont suivis. Elle n’a intéressé que les patients avec épilepsie précoce, retard du développement psychomoteur et pattern de suppression burst à l’EEG. Les aspects anamnestiques, cliniques, électro- encéphalographiques et évolutifs sous traitement ont été évalués.RésultatsNous rapportons quatre observations d’enfants avec une notion d’épilepsie familiale non documentée chez deux, qui ont présenté une encéphalopathie précoce avec des crises épileptiques polymorphes dominées par des crises toniques. Celles-ci ont débuté le premier jour de vie chez deux enfants, à 30 jours de vie et en début du troisième mois de vie chez les deux autres. L’EEG de sommeil réalisé au moment du diagnostic a montré un pattern de suppression burst. Aucune étiologie n’a été retenue du fait de la  limitation du bilan complémentaire à visée étiologique tel que l’IRM cérébrale ou les bilans métaboliques. L’évolution électro-clinique est favorable pour certains patients avec le traitement entrepris, basé principalement sur le valproate de sodium à une dose de 20mg/Kg/jr en moyenne. Elle est marquée par la disparition des crises ou leur diminution en fréquence et par l’amélioration du tracé EEG de sommeil de contrôle avec disparition des bouffées suppressives chez trois patients, tandis que chez le quatrième, l’évolution s’est faite vers un autre type d’encéphalopathie épileptogène qu’est le syndrome de West. Le retard psychomoteur est resté patent chez la totalité des patients.ConclusionLes résultats de ce travail ouvrent la perspective à des études complémentaires notamment  longitudinales qui permettraient de mieux individualiser ces pathologies graves à début précoce d’autant plus qu’il existe des causes curables. IntroductionEarly epileptic encephalopathies with "suppression burst" are serious because of their drug resistance and the impact on psychomotor development of children involved. Our objective is to identify the determinants of this pathology in Dakar.MethodologyThis is a retrospective and prospective study from medical records from January 2013 to January 2015, performed on children who followed at the Neurological clinic of Fann University Hospital of Dakar. It has interested patients with early epilepsy, delayed psychomotor development and EEG pattern of suppression burst. Anamnestic, clinical, electroencephalographic and progressive aspects under treatment were evaluated.ResultsWe report four cases of children with epilepsy notion of family in two undocumented, who presented early encephalopathy with seizures polymorphic dominated by tonic seizures that began on the first day of life in two, 30 days of life and the beginning of the third month of life in the other two. The sleep EEG performed at diagnosis showed a pattern of suppression burst. No etiology was chosen because of the limitation of additional balance sheet etiological such as MRI cerebral or metabolic balance sheets. The electro-clinical evolution is favorable for some patients with the treatment undertaken, based mainly on sodium valproate at a dose of 20mg/Kg/day in average. It is marked by the disappearance of seizures or decreased in frequency and by improving the sleep EEG control monitoring with disappearance of suppression burst in three patients, while in the fourth, the change was made to another type of epileptic encephalopathy that is the West syndrome. Psychomotor retardation remained evident in all patients.ConclusionThe results of this work open up the prospect for further studies including longitudinal that would better individualize these serious early diseases especially because it exists treatable causes
Epilepsie à pointes centro-temporales: 105 patients suivis au service de Neurologie de Dakar (Sénégal)
Introduction: Benign childhood epilepsy with centrotemporal spikes represents 28.14% of idiopathic epilepsies. The aim of this study was to determine the clinical and electroencephalographic features and outcome of benign childhood epilepsy with centrotemporal spikes in a cohort of Senegalese infants. Patients and methods: We carried out a retrospective study of medical data of children followed for benign childhood epilepsy with centrotemporal spikes at neurological department of Fann teaching hospital from May 2003 to December 2011. Results: There were 105 patients, 69 boys (65.7%) and 36 girls (34.3%), with a mean age of 5.83 ± 2.83 years. Familial epilepsy and parental consanguinity were respectively found in 36.2% and 14.3% of patients. The mean age of seizures onset was 55 months. 48.6% of infants had partial seizures while others children (51.4%) had generalized tonico-clonic seizures. The seizures occurred during sleep in 55.3% of patients, during awake in 39% of infants.97 infants (92.38%) had normal neurological exam but 8 patients had associated signs as hyperactivity with attention deficit (3.8%), memory disorders (2.9%) and language disorder (1%). Electroencephalogram founded unilateral (61%) or bilateral (39%) centrotemporal spikes. Abnormalities increased and diffused during sleep in 87 infants (82.85%). 92 infants (87.5%) were under monotherapy while 13 others (12.38%) under bitherapy. 21 patients (20%) disappeared after few months of follow-up and the follow-up was insufficient for 20 others patients. 64 infants (61%) had regular follow-up with a mean average of 33 months.With anti-epileptic treatment, outcome was good for 55 infants (85.93%) who were seizures free and stopped the treatment. 19.6% of schooled infants presented learning difficulties. Conclusion: It is necessary to investigate the cases of benign childhood epilepsy with centrotemporal spikes that begin early.Introduction : L’épilepsie à pointes centro-temporales représente 28,14% des épilepsies idiopathiques de l’enfant au Sénégal. L’objectif de ce travail était de décrire les manifestations cliniques, paracliniques, et évolutives de l’EPCT dans une cohorte d’enfants sénégalais. Patients et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective entre Mai 2003 et Décembre 2011, portant sur des enfants suivis pour une épilepsie à pointes centro-temporales dans le service de Neurologie du Centre Hospitalier Universitaire de Fann. Résultats : 105 patients ont été colligés, 69 garçons (65,7%) et 36 filles (34,3%) dont l’âge moyen était de 5,83 ± 2,83 ans. Une épilepsie familiale et une consanguinité parentale étaient retrouvées respectivement chez 36,2% et 14,3% des patients. L’âge moyen de début des crises était de 55 mois. Pour 48,6% des enfants, les crises étaient décrites comme partielles motrices alors que pour les autres enfants (51,4%), les crises étaient décrites comme généralisées tonico-cloniques. Les crises survenaient exclusivement pendant le sommeil chez 55,3% des patients, pendant l’éveil chez 39% des enfants. On notait une hyperactivité avec troubles attentionnels (3,8%), des troubles mnésiques (2,9%) et un retard du langage (0,1%) mais pour 97 enfants (92,38%) l’examen neurologique était normal. L’éléctroencéphalogramme mettait en évidence un foyer de pointes centro-temporales unilatéral (61%) ou bilatéral (39%) et le sommeil était activateur chez 87 enfants (82,85%) avec diffusion importante des anomalies suscitées. Quatre vingt douze enfants (87,6%) étaient sous monothérapie contre 13 autres (12,4%) sous bithérapie 21 patients (20%) avaient été perdus de vue et pour 20 autres patients, le recul n’était pas suffisant. 64 enfants (61%) avaient été régulièrement suivis avec une durée moyenne de 33 mois et parmi eux, 55 enfants (85,93%) ne faisaient plus de crises et avaient arrêté leur traitement. 19,6% des enfants scolarisés présentaient des difficultés d’apprentissage. Conclusion : L’épilepsie à pointes centro-temporales est considérée comme bénigne mais une plus grande attention devrait être accordée aux formes qui débutent précocement et à leur évolution qui semble moins bénin
Le profil lipidique et glucidique des accidents vasculaires cérébraux ischémiques à Dakar
L’accident vasculaire cérébral (AVC) se définit comme le développement rapide de signes cliniques localisés ou globaux de dysfonction cérébrale sans autre cause apparente qu’une origine vasculaire. Différents facteurs de risque ont été identifiés et associés à la survenue des AVC ischémiques dont les perturbations du métabolisme glucidique et lipidique. Nous avons mené une étude rétrospective à la clinique neurologique de Fann. Notre étude a porté sur les dossiers des patients hospitalisés du 1er Janvier au 31 Décembre 2010 pour un AVCI confirmé par l’imagérie. Tous nos patients avaient beneficié d’un bilan lipidique complet (cholestérol total, triglycérides, HDL ; le taux de LDL ayant été calculé grâce à la formule de Friedwald, d’un bilan rénal et d’une glycémie à jeun prélevés dans les 48 heures suivant l’admission. Les données ont été analysées en mesure univariée, ensuite bivariée grace au logiciel SPSS 16.0. Nous avons colligé 235 dossiers. Les patients étaient âgés de 10 à 99 ans avec une moyenne à 67,06 ans. Le sexe masculin était à 42,55% , le sex-ratio était de 0,74 en faveur des femmes. Vingt Six pour cent avaient une glycémie à jeun anormale à la phase aiguë de l’AVCI. Le bilan lipidique montrait une augmentation du cholestérol total chez 52,34% des patients. Le HDL était bas chez 34,47% des patients . L’hypertriglycéridémie n’avait été observée que chez 3% des patients. Le LDL était élevé chez 12,76% . L’indice d’athérogénicité était élevé chez 25,53% des patients. Des perturbations de la glycémie et du bilan lipidique sont très souvent associées à l’AVCI et doivent être prises en compte pour assurer une meilleure prévention secondaire.The Pan African Medical Journal 2016;2
Polymyositis anti-SRP antibodies and pregnancy about 2 cases
Anti-SRP myopathy represents 4 to 6% of all the inflammatory myopathies. It has been described since the 80s and its influence on pregnancy and vice versa has been highlighted recently. We report two cases of anti-SRP myopathy associated with pregnancy. In the first case, the initial manifestations of the disease started in post partum and the second case was an anti-SRP myopathy patient before pregnancy. In both cases we objectified outbreaks during post-partum. Pregnancy seems to promote outbreaks. The inactive myopathy seems to presents no serious maternal-fetal complications as well as the usual dose of corticosteroids. The treatment (corticosteroid) during pregnancy is indicated given the risk of worsening during the post-partum.The Pan African Medical Journal 2016;2