7 research outputs found

    Assessing Africa-Wide Pangolin Exploitation by Scaling Local Data

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    Overexploitation is one of the main pressures driving wildlife closer to extinction, yet broad-scale data to evaluate species' declines are limited. Using African pangolins (Family: Pholidota) as a case study, we demonstrate that collating local-scale data can provide crucial information on regional trends in exploitation of threatened species to inform conservation actions and policy. We estimate that 0.4-2.7 million pangolins are hunted annually in Central African forests. The number of pangolins hunted has increased by ∼150% and the proportion of pangolins of all vertebrates hunted increased from 0.04% to 1.83% over the past four decades. However, there were no trends in pangolins observed at markets, suggesting use of alternative supply chains. The price of giant (Smutsia gigantea) and arboreal (Phataginus sp.) pangolins in urban markets has increased 5.8 and 2.3 times respectively, mirroring trends in Asian pangolins. Efforts and resources are needed to increase law enforcement and population monitoring, and investigate linkages between subsistence hunting and illegal wildlife trade

    "Vous êtes grands, nous sommes petits": the implications of Bulu history, culture and economy for an Integrated Conservation and Development Project (ICDP) in the Dja Reserve, Cameroon

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    Doctorat en sciences sociales, politiques et économiquesinfo:eu-repo/semantics/nonPublishe

    Cameroon: From Free Gift to Valued Commodity - The Bushmeat Commodity Chain Around the DJA Reserve

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    SCOPUS: ch.binfo:eu-repo/semantics/publishe

    Démographie

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    Malgré les imprécisions des recensements nationaux dont nous disposons, on peut actuellement estimerl'effectif total des populations vivant directement de l'écosystème forestier à environ 12 millions depersonnes (Bahuchet et Grenand 1994).Au regard de la disparité des terrains (Cameroun, Gabon, Guyane, Melanésie, Vanuatu), qui n’ont pas été choisis en fonction d’une problématique démographique, il n’a pas été évident de réaliser une synthèse et de dégager des tendances sur l’évolution démographique des populations forestières en général dans le cadre du programme APFT (Avenir des Peuples des Forêts tropicales)..Bien que les résultats présentés dans ce rapport proviennent de situations très diverses et parfois contrastées, nous pouvons malgré tout avancer quelques conclusions :- Il s’agit de vastes territoires, en général faiblement peuplés, qui peuvent présenter un rapide accroissement démographique suite à des changements importants liés au développement (route et moyens de communication, déforestation, amélioration de la situation sanitaire, emploi). En effet, bien qu’enclavées, la plupart des populations forestières ne sont pas isolées.- La fécondité des populations de forêt se ra t t a che encorelargement à un modèle de fécondité naturelle, sous l’influencede facteurs, comme l’allaitement maternel prolongé, l’interditde relations sexuelles durant l’allaitement, la non-utilisation demoyens contraceptifs modernes (pilule, stérilet, condom) et,dans certains cas, une importante stérilité. Les conditions dedéveloppement économique et la valorisation du mode de vieurbain sont susceptibles, selon les contextes, d’avoir un impactsur les variables intermédiaires de la fécondité, ce que l’onobserve lorsque l’on peut disposer de données précises sur unepériode suffisamment longue.- La mortalité, encore très importante sur certains sites (commechez les Ankave de PNG), diminue lorsque les conditionsd’hygiène et l’accès aux soins sont plus favorables, ce que nousavons observé dans la vallée du Ntem.- La mobilité existe à toutes les échelles de temps et d’espace,mais les migrations se font majoritairement du monde rural versles villes ou vers les sociétés fo re s t i è res dispensatricesd’emplois, ce qui n’empêche pas le maintien d’un lien fort entremonde rural et urbanisé.Si les recherches APFT permettent de progresser dans la connaissance desstructures démographiques, l’étude de la dynamique des populations forestières resteencore à réaliser.Trois aspects nous paraissent importants à souligner pour l’orientation des travauxà venir :1. Choisir le niveau local comme espace d’analyse et échelled’observation, seule façon d'obtenir des données de qualité enpassant par le moyen d'enquêtes de terrains directementauprès des populations.2. Mettre en place des observatoires de population pour suivrel ’ é volution démographique et en faire une approcheexplicative en intégrant les composantes socioéconomiqueset culturelles des groupes étudiés.3. Sélectionner des indicateurs pertinents perm e t t a n td’apprécier les changements démographiques et leurscauses :- Structure par âge et sexe de la population (déséquilibresentre les sexes, importance de la population active etc.).- Niveaux de fécondité et de mortalité des jeunes enfants(gestion de la sexualité et de la fécondité, impact desfacteurs de développement sur la mortalité).- Niveau d’endogamie/exogamie (degré d’ouverture à traversle choix du conjoint).- Ty p o l ogie des mobilités temporaires (motifs dedéplacements, en particulier entre la ville et la campagne).- Flux migratoires (exode rural, migrations de retour).Ce chapitre a été rédigé par Daniel BLEY et Hélène PAGEZY avec la participation de : Claudine Angoué, Pascale Bonnemère, Ronan Boudigou, Florence Brunois,Serge Cogels, Edmond Dounias, Françoise Grenand, Pierre Grenand, Delphine Greindl, Christin Kocher-Schmid, Christian Leclerc, Pierre Lemonnier, Sandrine Manusset, Léon Mudubu, François Ouhoud-Renoux, Hilary Solly, Fabienne Tzerikiantz, Nicole Vernazza-Licht, Annie Walte

    Démographie

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    International audienceMalgré les imprécisions des recensements nationaux dont nous disposons, on peut actuellement estimerl'effectif total des populations vivant directement de l'écosystème forestier à environ 12 millions depersonnes (Bahuchet et Grenand 1994).Au regard de la disparité des terrains (Cameroun, Gabon, Guyane, Melanésie, Vanuatu), qui n’ont pas été choisis en fonction d’une problématique démographique, il n’a pas été évident de réaliser une synthèse et de dégager des tendances sur l’évolution démographique des populations forestières en général dans le cadre du programme APFT (Avenir des Peuples des Forêts tropicales)..Bien que les résultats présentés dans ce rapport proviennent de situations très diverses et parfois contrastées, nous pouvons malgré tout avancer quelques conclusions :- Il s’agit de vastes territoires, en général faiblement peuplés, qui peuvent présenter un rapide accroissement démographique suite à des changements importants liés au développement (route et moyens de communication, déforestation, amélioration de la situation sanitaire, emploi). En effet, bien qu’enclavées, la plupart des populations forestières ne sont pas isolées.- La fécondité des populations de forêt se ra t t a che encorelargement à un modèle de fécondité naturelle, sous l’influencede facteurs, comme l’allaitement maternel prolongé, l’interditde relations sexuelles durant l’allaitement, la non-utilisation demoyens contraceptifs modernes (pilule, stérilet, condom) et,dans certains cas, une importante stérilité. Les conditions dedéveloppement économique et la valorisation du mode de vieurbain sont susceptibles, selon les contextes, d’avoir un impactsur les variables intermédiaires de la fécondité, ce que l’onobserve lorsque l’on peut disposer de données précises sur unepériode suffisamment longue.- La mortalité, encore très importante sur certains sites (commechez les Ankave de PNG), diminue lorsque les conditionsd’hygiène et l’accès aux soins sont plus favorables, ce que nousavons observé dans la vallée du Ntem.- La mobilité existe à toutes les échelles de temps et d’espace,mais les migrations se font majoritairement du monde rural versles villes ou vers les sociétés fo re s t i è res dispensatricesd’emplois, ce qui n’empêche pas le maintien d’un lien fort entremonde rural et urbanisé.Si les recherches APFT permettent de progresser dans la connaissance desstructures démographiques, l’étude de la dynamique des populations forestières resteencore à réaliser.Trois aspects nous paraissent importants à souligner pour l’orientation des travauxà venir :1. Choisir le niveau local comme espace d’analyse et échelled’observation, seule façon d'obtenir des données de qualité enpassant par le moyen d'enquêtes de terrains directementauprès des populations.2. Mettre en place des observatoires de population pour suivrel ’ é volution démographique et en faire une approcheexplicative en intégrant les composantes socioéconomiqueset culturelles des groupes étudiés.3. Sélectionner des indicateurs pertinents perm e t t a n td’apprécier les changements démographiques et leurscauses :- Structure par âge et sexe de la population (déséquilibresentre les sexes, importance de la population active etc.).- Niveaux de fécondité et de mortalité des jeunes enfants(gestion de la sexualité et de la fécondité, impact desfacteurs de développement sur la mortalité).- Niveau d’endogamie/exogamie (degré d’ouverture à traversle choix du conjoint).- Ty p o l ogie des mobilités temporaires (motifs dedéplacements, en particulier entre la ville et la campagne).- Flux migratoires (exode rural, migrations de retour).Ce chapitre a été rédigé par Daniel BLEY et Hélène PAGEZY avec la participation de : Claudine Angoué, Pascale Bonnemère, Ronan Boudigou, Florence Brunois,Serge Cogels, Edmond Dounias, Françoise Grenand, Pierre Grenand, Delphine Greindl, Christin Kocher-Schmid, Christian Leclerc, Pierre Lemonnier, Sandrine Manusset, Léon Mudubu, François Ouhoud-Renoux, Hilary Solly, Fabienne Tzerikiantz, Nicole Vernazza-Licht, Annie Walte

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    Malgré les imprécisions des recensements nationaux dont nous disposons, on peut actuellement estimerl'effectif total des populations vivant directement de l'écosystème forestier à environ 12 millions depersonnes (Bahuchet et Grenand 1994).Au regard de la disparité des terrains (Cameroun, Gabon, Guyane, Melanésie, Vanuatu), qui n’ont pas été choisis en fonction d’une problématique démographique, il n’a pas été évident de réaliser une synthèse et de dégager des tendances sur l’évolution démographique des populations forestières en général dans le cadre du programme APFT (Avenir des Peuples des Forêts tropicales)..Bien que les résultats présentés dans ce rapport proviennent de situations très diverses et parfois contrastées, nous pouvons malgré tout avancer quelques conclusions :- Il s’agit de vastes territoires, en général faiblement peuplés, qui peuvent présenter un rapide accroissement démographique suite à des changements importants liés au développement (route et moyens de communication, déforestation, amélioration de la situation sanitaire, emploi). En effet, bien qu’enclavées, la plupart des populations forestières ne sont pas isolées.- La fécondité des populations de forêt se ra t t a che encorelargement à un modèle de fécondité naturelle, sous l’influencede facteurs, comme l’allaitement maternel prolongé, l’interditde relations sexuelles durant l’allaitement, la non-utilisation demoyens contraceptifs modernes (pilule, stérilet, condom) et,dans certains cas, une importante stérilité. Les conditions dedéveloppement économique et la valorisation du mode de vieurbain sont susceptibles, selon les contextes, d’avoir un impactsur les variables intermédiaires de la fécondité, ce que l’onobserve lorsque l’on peut disposer de données précises sur unepériode suffisamment longue.- La mortalité, encore très importante sur certains sites (commechez les Ankave de PNG), diminue lorsque les conditionsd’hygiène et l’accès aux soins sont plus favorables, ce que nousavons observé dans la vallée du Ntem.- La mobilité existe à toutes les échelles de temps et d’espace,mais les migrations se font majoritairement du monde rural versles villes ou vers les sociétés fo re s t i è res dispensatricesd’emplois, ce qui n’empêche pas le maintien d’un lien fort entremonde rural et urbanisé.Si les recherches APFT permettent de progresser dans la connaissance desstructures démographiques, l’étude de la dynamique des populations forestières resteencore à réaliser.Trois aspects nous paraissent importants à souligner pour l’orientation des travauxà venir :1. Choisir le niveau local comme espace d’analyse et échelled’observation, seule façon d'obtenir des données de qualité enpassant par le moyen d'enquêtes de terrains directementauprès des populations.2. Mettre en place des observatoires de population pour suivrel ’ é volution démographique et en faire une approcheexplicative en intégrant les composantes socioéconomiqueset culturelles des groupes étudiés.3. Sélectionner des indicateurs pertinents perm e t t a n td’apprécier les changements démographiques et leurscauses :- Structure par âge et sexe de la population (déséquilibresentre les sexes, importance de la population active etc.).- Niveaux de fécondité et de mortalité des jeunes enfants(gestion de la sexualité et de la fécondité, impact desfacteurs de développement sur la mortalité).- Niveau d’endogamie/exogamie (degré d’ouverture à traversle choix du conjoint).- Ty p o l ogie des mobilités temporaires (motifs dedéplacements, en particulier entre la ville et la campagne).- Flux migratoires (exode rural, migrations de retour).Ce chapitre a été rédigé par Daniel BLEY et Hélène PAGEZY avec la participation de : Claudine Angoué, Pascale Bonnemère, Ronan Boudigou, Florence Brunois,Serge Cogels, Edmond Dounias, Françoise Grenand, Pierre Grenand, Delphine Greindl, Christin Kocher-Schmid, Christian Leclerc, Pierre Lemonnier, Sandrine Manusset, Léon Mudubu, François Ouhoud-Renoux, Hilary Solly, Fabienne Tzerikiantz, Nicole Vernazza-Licht, Annie Walte
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