21 research outputs found

    Omics sciences in Fabry disease

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    La maladie de Fabry est une maladie lysosomale complexe, impliquant divers mĂ©canismes cellulaires, notamment une dysfonction lysosomale, une altĂ©ration de l'autophagie et des anomalies mitochondriales. Il s’agit d’une maladie multisystĂ©mique dont la sĂ©vĂ©ritĂ© est variable, avec un phĂ©notype classique sĂ©vĂšre, dĂ©butant dans l’enfance, et un phĂ©notype non-classique, plus modĂ©rĂ© et plus tardif. Le lyso-Gb3 est le seul biomarqueur spĂ©cifique disponible et celui-ci est imparfait, notamment chez les femmes, dans certaines formes non-classiques et pour le suivi de l’évolution sous traitement. Les mĂ©canismes physiopathologiques qui sous-tendent cette maladie ne sont pas complĂštement Ă©lucidĂ©s. Des technologies avancĂ©es, tant sur le plan analytique (sciences omiques) qu’informatique, permettent d’explorer le vivant Ă  des rĂ©solutions jusqu’ici inĂ©galĂ©es. L’objectif de ce travail Ă©tait de mettre en Ɠuvre des approches omiques afin de mieux comprendre la physiopathologie de la maladie de Fabry, de caractĂ©riser de nouveaux biomarqueurs et d’identifier de nouvelles approches thĂ©rapeutiques. Nous avons eu recours Ă  une approche transcriptomique couplĂ©e Ă  la modĂ©lisation mĂ©tabolique Ă  l'Ă©chelle du gĂ©nome, fournissant ainsi des informations prĂ©cieuses sur les perturbations mĂ©taboliques qui se produisent dans la maladie de Fabry. Nous avons ensuite validĂ© dans une cohorte indĂ©pendante l’élĂ©vation de la concentration plasmatique de deux potentiels biomarqueurs, FGF2 et IL-7, mis en Ă©vidence par une approche protĂ©omique. Une approche mĂ©tabolomique dans un modĂšle cellulaire de maladie de Fabry a permis de caractĂ©riser les effets de ces deux protĂ©ines, notamment une perturbation de la composition lipidique des membranes cellulaires. En conclusion, les outils de la biologie des systĂšmes sont pertinents pour l’étude des maladies hĂ©rĂ©ditaires du mĂ©tabolisme comme la maladie de Fabry car ils permettent une meilleure comprĂ©hension de la physiopathologie ainsi que la dĂ©couverte et la caractĂ©risation de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles cibles thĂ©rapeutiques.Fabry disease is a complex lysosomal disease, involving various cellular mechanisms, including lysosomal dysfunction, altered autophagy and mitochondrial abnormalities. It is a multisystem disease of variable severity, with a severe classical phenotype beginning in childhood, and a more moderate non-classical phenotype later in life. Lyso-Gb3 is the only specific biomarker available, but it is imperfect, particularly in women, in certain non-classical forms and for monitoring progression under treatment. The pathophysiological mechanisms underlying this disease have not been fully elucidated. Advanced technologies, both analytical (omics sciences) and computational, make it possible to explore living organisms at previously unattainable resolutions. The aim of this work was to apply omics approaches to better understand the pathophysiology of Fabry disease, characterize new biomarkers and identify new therapeutic approaches. We implemented a transcriptomic approach coupled with genome-scale metabolic modeling, providing valuable insights into the metabolic perturbations that occur in Fabry disease. We then validated in an independent cohort the elevated plasma concentration of two potential biomarkers, FGF2 and IL-7, uncovered by a proteomic approach. A metabolomic approach in a cellular model of Fabry disease enabled us to characterize the effects of these two proteins, notably a disturbance in the lipid composition of cell membranes. In conclusion, systems biology approaches are relevant tools in the study of inborn errors of metabolism, as they enable to further our understanding of Fabry disease pathophysiology as well as the discovery and characterization of new biomarkers and therapeutic targets

    PseudohypoparathyroĂŻdie : distorsion du ratio de transmission maternelle des mutations perte de fonction de GNAS

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    PseudoHypoParathyroidism Type 1A (PHP1A) and PseudoPseudoHypoParathyroidism (PPHP) are two rare autosomal dominant disorders caused by loss-of-function mutations in the imprinted GNAS gene, coding Gsα. PHP1A is caused by mutations in the maternal allele and results in Albright’s Hereditary Osteodystrophy (AHO) and PTH resistance, whereas PPHP, with AHO features and no hormonal resistance, is linked to mutations in the paternal allele. This study sought to investigate parental transmission of GNAS mutations. We conducted a retrospective study in a large population harboring GNAS mutations. To prevent ascertainment bias towards a higher proportion of affected children, we excluded from transmission analysis all probands in the ascertained sibships. The distribution ratio of the mutated alleles was calculated from the observed genotypes of the offspring of nuclear families and was compared to the expected ratio of 50% according to Mendelian inheritance (one-sample z-test). Transmission depending on the severity and phenotype of the transmitting parent of the mutation was also analyzed. The analysis was performed in 114 nuclear families and included 250 descendants. We showed an excess of transmission from mother to offspring of mutated alleles (59.0%, P=0.022), which was greater when the mutations were severe (61.7%, P=0.023), and when the allele originated from the grandmother (64.7%, P=0.036). A Mendelian distribution was observed when the mutations were paternally inherited. The mother-specific transmission ratio distortion associated to PHP1A points to a role of Gsα in oocyte biology or embryogenesis, with implications for genetic counselling.La PseudoHypoParathyroĂŻdie de type 1A (PHP1A) et la PseudoPseudoHypoparathyroĂŻdie (PPHP) sont deux maladies rares Ă  transmission autosomique dominante provoquĂ©es par des mutations perte de fonction du gĂšne GNAS soumis Ă  empreinte, codant la protĂ©ine Gsα. La PHP1A est causĂ©e par des mutations sur l’allĂšle maternel et entraĂźne une OstĂ©odystrophie HĂ©rĂ©ditaire d’Albright (AHO) et une rĂ©sistance Ă  la PTH, tandis que la PPHP avec AHO et sans rĂ©sistance hormonale est liĂ©e Ă  des mutations de l’allĂšle paternel. Cette Ă©tude visait Ă  Ă©tudier la transmission des mutations de GNAS. Nous avons menĂ© une Ă©tude rĂ©trospective sur un grand nombre de familles mutĂ©es GNAS. Pour Ă©viter un biais de constatation en faveur d’une proportion plus Ă©levĂ©e d’enfants affectĂ©s, les cas index faisant partie des descendants ont Ă©tĂ© exclus. Le ratio de distribution des allĂšles mutĂ©s a Ă©tĂ© calculĂ© Ă  partir des gĂ©notypes observĂ©s chez des descendants de familles nuclĂ©aires et a Ă©tĂ© comparĂ© au ratio attendu de 50 % selon l'hĂ©ritage mendĂ©lien (z-test Ă  un Ă©chantillon). La transmission en fonction de la sĂ©vĂ©ritĂ© et du phĂ©notype du parent transmettant de la mutation a Ă©galement Ă©tĂ© analysĂ©e. L'Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e sur 114 familles nuclĂ©aires et a inclus 250 descendants. Nous avons montrĂ© un excĂšs de transmission maternelle d’allĂšles mutĂ©s (59 %, P=0,022), d’autant plus important que les mutations Ă©taient sĂ©vĂšres (61,7 %, P=0,023) et que l’allĂšle provenait de la grand-mĂšre (64,7 %, P=0,036). Une distribution mendĂ©lienne a Ă©tĂ© observĂ©e lorsque les mutations Ă©taient hĂ©ritĂ©es du pĂšre. Notre Ă©tude suggĂšre un rĂŽle de Gsα dans la biologie des ovocytes ou dans l'embryogenĂšse, avec des implications pour le conseil gĂ©nĂ©tique

    CO-73 PseudohypoparathyroĂŻdie : distorsion du ratio de transmission maternelle des mutations perte de fonction de GNAS

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    National audienceIntroduction : La pseudohypoparathyroĂŻdie de type Ia (PHPIa) et la pseudo-pseudohypoparathyroĂŻdie (PPHP) sont deux pathologies rares, Ă  transmission autosomique dominante, dues Ă  une mutation perte de fonction du gĂšne GNAS. La PPHP est causĂ©e par des mutations de l’allĂšle paternel, alors que la PHPIa, avec rĂ©sistances hormonales, est liĂ©e Ă  des mutations de l’allĂšle maternel.Objectif : Etude de la transmission des mutations de GNASPatients et mĂ©thodes : Etude rĂ©trospective au sein d’une cohorte de 204 familles avec 360 patients prĂ©sentant une PHPIa ou une PPHP, ou gĂ©notypĂ©s dans le cadre d’un diagnostic prĂ©natal (DPN). La transmission de l’allĂšle mutĂ© a Ă©tĂ© comparĂ©e (test du khi-deux) Ă  celle attendue selon l’hĂ©rĂ©ditĂ© mendĂ©lienne qui est de 50%. Afin de rĂ©duire le biais de constatation liĂ© aux familles avec un grand nombre de patients, nous avons exclu de l’analyse les cas index des fratries Ă©tudiĂ©es.RĂ©sultats : L’analyse de transmission a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans 114 familles nuclĂ©aires, comprenant un patient et ses descendants. La proportion de transmission maternelle de l’allĂšle mutĂ© est de 59% (95 porteurs sur 161 descendants), soit p=0.022. Le DPN confirmait cette distorsion, avec 7 fƓtus positifs sur 11. La transmission de l’allĂšle paternel mutĂ© est conforme Ă  la transmission mendĂ©lienne.Discussion : La distorsion du ratio de transmission maternelle a Ă©tĂ© dĂ©crite dans d’autres pathologies autosomiques dominantes. Elle suggĂšre un avantage sĂ©lectif des mutations maternelles de GNAS lors de la mĂ©iose chez la femme ou du dĂ©veloppement embryonnaire, avec des consĂ©quences sur le conseil gĂ©nĂ©tique

    Analysis of Enzyme Activity and Cellular Function for the N80S and S480F Asparagine Synthetase Variants Expressed in a Child with Asparagine Synthetase Deficiency

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    Asparagine Synthetase Deficiency (ASNSD) is a disease caused by mutations in asparagine synthetase (ASNS). Newborns exhibit microcephaly, intractable epileptic-like seizures, progressive brain atrophy, and axial hypotonia. ASNSD results in global developmental delays and premature death. The present report describes a 9-year-old child who is a compound heterozygote with ASNS mutations c.1439C > T and c.239A > G leading to variants p.S480F and p.N80S, respectively. When grown in a complete culture medium, primary fibroblasts from the child contained ASNS mRNA and protein levels similar to an unrelated wild-type fibroblast cell line. When the child’s fibroblasts were cultured for up to 72 h in a medium lacking asparagine, proliferation was reduced by about 50%. Purification of ASNS proteins harboring either the S480F or the N80S substitution had reduced enzymatic activity by 80% and 50%, respectively. Ectopic expression of either variant in ASNS-null Jensen rat sarcoma (JRS) cells did not support proliferation in the absence of medium-supplied asparagine, whereas expression of wild-type enzyme completely restored growth. These studies add to the list of pathogenic ASNS variants and use enzyme activity and protein expression in ASNS-null cells to expand our knowledge of the biological impact of mutations in the ASNS gene

    P544 : CaractĂ©risation d’une nouvelle duplication de PHEX dans une grande famille avec hypophosphatĂ©mie liĂ©e Ă  l’X

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    National audienceIntroduction : L’hypophosphatĂ©mie liĂ©e Ă  l’X est une tubulopathie rare dont le phĂ©notype comprend classiquement chez l’enfantun retard de croissance postnatal avec arcature des membres infĂ©rieurs (AMI), puis Ă  l’ñge adulte, une enthĂ©sopathie calcifianteet des abcĂšs dentaires aseptiques. Une surditĂ© de perception est Ă©galement dĂ©crite. Le phĂ©notype biologique est caractĂ©risĂ©par une hypophosphatĂ©mie avec absence d’élĂ©vation de la 1,25-(OH)2D (calcitriol), secondaire Ă  une concentration sĂ©riqueinadaptĂ©e d’un facteur hyperphosphaturiant, le FGF23, responsable d’une baisse de la rĂ©absorption tubulaire de phosphate etd’une diminution de la synthĂšse de calcitriol. La calcĂ©mie et la 25-OH-D sont normales ; la parathormone (PTH) est le plussouvent normale ou faiblement augmentĂ©e. Les phosphatases alcalines (PAL) sont Ă©levĂ©es chez les enfants, particuliĂšrementen pĂ©riode de forte croissance, et normales chez les adultes. Cette maladie dominante liĂ©e Ă  l’X est associĂ©e Ă  des mutationsdu gĂšne PHEX identifiĂ©es par sĂ©quençage chez 57 Ă  78 % des patients, ou Ă  de grands rĂ©arrangements de ce gĂšne chez 22 Ă 43 % des patients.Patients et mĂ©thodes : Le phĂ©notype clinique du cas index est limitĂ© Ă  un retard de croissance sans dĂ©formation des os longs nianomalie mĂ©taphysaire. L’analyse du gĂšne PHEX a consistĂ© en une Ă©tude des rĂ©gions codantes, des jonctions introns-exons etde la partie 3’UTR du gĂšne par sĂ©quençage haut-dĂ©bit et en une recherche de rĂ©arrangement par mĂ©thode Multiplex Ligationdependent Probe Amplification (MLPA). Une Ă©tude du transcrit sanguin a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par sĂ©quençage Sanger aprĂšs extractionde l’ARN du sang prĂ©levĂ© sur tube PAXGene Blood.RĂ©sultat : Le phĂ©notype biologique du cas index Ă©tait caractĂ©ristique, Ă  l’exception d’une absence d’élĂ©vation des PAL, enaccord avec la paucitĂ© des signes osseux. Aucune variation de sĂ©quence de PHEX n’a Ă©tĂ© identifiĂ©e par sĂ©quençage. La MLPAa montrĂ© une duplication incluant les exons 19 et 20 (hg19 chrX:g.[(22,239,764_22,244,622)_(22,245,641_22,263,498)dup]). LesĂ©quençage du transcrit mutant a rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence d’un exon 19 et d’un exon 20 surnumĂ©raires, sans dĂ©calage du cadre delecture d’aprĂšs les analyses in silico. Cette duplication a Ă©tĂ© identifiĂ©e chez plusieurs apparentĂ©s prĂ©sentant Ă©galement unphĂ©notype discret avec petite taille, douleurs osseuses, et AMI chez le frĂšre. Une duplication identique a Ă©tĂ© mise en Ă©videncedans un second cas index, appartenant Ă  la mĂȘme famille ; son pĂšre prĂ©sente une hypophosphatĂ©mie avec une tailleconservĂ©e.Conclusion : Nous rapportons une grande famille avec un nouveau variant de PHEX et un phĂ©notype modĂ©rĂ©d’hypophosphatĂ©mie liĂ©e Ă  l’X. Nous soulignons l’intĂ©rĂȘt de l’évaluation de la phosphatĂ©mie dans le bilan Ă©tiologique d’un retardde croissance. En l’absence de mutation dĂ©tectĂ©e par sĂ©quençage, une recherche des rĂ©arrangements de PHEX estnĂ©cessaire en cas de phĂ©notype biologique Ă©vocateur, mĂȘme en cas de phĂ©notype clinique discret

    Pregnancies and Gynecological Follow-Up after Solid Organ Transplantation: Experience of a Decade

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    In recent years, solid organ transplantations, such as kidney or lung grafts, have been performed worldwide with an improvement of quality of life under immunosuppressive therapy and an increase in life expectancy, allowing young women to consider childbearing. In the current study, we conduct a retrospective study in two French centers for kidney and lung transplantations to evaluate the rate and outcomes of pregnancies, contraception and gynecological monitoring for women under 40 years old who underwent solid organ transplantation. Among 210 women, progestin was the most widely used contraceptive method. Of the 210 women, 24 (11.4%) conceived 33 pregnancies of which 25 (75.8%) were planned with an immunosuppressant therapy switch. Of the 33 pregnancies, 7 miscarried (21.2%) and 21 (63.7%) resulted in a live birth with a high rate of pre-eclampsia (50%). No graft rejections were observed during pregnancies. Among the deliveries, 19 were premature (90.5%, mostly due to induced delivery) and the C-section rate was high (52.4%). No particular pathology was identified among newborns. We conclude that pregnancies following solid organ transplantation are feasible, and while they are at an increased risk of pre-eclampsia and prematurity, they should still be permitted with close surveillance by a multidisciplinary care team

    P544 : CaractĂ©risation d’une nouvelle duplication de PHEX dans une grande famille avec hypophosphatĂ©mie liĂ©e Ă  l’X

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    National audienceIntroduction : L’hypophosphatĂ©mie liĂ©e Ă  l’X est une tubulopathie rare dont le phĂ©notype comprend classiquement chez l’enfantun retard de croissance postnatal avec arcature des membres infĂ©rieurs (AMI), puis Ă  l’ñge adulte, une enthĂ©sopathie calcifianteet des abcĂšs dentaires aseptiques. Une surditĂ© de perception est Ă©galement dĂ©crite. Le phĂ©notype biologique est caractĂ©risĂ©par une hypophosphatĂ©mie avec absence d’élĂ©vation de la 1,25-(OH)2D (calcitriol), secondaire Ă  une concentration sĂ©riqueinadaptĂ©e d’un facteur hyperphosphaturiant, le FGF23, responsable d’une baisse de la rĂ©absorption tubulaire de phosphate etd’une diminution de la synthĂšse de calcitriol. La calcĂ©mie et la 25-OH-D sont normales ; la parathormone (PTH) est le plussouvent normale ou faiblement augmentĂ©e. Les phosphatases alcalines (PAL) sont Ă©levĂ©es chez les enfants, particuliĂšrementen pĂ©riode de forte croissance, et normales chez les adultes. Cette maladie dominante liĂ©e Ă  l’X est associĂ©e Ă  des mutationsdu gĂšne PHEX identifiĂ©es par sĂ©quençage chez 57 Ă  78 % des patients, ou Ă  de grands rĂ©arrangements de ce gĂšne chez 22 Ă 43 % des patients.Patients et mĂ©thodes : Le phĂ©notype clinique du cas index est limitĂ© Ă  un retard de croissance sans dĂ©formation des os longs nianomalie mĂ©taphysaire. L’analyse du gĂšne PHEX a consistĂ© en une Ă©tude des rĂ©gions codantes, des jonctions introns-exons etde la partie 3’UTR du gĂšne par sĂ©quençage haut-dĂ©bit et en une recherche de rĂ©arrangement par mĂ©thode Multiplex Ligationdependent Probe Amplification (MLPA). Une Ă©tude du transcrit sanguin a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par sĂ©quençage Sanger aprĂšs extractionde l’ARN du sang prĂ©levĂ© sur tube PAXGene Blood.RĂ©sultat : Le phĂ©notype biologique du cas index Ă©tait caractĂ©ristique, Ă  l’exception d’une absence d’élĂ©vation des PAL, enaccord avec la paucitĂ© des signes osseux. Aucune variation de sĂ©quence de PHEX n’a Ă©tĂ© identifiĂ©e par sĂ©quençage. La MLPAa montrĂ© une duplication incluant les exons 19 et 20 (hg19 chrX:g.[(22,239,764_22,244,622)_(22,245,641_22,263,498)dup]). LesĂ©quençage du transcrit mutant a rĂ©vĂ©lĂ© la prĂ©sence d’un exon 19 et d’un exon 20 surnumĂ©raires, sans dĂ©calage du cadre delecture d’aprĂšs les analyses in silico. Cette duplication a Ă©tĂ© identifiĂ©e chez plusieurs apparentĂ©s prĂ©sentant Ă©galement unphĂ©notype discret avec petite taille, douleurs osseuses, et AMI chez le frĂšre. Une duplication identique a Ă©tĂ© mise en Ă©videncedans un second cas index, appartenant Ă  la mĂȘme famille ; son pĂšre prĂ©sente une hypophosphatĂ©mie avec une tailleconservĂ©e.Conclusion : Nous rapportons une grande famille avec un nouveau variant de PHEX et un phĂ©notype modĂ©rĂ©d’hypophosphatĂ©mie liĂ©e Ă  l’X. Nous soulignons l’intĂ©rĂȘt de l’évaluation de la phosphatĂ©mie dans le bilan Ă©tiologique d’un retardde croissance. En l’absence de mutation dĂ©tectĂ©e par sĂ©quençage, une recherche des rĂ©arrangements de PHEX estnĂ©cessaire en cas de phĂ©notype biologique Ă©vocateur, mĂȘme en cas de phĂ©notype clinique discret

    Heterogenous Clinical Landscape in a Consanguineous Malonic Aciduria Family

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    Malonic aciduria is an extremely rare inborn error of metabolism due to malonyl-CoA decarboxylase deficiency. This enzyme is encoded by the MLYCD (Malonyl-CoA Decarboxylase) gene, and the disease has an autosomal recessive inheritance. Malonic aciduria is characterized by systemic clinical involvement, including neurologic and digestive symptoms, metabolic acidosis, hypoglycemia, failure to thrive, seizures, developmental delay, and cardiomyopathy. We describe here two index cases belonging to the same family that, despite an identical genotype, present very different clinical pictures. The first case is a boy with neonatal metabolic symptoms, abnormal brain MRI, and dilated cardiomyopathy. The second case, the cousin of the first patient in a consanguineous family, showed later symptoms, mainly with developmental delay. Both patients showed high levels of malonylcarnitine on acylcarnitine profiles and malonic acid on urinary organic acid chromatographies. The same homozygous pathogenic variant was identified, c.346C > T; p. (Gln116*). We also provide a comprehensive literature review of reported cases. A review of the literature yielded 52 cases described since 1984. The most common signs were developmental delay and cardiomyopathy. Increased levels of malonic acid and malonylcarnitine were constant. Presentations ranged from neonatal death to patients surviving past adolescence. These two cases and reported patients in the literature highlight the inter- and intrafamilial variability of malonic aciduria

    NGLY1 Deficiency: A Rare Newly Described Condition with a Typical Presentation

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    NGLY1 deficiency is the first recognized autosomal recessive disorder of N-linked deglycosylation (NGLY1-CDDG). This severe multisystemic disease is still poorly known and, to date, most cases have been diagnosed through whole exome or genome sequencing. The aim of this study is to provide the clinical, biochemical and molecular description of the first NGLY1-CDDG patient from France along with a literature review. The index case presented with developmental delay, acquired microcephaly, hypotonia, alacrimia, feeding difficulty, and dysmorphic features. Given the complex clinical picture and the multisystemic involvement, a trio-based exome sequencing was conducted and urine oligosaccharides were assessed using mass spectrometry. The exome sequencing revealed a novel variant in the NGLY1 gene in a homozygous state. NGLY1 deficiency was confirmed by the identification of the Neu5Ac1Hex1GlcNAc1-Asn oligosaccharide in the urine of the patient. Literature review revealed the association of some key clinical and biological features such as global developmental delay—hypertransaminasemia, movement disorders, feeding difficulties and alacrima/hypolacrima

    Identification of a novel splice site mutation in the SERAC1 gene responsible for the MEGDHEL syndrome

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    International audienceMEGDHEL is an autosomal recessive syndrome defined as 3-MEthylGlutaconic aciduria (3-MGA) with Deafness, Hepatopathy, Encephalopathy, and Leigh-like syndrome on magnetic resonance imaging, due to mutations in the SERAC1 (Serine Active Site Containing 1) gene, which plays a role in the mitochondrial cardiolipin metabolism
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