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    Situating Ontario's Colleges Between the American and European Models for Providing Opportunity for the Attainment of Baccalaureate Degrees in Applied Fields of Study

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    During the last third of the twentieth century, college sectors in many countries took on the role of expanding opportunities for baccalaureate degree attainment in applied fields of study. In many European countries, colleges came to constitute a parallel higher education sector that offered degree programs of an applied nature in contrast to the more academically oriented programs of the traditional university sector. Other jurisdictions, including some Canadian ones, followed the American approach, in which colleges facilitate degree attainment for students in occupational programs through transfer arrangements with universities. This article offers some possible reasons why the Ontario Government has chosen not to fully embrace the European model, even though the original vision for Ontario’s colleges was closer to that model to than to the American one.  Au cours du dernier tiers du 20e siècle, les rĂ©seaux collĂ©giaux de nombreux pays se sont donnĂ© comme mission d’accroĂ®tre les occasions d’obtention de baccalaurĂ©at dans des domaines d’études appliquĂ©es. Dans de nombreux pays d’Europe, les collèges ont progressivement constituĂ© un secteur parallèle d’enseignement supĂ©rieur offrant des programmes d’études appliquĂ©es menant Ă  un grade, Ă  l’inverse du secteur universitaire traditionnel, lequel favorise plutĂ´t les Ă©tudes thĂ©oriques. Dans d’autres juridictions,dont certaines au Canada, on a plutĂ´t suivi le modèle amĂ©ricain selon lequel les collèges facilitent l’obtention de grades dans des programmes axĂ©s sur les professions par le biais d’ententes de transfert avec les universitĂ©s. Le prĂ©sent article propose certaines raisons susceptibles d’expliquer pourquoi le gouvernement de l’Ontario a choisi de ne pas adopter entièrement le modèle europĂ©en, malgrĂ© le fait que la vision initiale des collèges de l’Ontario se rapprochait davantage de ce dernier que du modèle amĂ©ricain

    An Empirical Analysis of Substitution Between Engineers and Technicians in Canada

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    Les prévisions de la main-d'oeuvre pour l'orientation de l'enseignement n'a fait aucun cas de la possibilité de substitution entre des professions différentes. La plus grande partie des études théoriques et empiriques est fondée sur l'hypothèse que des professions très précises sont déterminées par la technologie. Les critiques s'en sont pris dernièrement à cette hypothèse de la rigidité technologique. En dépit de l'importance de cette assertion, très peu d'études empiriques et systématiques sur le sujet de la substitution de compétence ont été entreprises jusqu'à présent. Cette étude se veut une recherche bilatérale sur les données occupationnelles dans les provinces du Canada, particulièrement deux professions les ingénieurs et les techniciens scientifiques dont les programmes et les coûts de formation sont, pour la plupart, différents. Nous sommes cependant enclins à penser que ces deux classes de main-d'oeuvre très spécialisées peuvent être interverties, bien qu'il n'y ait pas d'évidence empirique le confirmant.LE CONCEPT DE SUBSTITUTION DE COMPÉTENCELa substitution de compétence signifie la substitution entre des genres de travail différents, déterminés par les qualifications, les études, l'entraînement et les caractéristiques du travailleur, etc. Pour fins d'analyse, on divise en deux classes la substitution de compétence. En premier lieu, la substitution fonctionnelle est celle qui se produit lorsque des techniques différentes de production exigent des fonctions différentes, impliquant des différences quant à l'éducation requise. L'autre genre de substitution, étant donné la nature des fonctions dictées par le travail et la technologie correspondante, est la substitution conditionnée par la formation, c'est-à-dire les antécédents académiques exigés pour occuper tel poste. Ces deux formes de substitution sont interreliées. Il arrive souvent que la substitution de gens ayant des qualifications académiques différentes implique une adaptation simultanée de la technologie. De plus, la substitution selon l'instruction peut demander une formation sur le lieu même de travail. Si cette formation exigée est considérable, ce processus sera beaucoup plus une mutation de catégorie pour une personne donnée qu'une substitution de compétence.QUESTIONS DE DÉFINITION DU TRAVAIL ET CLASSIFICATION DES TRAVAILLEURSLe fait que la compétence du technicien et de l'ingénieur puisse être acquise par l'expérience au travail même (parfois complétée par des études à temps partiel), cause des problèmes de définition sérieux. On s'interroge à savoir si ces catégories de compétence doivent se limiter à des qualifications officiellement reconnues, soit diplôme universitaire, diplôme d'école technique ou l'adhésion à une corporation professionnelle; ou si cette classe de techniciens doit comprendre tous les genscapables d'effectuer efficacement le travail en question. Ce problème se double du fait qu'il arrive souvent que les techniciens effectuent du travail considéré comme du travail d'ingénieur et peuvent même parfois diriger des ingénieurs; d'autre part, les ingénieurs peuvent consacrer beaucoup de leur temps à des tâches qui pourraient tout aussi bien être effectuées par des techniciens. De plus, les meilleurs cours de technologie peuvent former des techniciens plus qualifiés que les ingénieurs issus d'écoles de génie plus faibles.Les données analysées au cours de cette recherche sont celles du recensement de 1961 au Canada, et nous sommes enclins à mettre en doute la valeur des critères utilisés pour la catégorisation d'occupations. Il semble qu'un certain nombre de techniciens ont été comptés au nombre des ingénieurs et que l'ampleur de surestimation du nombre d'ingénieurs varie selon les provinces. Ainsi, plus du quart des ingénieurs varie selon les provinces. Ainsi, plus du quart des ingénieurs canadiens selon le recensement ne possèdent pas de diplôme universitaire, bien que seulement un faible pourcentage de ceux qui ont obtenu le statut d'ingénieur y soient parvenu sans diplôme.CONCLUSIONLa partie empirique de l'étude consiste en une analyse descriptive de la fluctuation du rapport des techniciens aux ingénieurs dans les provinces, suivie d'une évaluation économétrique de la substitution.Le Canada possède un des plus faibles rapports de techniciens à ingénieurs parmi les pays fortement industrialisés, bien que ce rapport soit plus grand que celui qui existe aux États-Unis. Il semble généralement que plus un pays est riche, moins il y a de techniciens par ingénieurs et cette relation vaut pour le niveau de prospérité parmi les provinces du Canada. La fluctuation considérable du rapport de techniciens par ingénieurs selon les régions nous permet de penser qu'il y a substitution. Cependant, l'évaluation de l'élasticité de substitution dans une fonction de production à plus de deux intrants est très difficile. Griliches 1 a proposé une méthode pour évaluer l'ampleur relative des différentes fluctuations de substitution et son approche de la demande dérivée a été utilisée au cours de notre étude. De plus, nous avons pu utiliser l'approche de Griliches afin d'évaluer une limite inférieure de l'élasticité de substitution entre techniciens et ingénieurs.L'élasticité de la substitution entre techniciens et ingénieurs semble plus considérable que celle entre techniciens ou ingénieurs et tout autre genre de travail et quelle est plus grande que zéro de façon significative. En fait, nous sommes en mesure de croire que cette élasticité est assez grande.Ces conclusions doivent être vues en prenant en considération la faible dimension de l'échantillonnage, les doutes sur la véracité des données du recensement et les éventuelles déviations causées par l'omission du facteur capital de l'analyse. Cependant même une grande déviation de ces facteurs ne pourrait modifier notre conclusion générale. Ces conclusions doivent être perçues dans l'optique de l'importance de cette substitution pour les centres de main-d'oeuvre, la planification de l'enseignement et en tenant compte du manque d'études empririques antérieures en ce domaine. Nous espérons que cette tentative rudimentaire stimulera l'intérêt pour cette question à l'avenir.1 GRILICHES, Zvi, « Notes on the Role of Education in Production Functions and Growth Accounting »,Conference on Education and Income, Madison, Wisconsin, nov.15-18, 1968.The author analyzes substitution between engineers and technicians through the application of a derived demand equation model to 1961 Census data and concludes that there is considerable substitution between these groups. The conclusion is qualified by noting certain weaknesses of the data. The results should be viewed in the context of the importance of substitution for manpower and educational planning and the lack of empirical study to date

    Will High Technology Save Higher Education From Decline?

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    The University and Manpower Planning: A Re-Examination of the Issues in the Light of Changing Economic Conditions and New Developments in Labour Market Information

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    The search for effective public policy approaches for relating higher education to the needs of the labour market was a subject of much attention in the 1960s and early 1970s, and the verdict was largely against centralized comprehensive manpower planning. This paper re-examines the role of manpower planning in the university sector, in light of new economic imperatives and new data production initiatives by Employment and Immigration Canada. It concludes by rejecting what is conventionally referred to as manpower planning, and offering, instead, a set of guidelines for improving the linkage between universities and the labour market within the framework of existing institutional and policy structures.On s'est beaucoup préoccupé pendant les années 60 et au début des années 70 de trouver des politiques efficaces pour mieux adapter le monde de l'éducation supérieure aux besoins du marché du travail; à cette époque on s'est prononcé en grande partie contre une planification centralisée et globale de l'emploi. Cet article réexamine le rôle de la planification de l'emploi dans le secteur universitaire à la lumière des nouveaux impératifs économiques et des nouvelles initiatives de pro-duction de données de la part d'Emploi et Immigration Canada. L'auteur en arrive à la conclusion qu'il faut rejeter ce que l'on appelle communément la planifica-tion de l'emploi pour offrir à la place un ensemble de directives pour améliorer les liens entre les universités et le marché du travail dans le cadre des structures politiques et institutionnelles existantes

    Higher Education into the 1990's: New Dimensions

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    The Paradox of Unemployment and Job Vacancies: Reply

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    Faculty Unionization and Salary Differentials in Ontario Universities

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    This paper explores the impact of unionization on salary differentials among Ontario universities by comparing the trends in average salaries between those institutions which have certified bargaining units and those which do not. The principal time period considered is from 1975, when the first Ontario university became certified, to 1983, three years after the most recent faculty association to become certified did so. The age-adjusted average salary increase for the unionized institutions was found to be only about two per cent greater than for the nonunionized group. As well, other data presented led to the conclusion that unionization has not had a significant impact upon relative salary structures in Ontario universities. This conclusion is qualified by noting that certification may not be an effective indicator of unionization, that the presence of unions in some universities may have influenced the salary behaviour of the nonunionized institutions, and that the potential influence of faculty unions was constrained by wage controls and funding limits during the period under investigation.Cet article explore l'impact de la syndicalisation sur les différences salariales parmi les universités ontariennes en comparant les tendances dans les salaires moyens entre les institutions où les professeurs sont syndiqués et celles où ils ne le sont pas. L'étude porte sur la période de temps allant de 1975, année où la première université ontarienne se syndicalisa, à 1983, soit trois ans après que la dernière université à se syndicaliser le fit. L'étude montre que la hausse salariale moyenne (ajustée pour l'âge) dans les institutions syndicalisées n'est supérieure que de deux pour cent à celle des groupes non-syndiqués. Par ailleurs, d'autres données permettent de conclure que la syndicalisation n'a pas eu d'impact significatif sur les structures salariales relatives dans les universités ontariennes. On doit cependant nuancer cette conclusion en notant que la syndicalisation ne traduit pas forcément un syndicalisme revendicatif, que la présence de syndicats dans certaines universités a pu influencer le comportement salarial des institu-tions non-syndiquées, et que l'influence potentielle des syndicats professoraux a été limitée par les contrôles de salaire et les contraintes budgétaires en vigueur pendant la période à l'étude

    Arrangements for Coordination Between University and College Sectors in Canadian Provinces

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    This paper reports the results of a study of provincial level arrangements for coordination of planning and operations between university and college sectors in Canada. The data are drawn from a survey of senior government and sector officials in which respondents were asked to describe existing arrangements for coordination and to comment upon the importance attached to, and priority issues for, coordination; characteristics of effective structures for coordination; and their satisfaction with existing arrangements. The findings indicate that inter-sector coordination is perceived as an important issue; that coordination structures are most developed in the provinces in which there is the strongest mandate for articulation between sectors; and that efforts are under way in most provinces to refine and improve structures for inter-sector coordination.Cet article pre'sente les résultats d'une étude sur les modes de coordination, à l'échelle provinciale, de la planification et du fonctionnement intersectoriels des universités et des collèges au Canada. Les informations utilisées pour les fins de cette analyse ont été obtenues à partir d'une enquête effectuée auprès des hauts fonctionnaires des gouvernements provinciaux et auprès des institutions d'enseignement postsecondaire. L'objet de cette enquête a porté sur les modes de coordination en place, sur l'évaluation de l'importance attribuée à ces activités, sur les questions prioritaires nécessitant la coordination, sur les caractéristiques des structures de coordination qui s'avèrent les plus efficaces, et enfin sur le niveau de satisfaction en regard des structures existantes. Les résultats de l'enquête indiquent qu'on attache généralement une grande importance aux structures de coordination intersectorielles; que les provinces possédant les structures les plus développées sont celles ayant établi un mandat clair de coordination; et enfin, que toutes les provinces sont déjà engagées dans un processus qui vise à développer et à améliorer les structures existantes
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