10 research outputs found

    Hellegouarc’h-Bryce Anne et Williams Heather (dir.), Regards croisés sur la Bretagne et le pays de Galles/Cross-Cultural Essays on Wales and Brittany

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    Le Centre for Advanced Welsh and Celtic Studies (CAWCS) et le Centre de recherche bretonne et celtique se sont associés pour nous faire partager ces Regards croisés sur la Bretagne et le pays de Galles. Des journées d’études tenues dans les deux pays ont été retenues treize contributions, signées de chercheurs gallois (cinq) et bretons (huit). Quatre chapitres organisent ce panorama varié : « Trajectoires médiévales », « Paysage et patrimoine », « D’une langue à l’autre », « Guerre et paix »...

    Les Verts bretons à l’heure des alternances

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    Juin 1984 : la liste Les Verts-Europe-Écologie recueille 3,41 % des voix (49347) en Bretagne. Avril 1988 : le candidat Vert Antoine Waechter remporte 4,21 % des suffrages (93224) sur les cinq départements. Ce petit 0,8 point d’écart résume une grande partie de l’évolution des Verts bretons en quatre ans. Une progression absolue d’abord : le résultat de juin 1984 est en effet un échec cuisant, alors que le mode de scrutin proportionnel et l’impopularité du gouvernement ouvraient une rare fenêt..

    La structuration partisane de l'Ă©cologie politique : une comparaison Bretagne-Pays de Galles (1974-1995)

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    This thesis analyses the structuring of green political parties from a comparative perspective and at a regional (sub-national) scale, from 1974 to 1995. We study five dimensions of this process: organisational structuring, evolution of cleavages with other political parties, electoral and strategic evolutions, careers of activists, and media coverage (including a study of green media). Our research highlights several processes taking place at regional and local levels which have a decisive influence on the national scale (e. g. the crucial part played by regional federations in the unification of LesVerts in 1984 and early strategic evolutions at a local level) as well as the regional impact of dynamics developing at the European level, above all after the formation of a Green group in the European Parliament in 1984. In both regions, the Green parties are shaped first of all by the cleavages opposing (or relating) them to other parties and by the careers of their activists, two factors from which also stem serious internal conflicts. In Brittany, the impact of May 1968 followed by a successful movement against nuclear power have contributed to the transformation of the green movement into apolitical force but Les Verts have then remained very fragile as an organisation, despite significant electoral gains from 1989 onwards. In Wales, the green movement as a specific force is weakened by the strength of the regionalist movement, the opposition to nuclear weapons from many Labour Party activists and the fact that many Green Party activists in Wales are newcomers from England. The Wales Green Party thus obtains low electoral results but nevertheless succeeds in making its campaigns and activism durable.Nous analysons dans cette thèse le processus de structuration d'organisations politiques écologistes, le Green Party et les Verts, de manière comparative et à l'échelle régionale, sur la période 1974-1995. Nous étudions cinq dimensions de ce processus : structuration organisationnelle, évolution des clivages avec les autres formations politiques, évolutions électorales et stratégiques, parcours militants et médiatisation des écologistes. Nous mettons en évidence plusieurs processus se jouant à l'échelle régionale et locale et leur influence décisive sur l'échelle nationale (rôle moteur des fédérations régionales dans l'unification des Verts français, évolutions stratégiques locales) mais également l'impactrécurrent à l'échelle locale de dynamiques opérant à l'échelle européenne, surtout à partir de la formation d'un groupe écologiste au Parlement européen à partir de 1984. Dans les deux régions, les caractéristiques des partis Verts sont déterminées en premier lieu par la structure des clivages qui les opposent (ou apparentent) aux autres partis politiques ainsi que les parcours militants de leurs militants, deux facteurs qui donnent également lieu à de graves conflits internes. En Bretagne, les événements de mai 1968 puis un mouvement anti-nucléaire puissant contribuent à la structuration d'une famille politique consistante mais les Verts restent très fragiles sur le plan organisationnel, malgré une implantation électorale significative surtout à partir de 1989. Au Pays de Galles, le développement d'un mouvement écologiste autonome est entravée par la puissance du mouvement régionaliste et la présence au sein du parti travailliste de nombreux opposants à l'armement nucléaire, et le fait qu'une partie significative des militants du Green Party soient des nouveaux arrivants originaires d'Angleterre. Le Wales Green Party recueille de ce fait des résultats électoraux très faibles mais parvient à pérenniser son organisation et ses activités

    The structuring of political ecology into political parties : a comparison between Brittany and Wales

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    Nous analysons dans cette thèse le processus de structuration d'organisations politiques écologistes, le Green Party et les Verts, de manière comparative et à l'échelle régionale, sur la période 1974-1995. Nous étudions cinq dimensions de ce processus : structuration organisationnelle, évolution des clivages avec les autres formations politiques, évolutions électorales et stratégiques, parcours militants et médiatisation des écologistes. Nous mettons en évidence plusieurs processus se jouant à l'échelle régionale et locale et leur influence décisive sur l'échelle nationale (rôle moteur des fédérations régionales dans l'unification des Verts français, évolutions stratégiques locales) mais également l'impactrécurrent à l'échelle locale de dynamiques opérant à l'échelle européenne, surtout à partir de la formation d'un groupe écologiste au Parlement européen à partir de 1984. Dans les deux régions, les caractéristiques des partis Verts sont déterminées en premier lieu par la structure des clivages qui les opposent (ou apparentent) aux autres partis politiques ainsi que les parcours militants de leurs militants, deux facteurs qui donnent également lieu à de graves conflits internes. En Bretagne, les événements de mai 1968 puis un mouvement anti-nucléaire puissant contribuent à la structuration d'une famille politique consistante mais les Verts restent très fragiles sur le plan organisationnel, malgré une implantation électorale significative surtout à partir de 1989. Au Pays de Galles, le développement d'un mouvement écologiste autonome est entravée par la puissance du mouvement régionaliste et la présence au sein du parti travailliste de nombreux opposants à l'armement nucléaire, et le fait qu'une partie significative des militants du Green Party soient des nouveaux arrivants originaires d'Angleterre. Le Wales Green Party recueille de ce fait des résultats électoraux très faibles mais parvient à pérenniser son organisation et ses activités.This thesis analyses the structuring of green political parties from a comparative perspective and at a regional (sub-national) scale, from 1974 to 1995. We study five dimensions of this process: organisational structuring, evolution of cleavages with other political parties, electoral and strategic evolutions, careers of activists, and media coverage (including a study of green media). Our research highlights several processes taking place at regional and local levels which have a decisive influence on the national scale (e. g. the crucial part played by regional federations in the unification of LesVerts in 1984 and early strategic evolutions at a local level) as well as the regional impact of dynamics developing at the European level, above all after the formation of a Green group in the European Parliament in 1984. In both regions, the Green parties are shaped first of all by the cleavages opposing (or relating) them to other parties and by the careers of their activists, two factors from which also stem serious internal conflicts. In Brittany, the impact of May 1968 followed by a successful movement against nuclear power have contributed to the transformation of the green movement into apolitical force but Les Verts have then remained very fragile as an organisation, despite significant electoral gains from 1989 onwards. In Wales, the green movement as a specific force is weakened by the strength of the regionalist movement, the opposition to nuclear weapons from many Labour Party activists and the fact that many Green Party activists in Wales are newcomers from England. The Wales Green Party thus obtains low electoral results but nevertheless succeeds in making its campaigns and activism durable

    La nostalgie du futur : les événements chiliens dans la presse espagnole anti-franquiste (1970-1977)

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    L’Unité populaire (UP) chilienne et son renversement en septembre 1973 intervinrent dans un contexte politique bien particulier en Espagne. La dictature franquiste était encore solidement en place mais l’opposition, légale comme illégale, se renforçait progressivement ; l’âge avancé de Francisco Franco permettait d’espérer un changement de régime à courte échéance. Les partis politiques restant interdits en Espagne jusqu’en 1977, la presse constitue une source privilégiée pour l’étude de l’op..

    Les années Mitterrand, 1984-1988

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    Les années 1984-1988. sont à tous égards décisives car elles virent le premier président socialiste de la Ve République renoncer à son programme de 1981. L’angle de vue choisi est ici volontairement régional pour contribuer, par une approche décentrée des pôles de décision parisiens, à une meilleure compréhension des événements politiques, économiques, sociaux et culturels de la période considérée. Au départ du projet, le constat que l’année 1986 vit se tenir sur tout le territoire national, DOM inclus, les premières élections régionales au suffrage universel direct. Occasion évidente de prendre la mesure des rapports de forces politiques différenciés d’une région à l’autre dans un pays souvent réputé a priori – mais à tort – comme unifié par près de deux siècles de « jacobinisme ». Plus largement, il s’est agi d’observer les transformations sociales et culturelles, les douloureuses mutations économiques et les évolutions partisanes de grande ampleur d’une façon territorialisée. En partant du principe – qui a été vérifié, décrypté et pondéré – que la crise de la sidérurgie ne signifie pas la même chose et n’est pas vécue de la même manière à Paris et à Longwy, que les mobilisations pour « l’école libre » diffèrent d’une région à l’autre, que « l’alternance », mot lancé par Valéry Giscard d’Estaing en 1978, ne recouvre pas les mêmes réalités quotidiennes au niveau national et aux divers échelons des pouvoirs locaux

    La Bretagne en portrait(s) de groupe

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    La méthode prosopographique qui guide cet ouvrage se trouve actuellement au cœur du renouvellement des travaux en histoire politique et en histoire sociale. Méthode ou outil, elle permet de passer d'une approche biographique à des portraits collectifs, en effectuant des allers-retours entre les trajectoires individuelles et les trajectoires collectives. La vingtaine d'enquêtes prosopographiques réunies dans cet ouvrage se concentre sur un territoire à forte identité : la Bretagne à cinq départements (Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Atlantique, Morbihan), territoire qui se distingue d'autres ensembles régionaux par la résurgence des réflexes et cultures politiques les plus ancrés, les comportements politiques, les filières syndicales, les mutations du territoire. Leurs évolutions, inflexions et logiques sont similaires. Appliquer la méthode prosopographique à l'étude des élites (politiques, religieuses...) et aux univers militants paraît donc se justifier pleinement. De l'arc des cultures politiques (membres de la Convention, parlementaires gaullistes, socialistes, communistes...) aux « cadres de la société bretonne », en passant par une plongée au cœur des mondes militants (fouriéristes, anarchistes, militants syndicaux, féministes), cet ouvrage réunit en portraits ces divers groupes, de la fin du xviiie siècle à la fin du xxe siècle

    Le 11 septembre chilien

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    Au Chili, quarante ans après, les échos dissonants du coup d’État civilo-militaire de 1973 résonnent toujours. L’ambition de cet ouvrage consiste à explorer tout un pan de la réalité chilienne, de fond en comble traversé par ces contradictions majeures. En replaçant les phénomènes sur la durée, il porte le regard sur la très singulière transition politique made in Chile, avec ses nombreuses ambivalences et ses énigmes persistantes
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