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    Composantes d’efficacité des programmes de traitement communautaires destinés aux personnes souffrant de désordres mentaux

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    Les programmes communautaires visent à aider les bénéficiaires à s'intégrer de façon permanente au sein de la collectivité. Pour ce faire, ces programmes doivent être constitués de multiples composantes qui visent à réduire ou à éliminer les difficultés présentées par ces personnes. Ces composantes sont : des chimiothérapies; des interventions visant à encourager une prise régulière des médicaments jugés nécessaires; les mécanismes de formation susceptibles d'aider tant le personnel que les patients à évaluer la symptomatologie; une relation stable; des mécanismes permettant d'inculquer aux patients les aptitudes sociales dont ils ont besoin; des programmes de formation professionnelle visant à permettre aux patients de se trouver un emploi ou d'exercer une activité significative; des mécanismes de formation visant à enseigner aux patients les aptitudes pouvant les aider à faire face au stress et à résoudre leurs problèmes; des interventions destinées à les aider à réduire leur consommation d'alcool; des milieux résidentiel, social et communautaire propices à l'amélioration de l'état des patients, afin que ceux-ci puissent accomplir des progrès soutenus et durables.Community programmes are designed to help clients establish themselves permanently in the community to succeed, these programmes must include several treatment components each addressing a specific problem presented by the clients. These components include : drug therapy, an intervention to encourage clients to take medications as prescribed ; an intervention to train staff and clients to evaluate symptoms aetiology ; a stable relationship ; social skills training ; vocational training or an intervention which aims to help clients participate regularly in an activity of their choice ; stress innoculation ; problem solving ; an intervention to reduce the use of alcohol ; residences which will provide support to the clients

    Synthèse des connaissances sur les facteurs de protection liés à la délinquance

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    La plupart des enfants et des adolescents qui commettent des actes délinquants ne persistent pas dans la criminalité une fois à l’âge adulte. Ainsi, on conçoit qu’il y a dans l’environnement immédiat des facteurs qui protègent les enfants et les adolescents à risque. Or, la documentation sur les facteurs de protection montre des lacunes. Notamment, très peu d’études nous renseignent sur les fondements conceptuels et méthodologiques qui encadrent l’examen de ces facteurs. Cet article synthétise les connaissances sur la base de travaux empiriques sur les facteurs de protection associés aux comportements antisociaux et criminels et propose d’examiner les considérations conceptuelles, méthodologiques et les limites des études sélectionnées susceptibles d’influencer les facteurs découverts. Les résultats montrent qu’un grand nombre de facteurs de protection ont été identifiés. Le manque d’uniformité dans les résultats reflète le caractère exploratoire des études, mais aussi la quasi-absence de validation des facteurs découverts. Parmi les questions méthodologiques abordées, l’importance des caractéristiques de la population est mise en évidence. Sur la base de nos résultats, des pistes de recherche sont proposées, notamment de considérer l’hétérogénéité des populations qui affichent des risques élevés de criminalité à l’âge adulte. Les connaissances sur des facteurs de protection sont nécessaires pour éclairer les décisions politiques concernant l’investissement dans les programmes visant à prévenir la criminalité dès la petite enfance

    A comprehensive assessment of personality traits and psychosocial functioning in parents with bipolar disorder and their intimate partners

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    Background: Individuals with bipolar disorder (BD) often possess maladaptive traits and present with various difficulties in psychosocial functioning. However, little is known about the intimate partners of adults with bipolar disorder (BD) and how mental illnesses other than BD within couples may further complicate the picture. Such knowledge is needed to inform both couple and family interventions. Methods: Participants were parents whose children were enrolled in a prospective study: 55 with BD and their partners, and 47 healthy control couples. All completed diagnostic interviews, and questionnaires describing personality traits, negative life events, coping skills, social support, marital adjustment and inter-partner verbal aggression. Parents with BD and healthy control parents were compared, as were the intimate partners. A series of exploratory analyses focused on the average measures within couples, with and without BD, and took account of comorbid personality disorders among those with BD and major depressive disorder among their partners. Results: Intimate partners of adults with BD, relative to healthy control partners, presented with more mental disorders, higher neuroticism, lower extraversion, more emotion-focused coping, smaller social networks, less satisfaction with their social networks, and little, satisfying social contact. Additionally, they reported less consensus and satisfaction in their marital relationships, and engaged in more verbal aggression towards their partners. Participants with BD showed similar, more extreme, characteristics. Marital distress and verbal aggression were greatest among couples with an adult having BD and a comorbid personality disorder or a partner with major depressive disorder. Conclusion: This study contributes to the literature by demonstrating that both parents with BD and their intimate partners exhibit high levels of mental illness, maladaptive personality traits and psychosocial difficulties, thus limiting their partners’ ability to provide support and stability in the these high risk families. Moreover, mental illnesses other than BD may contribute to marital problems within couples. Some statistical analyses, particularly those involving comorbid conditions, were under-powered in this study. As clinical implications, the current study suggests that both individuals with BD and their partners could benefit from interventions aimed at lowering emotionality and verbal aggression, and increasing social support and effective coping skills

    De l’agressivité à la maternité. Étude longitudinale sur 30 ans auprès de filles agressives devenues mères : trajectoires de leur agressivité durant l’enfance, indicateurs de leurs caractéristiques parentales et développement de leurs enfants

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    L’agressivité chez les filles tend à ne pas se manifester de la même façon que chez les garçons ; de plus, elle suit une trajectoire longitudinale particulière. Les filles agressives envers leurs pairs ne se caractérisent pas tant par leurs manifestations de délinquance et de criminalité ; elles s’orientent plutôt vers une trajectoire de troubles sociaux et de santé mentale qui, à terme, compromet leur avenir scolaire, social et professionnel, de même que leur état de santé physique. Les compétences parentales des filles agressives, de même que le fonctionnement de leur famille, peuvent aussi être affectées ; dans ce cas, c’est la socialisation, la santé et le développement de toute une nouvelle génération d’enfants qui sont menacés. La Concordia Longitudinal Risk Project (Enquête longitudinale sur les risques, Université Concordia) suit un échantillon intergénérationnel de 1 770 sujets vivant à Montréal, dont un sous-échantillon de plus de 200 filles dites très agressives, et le compare avec un échantillon de garçons agressifs et un groupe témoin composé d’enfants des deux sexes. Les participants sont suivis de l’enfance à l’âge adulte sur une période de 30 ans. Le présent article décrit les trajectoires à long terme des filles agressives et les conséquences de cette agressivité sur une large variété d’éléments psychosociaux et de santé comme la maternité et la transmission des risques à la prochaine génération. Plus particulièrement, nous souhaitons : (1) établir les trajectoires des filles qui mènent de l’agressivité dans l’enfance au développement négatif à l’âge adulte, (2) établir les indicateurs de santé et les facteurs physiologiques connexes qui comportent des risques pour les filles agressives et leurs enfants et (3) évaluer comment l’agressivité à l’enfance se répercute sur le rôle maternel et le développement de la prochaine génération. Enfin, les retombées de nos conclusions seront discutées.Childhood aggression in girls may take different forms and follow different longitudinal trajectories from those typical of aggressive boys. Even when overt delinquency and criminality are avoided, girls who are aggressive towards their peers may follow a life course involving continuing social and mental health problems. From a longterm perspective, academic, social, health, and occupational achievement are likely to be negatively affected. Family functioning and parenting abilities may also be compromised, placing the offspring of these girls, a subsequent generation, at risk for social, health, and developmental problems. The Concordia Longitudinal Risk Project, which follows an intergenerational sample of 1770 inner-city Montrealers, includes a sub-sample of over 200 highly aggressive girls, with comparison groups of aggressive boys and normative children of both genders. Participants have been followed over a 30-year period, from childhood into adulthood. The present paper describes the long-term trajectories and sequelae of girlhood aggression in the context of a broad range of negative psychosocial and health outcomes, including parenting and the inter generational transfer of risk to offspring. More specifically, (1) trajectories by which childhood aggression places girls at risk for negative developmental outcomes are outlined, (2) health behaviours and physiological correlates that signify risk to aggressive girls and their offspring are delineated, and (3) pathways through which girlhood aggression influences parenting and offspring development are elucidated. Implications of these findings are discussed

    Le nouveau défi des services destinés aux personnes présentant un premier épisode de psychose : intégrer des interventions pour prévenir et réduire les agressions physiques

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    Objectif Les services de santé mentale destinés aux personnes présentant un Premier Épisode de Psychose (PEP) proposent des interventions spécialisées qui ont démontré leur efficacité sur l’évolution psychopathologique des personnes suivies, mais ils n’intègrent pas encore dans leurs programmes de traitement des interventions pour prévenir les Agressions Physiques (AP). Cet article présente les résultats d’études afin d’inciter ces services à évaluer le risque d’AP et à intervenir rapidement pour prévenir ces comportements, à côté du traitement des troubles psychotiques.Méthode Cet article présente une recension narrative des écrits scientifiques. Il est basé sur des publications en français et anglais, rapportant des études, revues et méta-analyses portant sur les antécédents, corrélats et traitements efficaces des AP et de la criminalité chez les personnes présentant un trouble mental grave, une schizophrénie, ou un premier épisode de psychose.Résultats La recension des écrits scientifiques confirme que les personnes développant ou présentant une schizophrénie montrent un risque élevé d’APs de criminalité, particulièrement d’homicide, comparativement à la population générale. Approximativement un tiers des patients présente des APs avant un PEP. Un premier sous-groupe de personnes, qui présente le plus haut taux d’APs et de criminalité, a des antécédents de troubles des conduites dans l’enfance. Un deuxième sous-groupe de personnes débute les APs avant le PEP, au fur et à mesure que l’anxiété et les symptômes positifs augmentent. L’association entre symptômes psychotiques positifs et AP varie selon la phase de la maladie et l’âge de début des APs. De plus, d’autres facteurs tels que l’abus de substances (notamment la consommation de cannabis), les difficultés à reconnaître les émotions sur le visage d’autrui, l’impulsivité et la victimisation physique sont associés aux APs. À côté des interventions qui ont montré leur efficacité pour la prise en charge des troubles psychotiques et des habiletés sociales, des programmes de traitement conçus pour prévenir les APs, les comportements antisociaux et les facteurs associés apparaissent nécessaires, ainsi que des interventions visant à réduire les victimisationsqui favorisent les APs.Conclusion Les travaux de recherche ont montré l’existence de différents profils de patients et des facteurs liés aux APs qui pourraient être identifiés lors d’un PEP. Ainsi, les services qui accompagnent les personnes présentant un PEP pourraient jouer un rôle important en prévenant les APs. Pour ce faire, il conviendrait d’intervenir simultanément sur les troubles psychotiques et les APs. Différents défis à l’implantation de ces interventions doivent être relevés : le premier est de convaincre les équipes de l’intérêt de ces pratiques pour prévenir les agressions, et le second est d’amener les patients qui ont le plus besoin de ces interventions à y participer. Travailler la motivation et l’adhésion des patients aux interventions demeure un défi important.Objective Mental health services for persons presenting a first episode of psychosis include specialized interventions that are effective in treating psychosis, but they do not include treatments that prevent aggressive behaviour (AB). This article presents the results of studies in an effort to incite these services to evaluate the risk of AB and to intervene rapidly to prevent these behaviours as well as treating the psychotic disorder.Method This article presents a narrative review of the scientific studies. We have reviewed publications in French and English reporting studies, reviews, and meta-analyses focused on the antecedents, correlates, and effective treatments for AB and criminality of persons described as presenting severe mental disorder, schizophrenia, or a first episode of psychosis.Results The review of scientific studies confirms that persons developing or presenting schizophrenia are at increased risk to engage in AB, crime, and homicide relative to the general population. Before a first episode of psychosis approximately one third of patients display AB. One subgroup of these persons, those who present the highest risk of AB and criminality, have a history of conduct disorder since childhood. Another subgroup who also begin engaging in AB before a first episode of psychosis display AB as anxiety and positive symptoms increase. The association between positive psychotic symptoms and AB varies according to the phase of illness and the age of onset of AB. Further, other factors such as substance misuse (especially cannabis use), difficulty in recognizing emotions in the faces of others, impulsivity, and physical victimization are related to AB. In addition to effective treatments for psychosis and social skill training, treatment programs aimed at preventing AB and antisocial behaviours, and the associated factors are needed, as well as interventions that aim to reduce victimization.Conclusion The extant literature identifies different profiles of patients and factors associated with AB that can be identified at a first episode of psychosis. Consequently, first episode services could play an important role in preventing AB. To do this, they would need to simultaneously treat the psychosis and the AB. The implementation of such treatments would involve challenges such as convincing treatment teams of the benefits of such an approach and convincing patients needing these treatments to comply. Increasing patients’ motivation and compliance remains an important challenge

    L'échelle de psychopathie de Hare : validation de la version française

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    Coté Gilles, Hodgins Sheilagh. L'échelle de psychopathie de Hare : validation de la version française. In: Bulletin de psychologie, tome 45 n°404, 1991. pp. 14-20
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