31 research outputs found

    Hommage Ă  Isabel Boussard-Decaris

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    Isabel Boussard-Decaris nous a quittés le 24 mars 2006. Nous n’oublierons pas cette personnalité attachante dont les facettes apparaissaient une fois tombée la réserve dressée par sa timidité. Sa générosité était précieuse pour ses collègues qui trouvaient toujours auprès d’elle écoute, avis et conseils. Son humour surprenait par sa capacité à faire sourire les choses, les gens et les situations. Son profond goût des choses de l’esprit et de l’art en faisait une intellectuelle qui savait pren..

    Economie Rurale

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    The author traces back the development of agricultural economics in France through his own personal history, first as a young executive in a newly established research center, then, latter on, as a political advisor of the ministry of agriculture. He tells his disarray in face of the paucity of available statistical figures, and of the narrow mindedness of the agricultural though during the fourties and the fifties. He explains how, with a few other young colleagues, he rediscovered the old debate on the legitimacy of the individual farm. He criticizes the exagerate importance of normative works, which, too often, are not based on a comprehensive economic analysis. Finaly, he evokes his implication in contemporary problems, especially, the definition of the role of the state in a market agricultural economy, a problem which is the key issue in the present Uruguay round GATT négociations.L'auteur retrace l'évolution de l'économie rurale en France dans les trente dernières années à partir de sa propre expérience de jeune chercheur devenu avec l'âge un conseiller du Prince : désarroi devant l'étroitesse de la problématique des années 40-50 et aussi devant la pauvreté des renseignements statistiques disponibles à l'époque : redécouverte du débat sur la légitimité de l'exploitation individuelle, critique de l'importance exagérée attribuée aux travaux normatifs, ne faisant pas assez de place à l'analyse ; et implication dans les problèmes contemporains, en particulier le rôle de l'Etat dans la gestion de l'économie de l'agriculture, que l'on retrouve en particulier dans les négociations du GATT.Servolin C. Economie Rurale. In: Économie rurale. N°200, 1990. pp. 17-20

    Le libre-Ă©change dans l'agriculture (entre le mythe et la pratique)

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    NANTERRE-BU PARIS10 (920502102) / SudocSudocFranceF

    Le statut juridique du paysan. Du Code civil à la tutelle réglementaire

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    Le régime juridique auquel est soumis le secteur agricole constitue un cas particulier de la dualité qui caractérise le droit de la vie économique dans les sociétés contemporaines. En effet , la production agricole restant presque exclusivement le domaine de l'exploitation individuelle, elle se voit sans difficultés appliquer le droit civil. Mais simultanément elle est enserrée dans un réseau de plus en plus dense de prescriptions réglementaires. L'interprétation des contradictions du statut du producteur agricole devrait permettre d'apporter des éléments pour expliquer l'évolution générale du droit dans nos sociétés.Nallet Henri, Servolin Claude. Le statut juridique du paysan. Du Code civil à la tutelle réglementaire. In: Sociologie du travail, 23ᵉ année n°1, Janvier-mars 1981. Sociologie et justice, sous la direction de Catherine Ballé et Jacques Commaille. pp. 14-26

    Le problème foncier : propriété du sol et entreprise agricole

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    Gervais Michel, Servolin C. Le problème foncier : propriété du sol et entreprise agricole. In: Économie rurale. N°66, 1965. pp. 25-30

    Troubles de la glycoregulation chez les patients infectés par le VIH suivis dans un hôpital de la région parisienne (prévalence et prise en charge)

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    CAEN-BU MĂ©decine pharmacie (141182102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Le « productivisme » : une interprétation économique

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    National audienceAlthough the word « productivism » is deprived of any precise meaning, it conveys the idea of agricultural systems oriented toward technical feat, harmful for environment, and unable to supply the “amenities” often expected from agriculture. For these reasons, public opinion tends to consider current agricultural processes as detrimental, and call for more traditional patterns, often urging farmers to adopt “less efficient” but “more desirable” techniques. Yet, in pure economic theory, it is impossible to state that either intensive (“productivist”) or, conversely “traditional” techniques are inefficient, although of course efficient does not necessarily mean desirable. In effect, during the 50’s, out of the second world war, anything which moved the food system away of famine looked excellent. Thus, at that time, price and policy messages were orienting farmers in the direction of increased production. With the help of research, French and European farmers efficiently responded to social demand expressions. Very soon, however, it became evident that the corresponding evolution of farming systems may lead to difficulties. Researchers were among the first to call for a reorientation, as soon as in the late 70’s. Unfortunately, policymakers were not aware of the problem. Nowadays, it is clear that the reasons which used to justify productivism are vanishing. Different orientations should therefore be sought for in farming techniques. It does not mean coming back to “the good old time”, in particular because true “traditional” techniques would not allow for a satisfactory production level, even tacking in account the present situation of “overproduction” in some of the agricultural sub branches. In addition, tacking care of environment and other sorts of amenities implies the development of radically new techniques, for, in this respect, old traditional are not necessarily more suitable than current “productivist” methods. Thus, additional research efforts are necessary. They should not be smaller than those which allowed us to escape the threat of famine.Quoique le mot « productivisme » ne désigne rien de très précis, il est utilisé depuis longtemps pour indiquer une dérive des systèmes de production agricoles vers la performance technique, sans beaucoup d’égard pour les considérations économiques élémentaires. Il est vrai que les messages transmis par les prix et la politique agricole dans les années 50 à 80 encourageaient cette dérive. Cela correspondait à la demande sociale de l’époque, et il y avait de bonnes raisons pour cela. Aujourd’hui, ces raisons ont disparu, et il faut donc s’orienter dans d’autres directions. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut revenir « au bon vieux temps ». Au contraire, la prise en compte des besoins nouveaux concernant l’environnement et les aménités de toute sorte implique un effort de recherche au moins égal à celui qui nous a permis de sortir de la crainte de la famine
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