11 research outputs found

    Drinking Water and Potential Threats to Human Health in Nunavik: Adaptation Strategies under Climate Change Conditions

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    In Nunavik, chlorine-treated water is delivered daily, by tank truck, to the houses, where it is stored in tanks. A large part of the Inuit population continues to depend on an untreated water supply, however. This traditional activity poses certain risks in a region with an abundant presence of migratory animals. Nunavik has also experienced significant climate warming since the beginning of the last decade. The main goal of this study, which took place in 2003 and 2004, was to evaluate drinking habits that may place Nunavik residents at an increased risk of gastroenteric diseases in the context of climate change. During the Amundsen cruise in fall 2004, we observed that raw water from the collection sites most frequently visited (brooks, lakes, rivers) was of good quality in most of the villages. Regular monitoring of these sites is necessary, however, and the public should be warned when the sites become contaminated. Of particular concern was the water from the individual storage containers, which was much more contaminated than the water at the collection sites. To develop or improve the climate change adaptation strategies in this area, we propose 1) establishing an appropriate environmental monitoring system, 2) improving wastewater disposal and municipal water systems, 3) involving nursing staff in microbiological testing of the water at community sites, 4) raising public awareness of the risks related to raw water consumption, and 5) gathering strategic health information during the periods of the year when cases of gastroenteric diseases are most frequent, in order to establish whether there is a link between these disorders and water quality.Au Nunavik, de l’eau traitée par chloration est livrée à domicile tous les jours au moyen d’un camion-citerne, après quoi cette eau est stockée dans des réservoirs. Cependant, une grande partie de la population inuite continue de s’approvisionner en eau non traitée. Cette activité traditionnelle pose certains risques dans une région caractérisée par une abondance d’animaux en migration. Aussi, depuis le début de la dernière décennie, le Nunavik a enregistré un réchauffement climatique considérable. Cette étude, qui s’est déroulée de 2003 à 2004, avait pour but principal d’évaluer les habitudes de consommation d’eau qui sont susceptibles de mettre les habitants du Nunavik davantage à risque de subir des maladies gastro-entériques dans le contexte du changement climatique. Dans le cadre de la croisière de l’Amundsen à l’automne 2004, nous avons constaté que l’eau brute des lieux de collecte les plus souvent visités (les ruisseaux, les lacs et les rivières) était de bonne qualité dans la plupart des villages. Cela dit, la surveillance régulière de ces emplacements s’avère nécessaire et le grand public devrait être averti en cas de contamination. L’eau des contenants de stockage individuels représentait une source de préoccupation particulière, car elle était bien plus contaminée que l’eau des lieux de collecte. Afin d’élaborer ou d’améliorer les stratégies d’adaptation au changement climatique dans cette région, nous proposons ce qui suit : 1) établir un système de surveillance environnementale adéquat, 2) améliorer le système d’élimination des eaux usées et le réseau municipal d’alimentation en eau, 3) faire appel au personnel infirmier pour faire les tests microbiologiques de l’eau aux emplacements communautaires, 4) sensibiliser le grand public davantage aux risques liés à la consommation d’eau non traitée, 5) recueillir des renseignements stratégiques sur la santé pendant les périodes de l’année où les maladies gastro-entériques sont plus fréquentes afin de déterminer s’il existe un lien entre ces maladies et la qualité de l’eau

    Re-evaluation of blood mercury, lead and cadmium concentrations in the Inuit population of Nunavik (Québec): a cross-sectional study

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    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Arctic populations are exposed to mercury, lead and cadmium through their traditional diet. Studies have however shown that cadmium exposure is most often attributable to tobacco smoking. The aim of this study is to examine the trends in mercury, lead and cadmium exposure between 1992 and 2004 in the Inuit population of Nunavik (Northern Québec, Canada) using the data obtained from two broad scale health surveys, and to identify sources of exposure in 2004.</p> <p>Methods</p> <p>In 2004, 917 adults aged between 18 and 74 were recruited in the 14 communities of Nunavik to participate to a broad scale health survey. Blood samples were collected and analysed for metals by inductively coupled plasma mass spectrometry, and dietary and life-style characteristics were documented by questionnaires. Results were compared with data obtained in 1992, where 492 people were recruited for a similar survey in the same population.</p> <p>Results</p> <p>Mean blood concentration of mercury was 51.2 nmol/L, which represent a 32% decrease (p < 0.001) between 1992 and 2004. Mercury blood concentrations were mainly explained by age (partial r<sup>2 </sup>= 0.20; p < 0.0001), and the most important source of exposure to mercury was marine mammal meat consumption (partial r<sup>2 </sup>= 0.04; p < 0.0001). In 2004, mean blood concentration of lead was 0.19 μmol/L and showed a 55% decrease since 1992. No strong associations were observed with any dietary source, and lead concentrations were mainly explained by age (partial r<sup>2 </sup>= 0.20.; p < 0.001). Blood cadmium concentrations showed a 22% decrease (p < 0.001) between 1992 and 2004. Once stratified according to tobacco use, means varied between 5.3 nmol/L in never-smokers and 40.4 nmol/L in smokers. Blood cadmium concentrations were mainly associated with tobacco smoking (partial r<sup>2 </sup>= 0.56; p < 0.0001), while consumption of caribou liver and kidney remain a minor source of cadmium exposure among never-smokers.</p> <p>Conclusion</p> <p>Important decreases in mercury, lead and cadmium exposure were observed. Mercury decrease could be explained by dietary changes and the ban of lead cartridges use likely contributed to the decrease in lead exposure. Blood cadmium concentrations remain high and, underscoring the need for intensive tobacco smoking prevention campaigns in the Nunavik population.</p

    Infection avec le virus de l'hépatite B dans les établissements pour déficients mentaux de la région administrative 05

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    L'analyse, à partir d'une étude de prévalence, de l'infection avec le virus de l'hépatite B dans les établissements pour déficients mentaux de la région 05 montre des taux de prévalence de 19.6% chez les bénéficiaires et de 7.0 % pour les membres du personnel, alors que les taux de prévalence de porteurs chroniques sont de 2.7 % et 0.5 % respectivement. Bien que ces taux soient plus élevés que dans la population en général, ils sont inférieurs aux taux attendus selon la littérature existante. Les facteurs de risque pour l'infection avec VHB, trouvés statistiquement significatifs ou avec une "tendance", sont: i. pour les bénéficiaires: - plus de 20 ans de résidence dans un établissement pour déficients mentaux (p=.0002) - au moins 2 établissements fréquentés (p=.0002) - présence régulière de lésions cutanéo-muqueuses (p=.052) - degré de déficience mentale sévère ou profond (p=.101) ii. pour les membres du personnel; - travail depuis plus de 6 ans dans un emploi à risque (p=.019) - présence sur l'unité de bénéficiaire(s) ayant une histoire antérieure d'hépatite (p=.058) - manipulations de liquides ou sécrétions provenant des bénéficiaires (p=.072) Le seul facteur de risque pour être porteur chronique qui soit statistiquement significatif chez les bénéficiaires est l'âge à la première admission dans un établissement pour déficients mentaux de 5 ans ou moins (p=.040). Le risque d'infection avec VHB est vraiment en relation avec la résidence ou le travail dans un établissement pour déficients mentaux. La transmission de l'infection avec VHB se fait vraisemblablement au contact des porteurs chroniques. L'environnement semble jouer un rôle, tant pour les bénéficiaires que pour les membres du personnel. Un programme de prévention de l'infection avec VHB dans les établissements pour déficients mentaux devrait, selon les résultats obtenus et la littérature, comporter: - la sensibilisation des membres du personnel et des autorités; - le renforcement des mesures d'hygiène; - le dépistage séquentiel systématique des bénéficiaires et de certaines catégories d'employés; - la vaccination selon les résultats du dépistage. En aucun cas, la vaccination systématique "à l'aveugle" de tous les bénéficiaires et membres du personnel n'est indiquée

    Infection avec le virus de l'hépatite B dans les établissements pour déficients mentaux de la région administrative 05

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    L'analyse, à partir d'une étude de prévalence, de l'infection avec le virus de l'hépatite B dans les établissements pour déficients mentaux de la région 05 montre des taux de prévalence de 19.6% chez les bénéficiaires et de 7.0 % pour les membres du personnel, alors que les taux de prévalence de porteurs chroniques sont de 2.7 % et 0.5 % respectivement. Bien que ces taux soient plus élevés que dans la population en général, ils sont inférieurs aux taux attendus selon la littérature existante. Les facteurs de risque pour l'infection avec VHB, trouvés statistiquement significatifs ou avec une "tendance", sont: i. pour les bénéficiaires: - plus de 20 ans de résidence dans un établissement pour déficients mentaux (p=.0002) - au moins 2 établissements fréquentés (p=.0002) - présence régulière de lésions cutanéo-muqueuses (p=.052) - degré de déficience mentale sévère ou profond (p=.101) ii. pour les membres du personnel; - travail depuis plus de 6 ans dans un emploi à risque (p=.019) - présence sur l'unité de bénéficiaire(s) ayant une histoire antérieure d'hépatite (p=.058) - manipulations de liquides ou sécrétions provenant des bénéficiaires (p=.072) Le seul facteur de risque pour être porteur chronique qui soit statistiquement significatif chez les bénéficiaires est l'âge à la première admission dans un établissement pour déficients mentaux de 5 ans ou moins (p=.040). Le risque d'infection avec VHB est vraiment en relation avec la résidence ou le travail dans un établissement pour déficients mentaux. La transmission de l'infection avec VHB se fait vraisemblablement au contact des porteurs chroniques. L'environnement semble jouer un rôle, tant pour les bénéficiaires que pour les membres du personnel. Un programme de prévention de l'infection avec VHB dans les établissements pour déficients mentaux devrait, selon les résultats obtenus et la littérature, comporter: - la sensibilisation des membres du personnel et des autorités; - le renforcement des mesures d'hygiène; - le dépistage séquentiel systématique des bénéficiaires et de certaines catégories d'employés; - la vaccination selon les résultats du dépistage. En aucun cas, la vaccination systématique "à l'aveugle" de tous les bénéficiaires et membres du personnel n'est indiquée

    Biennale du dessin, de l'estampe et du papier-matière du Québec 1997

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    Country Foods Health Benefits in a Changing Canadian Arctic Network Investigators Post-Doctoral Fellows Northern HQP

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    Abstract To survive in the Arctic, Inuit had for centuries to rely on fish, mammals and some plants such as wild berries and seaweeds. However, since the 1990&apos;s

    Impact of pneumococcal vaccines use on invasive pneumococcal disease in Nunavik (Quebec) from 1997 to 2010

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    Background: In 2000, an outbreak of severe pneumonia caused by a virulent clone of serotype 1 Streptococcus pneumoniae was detected in the Nunavik region of Quebec. A mass immunization campaign was implemented in the spring of 2002, targeting persons ≥5 years of age and using the 23-valent pneumococcal polysaccharide vaccine (PPSV23). At the same time, the 7-valent pneumococcal conjugate vaccine (PCV7) was introduced into the routine immunization programme of infants, with catch-up for children up to 4 years of age. Objectives: To describe the epidemiology of invasive pneumococcal disease (IPD) in relation to PPSV23 and PCV7 use. Study design and methods: Retrospective analysis of IPD cases identified by the Quebec public health laboratory during the period 1997–2010. Results: A total of 82 IPD cases were identified during the study period. In adults, serotype 1 incidence decreased following the 2002 PPSV23 mass campaign but breakthrough cases continued to occur. Following PCV7 use in children, there was a decrease in the incidence of vaccine-type IPD and replacement by other serotypes in adults. In children, a marked decrease in the annual incidence of serotypes included in PCV7 was observed following PCV7 introduction: 162/100,000 in 1997–2001 vs. 10/100,000 in 2004–2010 (p<0.01). Concomitantly, the incidence of IPD caused by serotypes not included in PCV7 increased from 29/100,000 to 109/100,000 (p=0.11). Conclusion: The mass immunization campaign using the PPSV23 in 2002 and the introduction of PCV7 for the routine immunization of infants induced important modifications in the epidemiology of IPD. IPD rates in Nunavik remain much higher than in the southern part of the province both in children and adults. More effective pneumococcal vaccines are needed to eliminate geographic disparities in IPD risk
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