164 research outputs found

    Xavier Dunezat, Jacqueline Heinen, Helena Hirata et Roland Pfefferkorn (dir.), Travail et rapports sociaux de sexe. Rencontres autour de Danièle Kergoat

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    Danièle Kergoat est une figure de la sociologie du travail, connue pour avoir tôt sexué – « genré », dirait-on aujourd’hui et en particulier en histoire sociale – ses résultats de recherche. Et une trentaine de textes de collègues, d’ancien-ne-s doctorant-e-s et d’ami-e-s sont rassemblés pour rendre hommage à ses méthodes de recherche et ses travaux, à ses responsabilités académiques et militantes, ainsi qu’aux appareils d’analyse qu’elle a popularisés ces dernières décennies : « rapports soc..

    CARRIER-REYNAUD (Brigitte) (dir.), L’Enseignement professionnel et la formation technique du début du XIXe siècle au milieu du XXe siècle. Actes de deux journées d’étude organisées en février 2003 et février 2004 à l’université de Saint-Étienne par l’Institut des études régionales et des patrimoines (IERP).

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    L’histoire des formations autres que les scolarités classiques (celles qui se déroulent dans l’enseignement primaire et secondaire, surtout public, et dans les grandes écoles), les mieux identifiées par la tradition républicaine et laïque, est en chantier. On convoque souvent le modèle allemand pour alimenter des analyses sur le « retard français », alors que les lieux de formations du territoire national sont encore bien mal connus des historiens : le livre fondateur sur les écoles primaires..

    De l’inégalité des mobilités dans la fonction publique : les inspectrices du travail 1878-1974

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    Les inégalités de carrière entre les femmes et les hommes encore constatées aujourd’hui sont ancrées dans des discriminations très anciennes. L’exemple choisi ici est celui des inspectrices du Travail en France, entre 1878 (date de leur premier recrutement) et 1974 (date de la mixité des recrutements dans la fonction publique et de la fusion avec les corps des Transports et de l’Agriculture). Jusqu’en 1946 et réglementairement, inspectrices et inspecteurs n’avaient pas accès aux mêmes fonctions, ni aux mêmes mobilités géographiques : on pourrait, à la limite, les penser comme deux corps différents. Les premières étaient par ailleurs bien moins nombreuses que les premiers et le Statut de la fonction publique de 1946, égalitaire dans ses principes, a été installé dans une forte inégalité numérique (une inspectrice pour cinq inspecteurs). Ce statut, qui crée le corps des contrôleur.e.s du Travail, va également changer les types de carrière : la mobilité sociale des inspecteures issues des petites classes moyennes ne passe alors plus par le métier d’institutrice pour embrasser l’inspection du Travail, mais par celui de contrôleure.The career inequality between women and men still observed today is set in longheld discriminations. The exemple chosen here is that of women work inspectors in France between 1878 (date of their first recruitment) and 1974 (date of the diversification of employment in civil service and the merging with the department of Transporation and Agriculture). Until 1946, and according to regulations, female and male inspectors did not have access to the same positions, nor to the same geographic mobility: one could consider them as separate sectors. Women were fewer than men and the status of civil service of 1946, egalitarian in its principals, was established in a high numeric disparity (one woman inspector for five men). This act, which created the corps of female work inspectors, changed the available career paths: the social mobility of the inspectors originally coming from lower middle class no longer went through the position of teacher to integrate work inspection, but directly through the position of inspector

    L'Inspection du Travail au féminin, 1878-1974. Itinéraires et statuts

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    rapport dactylographié à la DARES, 2 tomes; le 2e tome est un annuaire des Inspectrices du Travail, 1878-1974La loi de 1892 qui scelle la professionnalisation de l'Inspection du travail — avec un concours de recrutement national, la rémunération des inspecteurs et inspectrices par le Ministère — n'organise pas exactement le même métier pour les Inspecteurs que pour les Inspectrices. Si la rémunération est convenue identique (ce qui n'est pas le cas dans l'enseignement), par contre les lieux d'exercice diffèrent ; ainsi seuls les Inspecteurs peuvent visiter des ateliers comprenant une majorité d'hommes et/ou des machines et ce n'est qu'en 1932 qu'une épreuve technique est incluse dans leur concours. Lors des conflits et des arbitrages du Front populaire, l'activité des inspectrices montre qu'elles sont confinées dans des secteurs à main-d'œuvre très féminine et où dominent les petites entreprises. Par ailleurs, les femmes sont, par le texte de la loi de 1892, exclues de la promotion, puisque seuls les Inspecteurs peuvent accéder au grade d'Inspecteur divisionnaire, c'est-à-dire celui de la responsabilité et du commandement sur les autres. Jusqu'à la Seconde guerre mondiale, pour ces quelques dizaines d'inspectrices, les recrutements sont rares, les concours féminins s'ouvrent rarement (tous les six ou sept ans) et la concurrence y est rude. De fait, le recrutement est plus compétitif aux inspectrices qu'aux inspecteurs ; les centaines de candidates qui se présentent pour sont bien plus diplômées que leurs confrères et font même partie des « pionnières » pour l'acquisition des diplômes de l'enseignement supérieur. La hauteur de leurs diplômes correspond à celle des maris et des pères: une moitié de ces femmes sont filles et épouses d'industriels, de négociants, d'hommes des professions libérales où dominent les médecins. Si ces Inspectrices sont des femmes actives, elle ne travaillent donc pas par nécessité financière, ni par désœuvrement familial (elles sont mères de famille pour les deux tiers d'entre elles), mais bien par souci d'équité sociale et/ou de réalisation individuelle. À partir de 1946, avec la mise en place du Statut de la fonction publique et surtout de 1974, avec la mixité des concours de recrutements des fonctionnaires, des mutations égalitaires s'organisent. À partir de 1946, les circonscriptions deviennent mixtes, les Inspectrices peuvent organiser la mobilité géographique qui permet la promotion. Pourtant, même si les textes du Statut énoncent l'égalité, les Inspectrices n'accèdent toujours pas aux grades qui autorisent la prise décision et l'autorité sur les autres, en particulier comme directeur régional du travail : il faut attendre 1974 pour que leurs carrières commencent à être comparables à celles de leurs collègues masculins. 1974 est aussi la date de la fusion des corps de l'Inspection, avec l'intégration des Inspecteurs de l'Agriculture et des Transports, où les femmes étaient toujours interdites de concours de recrutement

    Regards sur les migrations aux XIXe et XXe siècles en Rhône-Alpes

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    Fortement industrialisée et donc avide de main-d’œuvre étrangère bon marché, la région Rhône-Alpes a depuis toujours une forte tradition migratoire. L’immigration a d’abord été surtout frontalière, avant de s’étendre à des nations très diverses. À noter, le caractère familial de cette immigration, où le nombre de femmes, enfants et personnes âgées a toujours été élevé

    Chemins de vie. Dix-neuf visages et paroles de migrant-e-s, 1956-2012

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    Dix-neuf entretiens avec des migrant-e-s ont été réalisés et analysés par des étudiant-e-s du Master d’histoire moderne et contemporaine des Universités Lyon 2 et Lyon 3.Ces migrant-e-s appartiennent à diverses générations (le plus âgé, Ferdinand Gonzalez, est née en 1935 et la plus jeune, Anaïs Quenette, en 1995) et sont d’origines géographiques variées (Europe, Afrique du Nord et subsaharienne, Amérique latine…). Ce sont des femmes et hommes qui ont émigré en France pour des raisons de travail, mais aussi pour suivre leurs parents, rejoindre un-e conjoint-e ou simplement pour faire des études supérieures. Certain-e-s ont demandé leur naturalisation, d’autres pas.Le fil rouge qui a été choisi pour structurer les entretiens est celui de « l’insertion » envisagée sous diverses facettes : le départ et les réactions de l’entourage, les représentations liées à la France, mais aussi les réactions des Françaises face à l’Autre, l’insertion sur le marché du travail, l’apprentissage de la langue, le logement comme les différents réseaux tissés dans l’exil, les différentes identités induites et bousculées par la migration.Le volume est organisé en deux parties. La première est l’analyse des entretiens en six grandes thématiques. La deuxième partie regroupe la retranscription intégrale des entretiens menés, qui sont classés par ordre alphabétique des noms de famille, qui peuvent être des pseudonymes. Les retranscriptions sont précédées de quelques lignes méthodologiques sur les conditions de l’entretien

    Gestions de salariés : métiers et flexibilités (Lyon, XIXe-XXe siècles)

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    Abstract In social history, the history of works is developping and is refining the social categories. The history of works, but also the history of male and female workers, even if, regarding women, the questions are not taken for granted. It also concerns the history of the workplace, that is to say a firm in the large meaning of the word, composed of both public and private units such as factories, trade, offices, shops and workshops. Using research on Lyons which consist in the study of files on the company staff, we aim to show some of the nowdays debates on employment must be thought in a long term period and form part of slow mutation in terms of status of women and men employees. As soon as the 19th century, and parallel to the progress of employment law which set maximum hours threshold and made day off compulsory, the both state and private entrepreneurs employ substitue workers who benefit neither the garantee of a steady job nor most of the social system benefits. In all sectors, in front of steady and normal jobs, there are numerous flexible jobs that are probably the condition for the former one to last: unofficial teachers who are growing the teachers 'rank coming from the Ecole Normale, employees corking two days a week that allow full-time employee to take day off, immigrants workers first laid off in case of economic crisis, labourer helping the highly qualified workers. These ways of employment are very old but scarcely studied. However, they gave rise to the contemporary laws which, for exemple, legitimate the fixed-term contract.Résumé En histoire sociale, l'histoire des métiers s'élabore de plus en plus fermement, affinant les catégories sociales. L'histoire des métiers, mais aussi des hommes et des femmes qui les exercent, même si, pour ces dernières, les interrogations ne vont pas toujours d'elles-mêmes, et des lieux d'exercice, c'est-à-dire une entreprise prise dans un sens sémantique large, avec des unités qui ont nom usine, commerce, bureau, boutique, atelier, tant privées que d'État. En s'appuyant sur des recherches lyonnaises menées à partir des dossiers du personnel des entreprises, on voudrait ici montrer qu'une partie des débats sur l'emploi, qui agitent notre société contemporaine, sont inscrits dans le temps long, dans de lentes mutations des statuts des salarié-e-s. Dès le XIXe siècle, et parallèlement à l'avancée du droit du travail qui fixe les heures maximales d'emploi, puis oblige à des jours de congés, l'État comme les entrepreneurs privés emploient des auxiliaires ne bénéficiant ni de la garantie de l'emploi, ni de la plupart des avantages sociaux. Dans tous les secteurs, à des noyaux stabilisés et normalisés d'activés et d'actifs correspondent des salarié-e-s flexibles, qui permettent probablement aux premiers d'exister: instituteur-trice-s de la petite porte qui renforcent le corps des normalien- ne-s, employé-e-s à deux jours par semaine qui permettent aux employé-e-s à plein temps de prendre leurs jours de congés, immigré-e-s licencié-e-s en cas de crise, manœuvres soutenant le travail des ouvriers hautement qualifiés. Ces modes d'emploi, anciens mais rarement étudiés, débouchent sur les trains de lois contemporains qui font par exemple entrer les CDD dans le code du travail.Schweitzer Sylvie. Gestions de salariés : métiers et flexibilités (Lyon, XIXe-XXe siècles). In: Histoire, économie et société, 2001, 20ᵉ année, n°4. L'histoire des entreprises aujourd'hui, sous la direction de Dominique Barjot. pp. 455-470

    Soleils Noirs de la déportation

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    Schweitzer Sylvie. Soleils Noirs de la déportation. In: Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°49, janvier-mars 1996. pp. 148-149

    Pour une histoire des femmes dans le Jura, Cercle d'études historiques de la société jurassienne d'émulation

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    Schweitzer Sylvie. Pour une histoire des femmes dans le Jura, Cercle d'études historiques de la société jurassienne d'émulation. In: Histoire, économie et société, 2003, 22ᵉ année, n°3. p. 464
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