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    Évaluation de l’apprentissage de la dermoscopie après une journée de formation auprès de médecins généralistes français sur le dépistage des tumeurs cutanées

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    International audienceIntroduction En raison de la disparité démographique des dermatologues et de la mise en place du parcours de soin, le médecin généraliste se retrouve de plus en plus souvent en première ligne pour le dépistage des tumeurs cutanées. Cependant, la formation à la dermoscopie n’est pas au programme de leur formation initiale comme leurs collègues dermatologues. Des journées de formation à la dermoscopie sont néanmoins proposées dans le cadre de la formation médicale continue des médecins généralistes. Notre étude avait pour objectif l’évaluation de l’impact d’une journée de formation à la dermoscopie auprès de médecins généralistes sur leur précision diagnostique dans le dépistage des tumeurs cutanées. Matériel et méthodes Nous avons réalisé une étude interventionnelle évaluant 4 journées de formation à la dermoscopie auprès de médecins généralistes. La formation a touché 60 médecins généralistes français exerçant dans la région Grand Ouest. L’impact de l’intervention a été évalué à l’aide de trois questionnaires dont les réponses avant/après (n = 59) ont été comparées afin d’établir des scores diagnostiques, histologiques et d’orientation. Résultats Trente-huit médecins généralistes ont répondu au pré-test et au post-test immédiat, nous permettant de constater une amélioration significative de leur score diagnostique moyen immédiatement après la formation (3,55 sur 10 au pré-test contre 6,16 sur 10 au post-test immédiat ; p < 0,001). Trente-sept médecins généralistes ont répondu à la fois au pré-test et au post-test différé, démontrant une amélioration significativement persistante du score diagnostique moyen deux mois après la formation (3,86 sur 10 au pré-test contre 5,35 sur 10 au post-test différé ; p = 0,002). Notre étude suggère également que la formation à la dermoscopie améliore la stratégie thérapeutique des médecins généralistes et diminue significativement le nombre d’orientations inutiles chez le dermatologue. Discussion Cette étude montre qu’une journée de formation à la dermoscopie auprès de médecins généralistes, permet d’améliorer leur précision diagnostique en dermoscopie, ainsi que leur stratégie thérapeutique. Il serait donc intéressant de continuer à former les médecins généralistes à la dermoscopie en élargissant l’offre de formation, car il est très probable que les médecins généralistes seront de plus en plus souvent sollicités pour le dépistage des cancers cutanés dans les années à venir en France

    Early diagnosis of melanoma: a randomized trial assessing the impact of the transmission of photographs taken with a smartphone from the general practitioner to the dermatologist on the time to dermatological consultation

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    International audienceAbstract Background Difficulty obtaining a dermatological consultation is an obstacle to the early diagnosis of melanoma. On the one hand, patients survival depends on the lesion thickness at the time of diagnosis. On the other hand, dermatologists treat many patients with benign lesions. Optimizing patient care pathways is a major concern. The aim of the present study was to assess whether the e-mail transmission of photographs of suspected melanoma lesions between general practitioners (GPs) and dermatologists reduces the time to dermatological consultation for patients whose suspicious skin lesions ultimately require resection. Methods We conducted a cluster-randomized controlled study in primary care involving 51 French GPs between April 2017 and August 2019. A total of 250 patients referred to a dermatologist for a suspected melanoma lesion were included GPs were randomized to either the smartphone arm or the usual care arm. In the smartphone arm, the GPs referred patients to the dermatologist by sending 2 photographs of the suspicious lesion using their smartphone. The dermatologist then had to set up an appointment at an appropriate time. In the usual care arm, GPs referred patients to a dermatologist according to their usual practice. The primary outcome was the time to dermatological consultation for patients whose lesion ultimately required resection. Results 57 GPs volunteered were randomized (27 to the smartphone arm, and 30 to the usual care arm). A total of 125 patients were included in each arm (mean age: 49.8 years; 53% women) and followed 8 months. Twenty-three dermatologists participated in the study. The time to dermatological consultation for patients whose suspicious skin lesion required resection was 56.5 days in the smartphone arm and 63.7 days in the usual care arm (mean adjusted time reduction: -18.5 days, 95% CI [-74.1;23.5], p = .53). Conclusions The e-mail transmission of photographs from GPs to dermatologists did not improve the dermatological management of patients whose suspicious skin lesions ultimately required resection. Further research is needed to validate quality criteria that might be useful for tele-expertise in dermatology. Trial Registration Registered on ClinicalTrials.gov under reference number NCT03137511 (May 2, 2017)
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