9 research outputs found

    Coriolan : composer avec l’accident

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    Alice CarrĂ©. Il m’a semblĂ© Ă©vident de te contacter pour ce dossier consacrĂ© Ă  l’accident pour parler de Coriolan, mise en scĂšne aussi grandiose que cataclysmique qui a cumulĂ© un nombre impressionnant d’accidents au cours de ses diffĂ©rentes reprises. Est-ce que ces accidents en chaĂźne, liĂ©s essentiellement Ă  des problĂšmes humains, mĂ©dicaux, et amplifiĂ©s par le nombre des acteurs (trente-deux en tout) ont eu une incidence sur l’évolution du spectacle ? Ma question comporte en fait deux niveaux ..

    “Chercher les seuils de jeu”

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    Christian Schiaretti est directeur du TNP de Villeurbanne et metteur en scĂšne. Il intervient Ă©galement Ă  l'ENSATT dans les formations de metteur en scĂšne et auprĂšs des acteurs. C'est Ă  ce double titre, en tant que formateur mais surtout en tant que metteur en scĂšne, que nous avons creusĂ© la question de l'entrĂ©e en scĂšne, dont il parle Ă  travers les spectacles qu'il a montĂ©s. Espace naturaliste, espace cĂ©rĂ©moniel Anne Pellois : Dans vos fonctions pĂ©dagogiques Ă  l’ENSATT, auprĂšs des Ă©lĂšves met..

    Sacré souffle. Poésie, théùtre, politique

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    « Pour avoir le souffle de Claudel, il faut s’entraĂźner. Dans un seul verset, pour conserver un souffle qui tient l’unitĂ© de sens du vers du dĂ©but Ă  la fin, il faut avoir une maĂźtrise, une connaissance, une sagesse de son rapport au vers, trĂšs profondes. » Pour Christian Schiaretti, il ne s’agit pas seulement d’éduquer le comĂ©dien Ă  la beautĂ© de la scansion et du souffle, mais aussi d’affiner l’oreille du spectateur Ă  l’élĂ©gance d’une belle formulation. La langue et son usage sont au cƓur de son travail et il l’a prouvĂ© en installant les LangagiĂšres dans le paysage poĂ©tique de Reims. Avec Mai, juin, juillet et son mĂ©lange gĂ©nĂ©rationnel, qu’il considĂšre comme fondamental, Christian Schiaretti lie (par leur parcours similaire), et oppose (par leur positionnement tant politique que thĂ©Ăątral), Barrault et Vilar

    Sacré souffle. Poésie, théùtre, politique

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    « Pour avoir le souffle de Claudel, il faut s’entraĂźner. Dans un seul verset, pour conserver un souffle qui tient l’unitĂ© de sens du vers du dĂ©but Ă  la fin, il faut avoir une maĂźtrise, une connaissance, une sagesse de son rapport au vers, trĂšs profondes. » Pour Christian Schiaretti, il ne s’agit pas seulement d’éduquer le comĂ©dien Ă  la beautĂ© de la scansion et du souffle, mais aussi d’affiner l’oreille du spectateur Ă  l’élĂ©gance d’une belle formulation. La langue et son usage sont au cƓur de son travail et il l’a prouvĂ© en installant les LangagiĂšres dans le paysage poĂ©tique de Reims. Avec Mai, juin, juillet et son mĂ©lange gĂ©nĂ©rationnel, qu’il considĂšre comme fondamental, Christian Schiaretti lie (par leur parcours similaire), et oppose (par leur positionnement tant politique que thĂ©Ăątral), Barrault et Vilar

    DĂ©mocratie et service public

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    ConfĂ©rence de Christian Schiaretti, directeur du ThĂ©Ăątre National Populaire. La dĂ©mocratie doit ĂȘtre Ă©lĂ©gante. Les bibliothĂšques, comme les thĂ©Ăątres, ont un public Ă  conquĂ©rir, Ă  fidĂ©liser ; Ă©ternel dĂ©bat, Ă©ternel combat, depuis les berceaux de l’éducation populaire jusqu’aux souhaits des ministĂšres Malraux, Duhamel, Lang, Trautmann ; le public est donc un de nos points communs. L’exigence de la programmation (pour le thĂ©Ăątre), et des collections (pour la bibliothĂšque), est un impĂ©ratif sans cesse remis en cause au nom d’une certaine conception (Ă  courte vue) de la primautĂ© de la demande sur l’offre. Être au service du public, c\u27est se permettre l\u27Ă©lĂ©gance de la dĂ©mocratie

    Entretien

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    Laure Adler. Bienvenue Ă  Christian Schiaretti, prĂ©sent Ă  Avignon pour Mai, juin, juillet de Denis GuĂ©noun, qu’il met en scĂšne au Grand ThĂ©Ăątre. La coutume de nos Leçons de l’UniversitĂ© veut que la premiĂšre question soit : comment est venue l’idĂ©e mĂȘme du thĂ©Ăątre, parce qu’aprĂšs tout vous avez commencĂ© par la philosophie ? Christian Schiaretti. L’idĂ©e mĂȘme du thĂ©Ăątre est venue par un double accident. Tout d’abord, durant ma scolaritĂ© j’étais Ă©lĂšve au lycĂ©e Voltaire Ă  Paris. Il y avait un club ..

    L’accident

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    Avec « accident », la revue en ligne AgĂŽn hameçonne un des plus beaux sujets qui soient. Tout geste poĂ©tique, tout geste d’invention est composĂ© avec ce qui tombe sans prĂ©venir, ce qui se produit sans prĂ©mĂ©ditation, ce qui se trouve sans recherche. À juste titre, tout artiste aime Ă  se glorifier d’ĂȘtre le recueil de ce qui est arrivĂ© sans lui, malgrĂ© lui, mais Ă  travers lui. Dans les arts que l’on dit vivants — l’expression est plate, mais elle est de consĂ©quence —, la possibilitĂ© de l’accident accompagne l’Ɠuvre, sa vie durant. Des « accidents » ont pu tramer sa fabrication, mais du fait que l’Ɠuvre n’existe vĂ©ritablement que dans le temps de sa performance, l’accident la guette. Et la met en tension : c’est la leçon du funambule. Jean-Loup RiviĂšre, « Bonheur de l’accident ». ⁂ Le dossier publiĂ© sous le parrainage de Jean-Loup RiviĂšre (ENS LSH) et dirigĂ© par Alice CarrĂ© et Barbara MĂ©tais-Chastanier, s’organise en trois parties : Une premiĂšre partie (L’AlĂ©atoire, L’AltĂ©ration, La Rupture) regroupe des contributions relevant des arts de la scĂšne mais aussi de disciplines voisines (Arts plastiques, Musique et Musicologie) ou plus lointaines (Physique des MatĂ©riaux). Une seconde partie, L’accident, au plus prĂšs, oĂč se trouvent rĂ©unis des tĂ©moignages de metteurs en scĂšne, de circassiens, de spectateurs et d'auteurs : Alain Françon, Christian Schiaretti, Jean-Michel Rabeux, Jacques Lassalle, Mathurin Bolze, Camille Boitel, Georges Banu, Claude Prin. Une troisiĂšme partie enfin, A l’épreuve de l’accident, oĂč vous trouverez les artistes invitĂ©s pour ce dossier : le Groupe EmeudroĂŻdes d’abord, avec l’enregistrement d’une improvisation rĂ©alisĂ©e avec l’Emupo - interface logicielle destinĂ©e Ă  l’improvisation ; CĂ©line Ohannessian ensuite, avec la mise en ligne progressive des courts mĂ©trages de la sĂ©rie Deuil

    L’entrĂ©e en scĂšne

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    « La plupart des artistes de thĂ©Ăątre, et beaucoup de metteurs en scĂšne en premier lieu, reconnaissent que l’entrĂ©e en scĂšne, ses modalitĂ©s, sa dramaturgie, est un acte dĂ©cisif : il engage tout le spectacle Ă  venir, il dĂ©termine sa rĂ©ception, il Ă©veille la sensibilitĂ© du spectateur, et conditionne donc son intelligence. » Jean-Loup RiviĂšre, EntrĂ©e libr
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