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    Hémopathies malignes et grossesse : A propos de trois cas et revue de la littérature

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    Les hémopathies malignes représentent 25% des cancers compliquant la grossesse : les lymphomes et les leucémies sont les plus fréquents. Cette situation est extrêmement délicate car la prise en charge doit être réfléchie sur les deux versants : mère et fœtus. Nous rapportons trois cas d’hémopathies malignes agressives diagnostiquées et traitées au cours de la grossesse. En général, la grossesse n’affecte pas l’évolution naturelle des hémopathies malignes : l’issu de la grossesse est favorable et leur pronostic ne diffère pas de façon significative des femmes non-enceintes. La stratégie obstétricale dépend de l’âge gestationnel. Une interruption thérapeutique de la grossesse est proposée avant 26 semaines d’aménorrhée. Entre 26 et 32 semaines, la grossesse est poursuivie le plus longtemps possible, et une chimiothérapie est débutée simultanément. Après 32 semaines, l’accouchement semble préférable à la poursuite de la grossesse, et une chimiothérapie est débutée en post-partum. Lorsque la chimiothérapie est indiquée, il est conseillé d’utiliser des agents appartenant à la classe des anthracyclines, dont la Doxorubicine, et à la classe des alcaloïdes de pervenche. A l’inverse la classe des antimétabolites doit être évitée. Il est préférable de différer toute radiothérapie au post-patum. Cependant, la radiothérapie sus-diaphragmatique est envisageable. Quant à la sous-diaphragmatique, elle est formellement interdite au cours de la grossesse. Le mode d’accouchement est discuté au cas par cas. La tentative d’accouchement par voie basse est possible mais une césarienne est le plus souvent réalisée compte tenu des difficultés de maturation cervicale lorsque l’accouchement est indiqué prématurément. Au cours de la période d’aplasie médullaire, l’anesthésie générale est préférée aux techniques d’analgésie et d’anesthésie locorégionales. La prise en charge des hémopathies malignes au cours de la grossesse doit être multidisciplinaire et adaptée au cas par cas

    Case Report: Grossesse gémellaire associant une grossesse molaire et un foetus vivant avec évolution vers mole invasive: à propos de deux cas

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    La grossesse gémellaire associant une môle complète et une grossesse singleton normale possédant son propre trophoblaste sain est une entité rare. La majorité des études montre que le pronostic d'une telle association comprend un risque un peu plus accru d'évolution vers une tumeur trophoblastique gestationnelle .Nous rapportons deux cas de patientes qui ont consulté pour des métrorragies du premier trimestre et dont l'échographie a objectivé une grossesse gémellaire associant une grossesse molaire et une grossesse  évolutive singleton et dont l'évolution était marqué par une mole invasive.Key words: Grossesse gémellaire, mole hydatiforme, mole invasiv

    Retroperitoneal Ectopic Pregnancy: Diagnosis and Therapeutic Challenges

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    Background. Retroperitoneal ectopic pregnancy is extremely rare. This unusual location represents a great challenge for clinicians due to the difficulties of diagnosis and high risk of life-threatening complications. Case Report. We report the case of a spontaneous early pregnancy of undetermined location in a patient with a history of previous laparoscopic surgery. Diagnosis steps using clinical examination, ultrasound, and magnetic resonance imaging led to the localization of the pregnancy, in the left side of the para-aortic region, in the retroperitoneal space. Conclusion. Retroperitoneal ectopic pregnancy is an uncommon entity with rather complex pathogenesis. Clinicians should carefully interpret clinical signs, biological findings, and imaging features and be aware of unusual locations such as the retroperitoneum for ectopic pregnancies. Early diagnosis and appropriate management strategy are conditio sine qua non for successful treatment outcomes
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