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    CONTRIBUTION DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE À BASE DES PLANTES UTÉROTONIQUES À LA SANTÉ DE LA REPRODUCTION EN RDC

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    CONTEXTE : La MĂ©decine Traditionnelle (MT) recourt notamment aux ressources naturelles disponibles, telles que les plantes, pour contribuer Ă  la santĂ© des populations. La richesse de la vĂ©gĂ©tation reprĂ©sente un atout indĂ©niable pouvant favoriser le dĂ©veloppement de l’offre en soins de santĂ©, surtout en milieu tropical. La prĂ©sente note expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur la contribution de la mĂ©decine traditionnelle Ă  base des plantes utĂ©rotoniques Ă  la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.MÉTHODES : Nous avons menĂ© une Ă©tude ethnobotanique auprĂšs d’un tradipraticien dans la formation sanitaire « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana » (CSIU), au Quartier Zambia, Commune Ruashi, Ville de Lubumbashi. Nous avons ainsi : observĂ© le circuit thĂ©rapeutique et l’administration des soins, consultĂ© les fiches et registres des malades, et participĂ© Ă  la rĂ©colte, l’identification et l’administration des prĂ©parations des plantes mĂ©dicinales. Une fiche d’observation prĂ©alablement prĂ©-testĂ©e a permis la collecte des donnĂ©es jusqu’à la saturation des informations recueillies. L’analyse de contenu par thĂ©matique a permis de tirer les rĂ©sultats dont le rapport a Ă©tĂ© approuvĂ© par le tradipraticien.RÉSULTATS : Le CSIUM organise diffĂ©rents services et reçoit divers cas de souffrance et utilise principalement les plantes Kyuvu, Mulolo, Musankati, Mulembalemba, respectivement pour faciliter l’accouchement, tonifier l’utĂ©rus, augmenter les contractions et dilater le col. Les malades apprĂ©cient l’efficacitĂ© du traitement reçu.CONCLUSION : Les plantes reprĂ©sentent des ressources naturelles contribuant au systĂšme des soins, dont l’organisation et la rĂ©gulation de l’usage sont nĂ©cessaires pour le bien-ĂȘtre des populations, notamment en RDC.CONTEXTE : La MĂ©decine Traditionnelle (MT) recourt notamment aux ressources naturelles disponibles, telles que les plantes, pour contribuer Ă  la santĂ© des populations. La richesse de la vĂ©gĂ©tation reprĂ©sente un atout indĂ©niable pouvant favoriser le dĂ©veloppement de l’offre en soins de santĂ©, surtout en milieu tropical. La prĂ©sente note expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur la contribution de la mĂ©decine traditionnelle Ă  base des plantes utĂ©rotoniques Ă  la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.MÉTHODES : Nous avons menĂ© une Ă©tude ethnobotanique auprĂšs d’un tradipraticien dans la formation sanitaire « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana » (CSIU), au Quartier Zambia, Commune Ruashi, Ville de Lubumbashi. Nous avons ainsi : observĂ© le circuit thĂ©rapeutique et l’administration des soins, consultĂ© les fiches et registres des malades, et participĂ© Ă  la rĂ©colte, l’identification et l’administration des prĂ©parations des plantes mĂ©dicinales. Une fiche d’observation prĂ©alablement prĂ©-testĂ©e a permis la collecte des donnĂ©es jusqu’à la saturation des informations recueillies. L’analyse de contenu par thĂ©matique a permis de tirer les rĂ©sultats dont le rapport a Ă©tĂ© approuvĂ© par le tradipraticien.RÉSULTATS : Le CSIUM organise diffĂ©rents services et reçoit divers cas de souffrance et utilise principalement les plantes Kyuvu, Mulolo, Musankati, Mulembalemba, respectivement pour faciliter l’accouchement, tonifier l’utĂ©rus, augmenter les contractions et dilater le col. Les malades apprĂ©cient l’efficacitĂ© du traitement reçu.CONCLUSION : Les plantes reprĂ©sentent des ressources naturelles contribuant au systĂšme des soins, dont l’organisation et la rĂ©gulation de l’usage sont nĂ©cessaires pour le bien-ĂȘtre des populations, notamment en RDC

    CARTOGRAPHIE ET CARACTÉRISTIQUES DES TRADI – PRATICIENS ET PHYTOTHÉRAPIE EN MÉDECINE TRADITIONELLE DANS LA VILLE DE LUBUMBASHI EN RDC

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    INTRODUCTION : BasĂ©e sur des connaissances ancestrales, la mĂ©decine traditionnelle s’est perpĂ©tuĂ©e jusqu’à nos jours chez les guĂ©risseurs, uniquement par la transmission orale des connaissances et la pratique de l’art mĂ©dical. Pour l’Africain, le concept originel de la nature inclut tout Ă  la fois le monde matĂ©riel, l’environnement sociologique, vivant ou mort, ainsi que les forces mĂ©taphysiques de l’univers. Cette notion est fondamentale pour saisir la mĂ©decine traditionnelle africaine qui sous toutes ses formes, reflĂšte un mode de vie, de pensĂ©e ou de culture suivant la facette de la civilisation africaine. Et les objectifs qui Ă©taient d’explorer la cartographie et les caractĂ©ristiques des tradipraticiens de la mĂ©decine traditionnelle Ă  Lubumbashi. MÉTHODES : Une Ă©tude de cas multiple a visĂ©e exploratoire a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs des tradipraticiens dans la ville de Lubumbashi, Province du haut Katanga en RDC. Trois mois d’immersion de contact avec l’association de la coordination des tradipraticiens pour comprendre le fonctionnement et le circuit de recrutement des tradipraticiens.  Une autorisation de recherche nous a permis de recenser les tradi – praticiens dans les diffĂ©rentes communes pour connaitre leur catĂ©gorie ou classification, mode d’acquisition, spĂ©cialisation, Ăąge, sexe, niveau d’étude, annĂ©e d’exercice dans le mĂ©tier. L’analyse de contenu par thĂ©matique a permis de tirer les rĂ©sultats dont le rapport a Ă©tĂ© approuvĂ© par le programme nationale de mĂ©decine traditionnelle (PNMT /PM) et l’union nationale de guĂ©risseur du Congo (UNAGECO) en sigle. RÉSULTATS : L’étude rĂ©vĂšle que la Ville de Lubumbashi englobe plusieurs catĂ©gories de tradipraticiens, enregistrĂ©s au niveau du programme de la MTPM, de l’UNAGECO et le libĂ©rale. Leur nombre est de 1724 tradipraticiens dont 628 femmes (36 %) et 1096 hommes (64 %). Suivant leur classification, il y a 70 spiritualistes 4 %), 80 naturalistes  4,6%), 900 herboristes (52%), 509 ritualistes 29,5%), 81 phytothĂ©rapeutes 4,6%), 13 rebouteux (0,75%), 46 accoucheuses traditionnelles (2,6%) et 25 exorcistes (1,4%) avec, concernant leurs pratiques thĂ©rapeutiques, plusieurs modes d’acquisition des connaissances qui sont : l’inspiration dans 178 cas (10,32%), l’initiation dans 384 cas (22%), le rĂȘve dans 69 cas (4%), la succession ou l’hĂ©ritage dans 712 cas (41,2%) et enfin la formation dans122 cas (7 %). Quant Ă  leur niveau d’instruction, 141 (8 %) sont sans niveau d’étude, 442 (25,6%) de niveau primaire, 913 (53 %) de niveau secondaire et 132 (7,7%) universitaires. Certains sont des gĂ©nĂ©ralistes et d’autres ont une spĂ©cialitĂ© particuliĂšre, avec un Ăąge variant entre 26 et 75 ans, une expĂ©rience moyenne de 30 ans et un dĂ©but d’exercice dans la profession s’étalant de 1987 Ă  2020. CONCLUSION : La MT est pratiquĂ©es par des personnes Ă  profils trĂšs diversifiĂ©s. La MT est aussi en elle-mĂȘme pratiquĂ©e sous diverses formes. Elle mĂ©rite une attention particuliĂšre pour bien savoir qui soigne et qui est soignĂ© par qui, quand, oĂč, pourquoi et comment, en vue de veiller au bien-ĂȘtre de la population.INTRODUCTION : BasĂ©e sur des connaissances ancestrales, la mĂ©decine traditionnelle s’est perpĂ©tuĂ©e jusqu’à nos jours chez les guĂ©risseurs, uniquement par la transmission orale des connaissances et la pratique de l’art mĂ©dical. Pour l’Africain, le concept originel de la nature inclut tout Ă  la fois le monde matĂ©riel, l’environnement sociologique, vivant ou mort, ainsi que les forces mĂ©taphysiques de l’univers. Cette notion est fondamentale pour saisir la mĂ©decine traditionnelle africaine qui sous toutes ses formes, reflĂšte un mode de vie, de pensĂ©e ou de culture suivant la facette de la civilisation africaine. Et les objectifs qui Ă©taient d’explorer la cartographie et les caractĂ©ristiques des tradipraticiens de la mĂ©decine traditionnelle Ă  Lubumbashi. MÉTHODES : Une Ă©tude de cas multiple a visĂ©e exploratoire a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs des tradipraticiens dans la ville de Lubumbashi, Province du haut Katanga en RDC. Trois mois d’immersion de contact avec l’association de la coordination des tradipraticiens pour comprendre le fonctionnement et le circuit de recrutement des tradipraticiens.  Une autorisation de recherche nous a permis de recenser les tradi – praticiens dans les diffĂ©rentes communes pour connaitre leur catĂ©gorie ou classification, mode d’acquisition, spĂ©cialisation, Ăąge, sexe, niveau d’étude, annĂ©e d’exercice dans le mĂ©tier. L’analyse de contenu par thĂ©matique a permis de tirer les rĂ©sultats dont le rapport a Ă©tĂ© approuvĂ© par le programme nationale de mĂ©decine traditionnelle (PNMT /PM) et l’union nationale de guĂ©risseur du Congo (UNAGECO) en sigle. RÉSULTATS : L’étude rĂ©vĂšle que la Ville de Lubumbashi englobe plusieurs catĂ©gories de tradipraticiens, enregistrĂ©s au niveau du programme de la MTPM, de l’UNAGECO et le libĂ©rale. Leur nombre est de 1724 tradipraticiens dont 628 femmes (36 %) et 1096 hommes (64 %). Suivant leur classification, il y a 70 spiritualistes 4 %), 80 naturalistes  4,6%), 900 herboristes (52%), 509 ritualistes 29,5%), 81 phytothĂ©rapeutes 4,6%), 13 rebouteux (0,75%), 46 accoucheuses traditionnelles (2,6%) et 25 exorcistes (1,4%) avec, concernant leurs pratiques thĂ©rapeutiques, plusieurs modes d’acquisition des connaissances qui sont : l’inspiration dans 178 cas (10,32%), l’initiation dans 384 cas (22%), le rĂȘve dans 69 cas (4%), la succession ou l’hĂ©ritage dans 712 cas (41,2%) et enfin la formation dans122 cas (7 %). Quant Ă  leur niveau d’instruction, 141 (8 %) sont sans niveau d’étude, 442 (25,6%) de niveau primaire, 913 (53 %) de niveau secondaire et 132 (7,7%) universitaires. Certains sont des gĂ©nĂ©ralistes et d’autres ont une spĂ©cialitĂ© particuliĂšre, avec un Ăąge variant entre 26 et 75 ans, une expĂ©rience moyenne de 30 ans et un dĂ©but d’exercice dans la profession s’étalant de 1987 Ă  2020. CONCLUSION : La MT est pratiquĂ©es par des personnes Ă  profils trĂšs diversifiĂ©s. La MT est aussi en elle-mĂȘme pratiquĂ©e sous diverses formes. Elle mĂ©rite une attention particuliĂšre pour bien savoir qui soigne et qui est soignĂ© par qui, quand, oĂč, pourquoi et comment, en vue de veiller au bien-ĂȘtre de la population

    Etude de facteurs de risque de la transmission du VIH de la mĂšre Ă  l’enfant dans la stratĂ©gie « option A » Ă  Lubumbashi, RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo

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    Introduction: L'infection Ă  VIH chez la femme enceinte a pour principal risque la contamination du nouveau-nĂ©. L'objectif est de dĂ©terminer letaux de transmission du VIH de la mĂšre Ă  l'enfant (TME) dans la ville de Lubumbashi et en Ă©valuer les facteurs de risque. MĂ©thodes: Il s'agissait d'une Ă©tude prospective transversale Ă  visĂ©e analytique de 157 accouchĂ©es  sĂ©ropositives au VIH et de leurs enfants dans 12 structures sanitaires de Lubumbashi (RDCongo) du 1er octobre 2012 au 31 dĂ©cembre 2013. Les paramĂštres sociodĂ©mographiques, cliniques et les donnĂ©es  relatives aux activitĂ©s de PTME du VIH ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s. Les statistiques usuelles ont Ă©tĂ© utilisĂ©es pour  analyser les rĂ©sultats. Le seuil de significativitĂ© a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  une valeur de p<0,05.RĂ©sultats: Le taux de transmission verticale du VIH Ă©tait de 12,7% (20/157). Il n'y avait pas  d'association significative entre les caractĂ©ristiques sociodĂ©mographiques maternelles telles que l'Ăąge, la  paritĂ©, le niveau d'Ă©tude, la profession et l'Ă©tat-civil et la TME (p>0,05). La transmission verticale du VIH Ă©tait significativement associĂ©e aux facteurs suivants : le stade clinique 3 de l'OMS (OR=5,18 (1,5- 18,1)), la prĂ©sence d'infection opportuniste (OR=8,7 (2,7-27,8)), le dĂ©pistage lors de l'accouchement  (OR=6,3 (1,0-39,0)) ou au cours de l'allaitement (OR=7,1 (1,1-76,7)), au taux de CD4 maternel  <350/mm3 (OR=2,9 (1,1-7,7)), l'absence de thĂ©rapie antirĂ©trovirale chez la mĂšre (OR=19,9  (4,8-81,9)), la naissance avant terme (OR=4,7 (1,4-16,0)), la rupture prĂ©maturĂ©e de membranes  (OR=45,0 (7,4-454,6)), le faible poids de naissance (OR=5,6 (1,9-16,7)), la notion de rĂ©animation  nĂ©onatale (OR=12,4 (3,8-40,1)), la non administration de la nĂ©virapine Ă  la naissance (OR=26,4  (7,6-92,3)) et l'alimentation mixte (OR=12,6 (1,3-115,9)). Le sexe du nourrisson et le mode  d'accouchement n'Ă©taient pas non plus associĂ©s Ă  la transmission verticale du VIH (p>0,05).Conclusion: Le taux de TME du VIH demeure fort Ă©levĂ© Ă  Lubumbashi comme dans la plupart de pays en  dĂ©veloppement oĂč les nouveau-nĂ©s continuent d'ĂȘtre infectĂ©s par le VIH de maniĂšre verticale alors que certains facteurs de transmission sont tout Ă  fait souvent Ă©vitables. La rĂ©duction de cette transmission passe par une amĂ©lioration du systĂšme de suivi des grossesses dans notre milieu

    Respiratory problems of sands carriers in the city of Lubumbashi/Rd Congo

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    Objective: To determine the prevalence of respiratory symptoms and illustrate the dangerousness of the sands dust in the Artisanal carriers in the city of Lubumbashi, Katanga province, in the Democratic Republic of the Congo (DRC). Method: In total, 120 carriers of sand have been recruited in an exhaustive approach with 120 communal administrative officers of Lubumbashi city as control group. Respiratory symptoms were collected using a respiratory questionnaire. A multi-analysis varied with the test of logistic regression has been privileged to determine the association between the characteristics of the carriers and the respiratory symptoms. Results: The prevalence of respiratory symptoms reported in carriers of sands was greater than that of the control group for the symptoms such as: cough in the morning (52.5% against 6.7%), sputum in the morning (35% against 7.5%), shortness of breath after effort (18.3% against 5%), asthma (26.7% against 5%), chronic bronchitis (12.5% against 4.2%), rhinitis (62.5% against 21.7%), conjunctivitis (58.3% against 17.5%). After adjustment, on factors such as age and education, the profession carrier of sands was strongly associated with the risk of developing respiratory symptoms below: spit in the morning, shortness of breath after effort, asthma, chronic bronchitis with a p < 0.001. The Peak Expiratory Flow Rate (PEFR) has been significantly reduced in the Carriers of sands (438.87 ± 109.02) compared to controls (480.14 ± 70.73) (p ˂ 0.05). Conclusion: The profession carriers of sand as practiced in Lubumbashi, without means of adequate protection

    Respiratory health of artisanal miner of Lwisha in Katanga/DR Congo

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    Objective: To determine the prevalence of respiratory symptoms and make an awareness about the harmful effects of ores dust in the Artisanal miner in the city of Lubumbashi, Katanga province, in the Democratic Republic of the Congo (DRC). Method: In total, 104 artisanal miners have been recruited in an exhaustive manner with 122 administrative officers in the town hall of Lubumbashi, responsible for collecting the taxes in the Stations of the bus as the control group. Respiratory symptoms were collected using a standardized questionnaire. To determine the association between the characteristics of the miners and respiratory symptoms reported, a multi-analysis combined with the test of logistic regression has been privileged. Results: The prevalence of the respiratory symptoms was markedly higher in the artisanal diggers, as compared with the group that controls: wheezing (37.5% vs. 7.4%), shortness breathing after effort (26.9% vs. 3.3%), cough (29.8% vs. 12.3%), asthma (24% vs. 1.6%), rhinitis (20.2% vs. 14.8%), conjunctivitis (16.3% vs. 9.8%), and eczema (34.6% vs. 2.5%). After adjusting for age and education level, digger as occupation was strongly associated with a higher risk of developing respiratory and skin problems (p < 0.05). Conclusion: The study revealed that artisanal miner’s professions, as practiced in Lubumbashi, without any protection against dust, have a negative impact on the respiratory health. It proves to be very important to organize a teaching specialized in Occupational Medicine that can train some physicians with an established expertise having to answer if it is needed to be enormous in qualified staff in this area considered at respiratory risk

    ETAT DE LIEU SUR LA PRATIQUE DE LA PHYTOTHÉRAPIE UTÉROTONIQUE ET MYORELAXANTE SUR LE COL UTÉRIN AU COURS DU TRAVAIL CHEZ LES GESTANTES À TERME (LA VILLE DE LUBUMBASHI RD CONGO 2014 – 2020)

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    CONTEXTE :  Le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Le prĂ©sent travail expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme sur la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC. MÉTHODES : Etude descriptive transversale a Ă©tĂ© menĂ©e au « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana » Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchĂ©es, avec un Ă©chantillonnage exhaustif alĂ©atoire simple, sur une pĂ©riode allant de 2014 Ă  2020 ou 7 ans, collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  un questionnaire et interview avec la technique documentaire. DonnĂ©es gĂ©rĂ©s sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; ConsidĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© en santĂ© publique : RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchĂ©es avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majoritĂ© de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. PrĂšs d’un accouchement sur 10 Ă©tait dystocique ; La majoritĂ© des enfants (92,69 %) Ă©taient nĂ©s vivants et 7,31 % Ă©taient des mort-nĂ©s pour une pĂ©riode de 7 ans. Parmi les accouchĂ©es, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santĂ© (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santĂ© de la Zone de santĂ© de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santĂ© (AS) oĂč se situe le CSIU. Le sĂ©jour moyen des accouchĂ©es tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le sĂ©jour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le mĂȘme jour de l’arrivĂ©.  Sur les 2083 cas enregistrĂ©s, le plus faible coĂ»t est Ă©levĂ© Ă  15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payĂ©s relĂšvent Ă  39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payĂ© est de 74.331.500 CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme nous rĂ©vĂšle que la MĂ©decine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-ĂȘtre de leurs enfants, notamment en RDC.CONTEXTE :  Le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Le prĂ©sent travail expose les rĂ©sultats d’une Ă©tude ayant portĂ© sur l’Etat de lieu de la pratique de phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme sur la santĂ© de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC. MÉTHODES : Etude descriptive transversale a Ă©tĂ© menĂ©e au « Centre de SantĂ© International Uchungu Wa Mwana Â» Ville de Lubumbashi dans la Province du Haut – Katanga, RDC pendant 9 mois .Sur une population des accouchĂ©es, avec un Ă©chantillonnage exhaustif alĂ©atoire simple, sur une pĂ©riode allant de 2014 Ă  2020 ou 7 ans, collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  un questionnaire et interview avec la technique documentaire. DonnĂ©es gĂ©rĂ©s sur base d’un logiciel Word et Excel pour le stockage et le traitement en Epi info 7.2.2.6 et Epi data 6 ; ConsidĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© en santĂ© publique : RÉSULTATS : Durant 7 ans, la structure a reçu 2083 accouchĂ©es avec accouchement moyen pour les 7 ans est ± 298 par an/ provenant en majoritĂ© de toutes les communes de la Ville de Lubumbashi et dont 48,44 % de la Commune de la Ruashi et 27,87 %. PrĂšs d’un accouchement sur 10 Ă©tait dystocique ; La majoritĂ© des enfants (92,69 %) Ă©taient nĂ©s vivants et 7,31 % Ă©taient des mort-nĂ©s pour une pĂ©riode de 7 ans. Parmi les accouchĂ©es, 216 (11,45 %) provenaient d’autres zones de santĂ© (ou hors zone / HZ) et 351 (18,60 %) d’autres aires de santĂ© de la Zone de santĂ© de la Ruashi (HAS), tandis que 1320 (69,95 %) provenaient de l’aire de santĂ© (AS) oĂč se situe le CSIU. Le sĂ©jour moyen des accouchĂ©es tourne autour de 2 jours, l’écart-type de 1 jour, le sĂ©jour minimal des femmes est de 0 jour soit la femme sort le mĂȘme jour de l’arrivĂ©.  Sur les 2083 cas enregistrĂ©s, le plus faible coĂ»t est Ă©levĂ© Ă  15.000 FC, le montant le plus cher est de 150.000 FC, la moyenne des frais payĂ©s relĂšvent Ă  39.000 FC, et l’écart-type est de 150.000 FC. La somme du montant payĂ© est de 74.331.500 CONCLUSION : L’Etat de lieu sur la pratique phytothĂ©rapie utĂ©rotonique et myorelaxante du col utĂ©rin chez les gestantes Ă  terme nous rĂ©vĂšle que la MĂ©decine traditionnelle est effective dans la ville et plusieurs femmes y font recourt pour le bien-ĂȘtre de leurs enfants, notamment en RDC

    PERCEPTION DES AGENTS DE SANTE SUR LES SOINS PHYTOTHERAPIE ADMINISTRE AUX GESTENTES DANS LA ZONE DE SANTE DE LUBUMBASHI

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    Introduction : A Lubumbashi, le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio-sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. On constate actuellement un retour vers la nature, un goĂ»t prononcĂ© pour tout ce qui est « d’origine naturelle ». Notre Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans la zone de santĂ© de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, Province du Haut – Katanga, RDC avec l’objectif de Contribuer Ă  la santĂ© de la reproduction par les connaissances de la MĂ©decine traditionnelle des agents de santĂ© sur les soins phytothĂ©rapeutique administrĂ©s aux gestantes. MĂ©thodes : L’étude a Ă©tĂ© menĂ©e pendant 7 mois sur une population des agents de santĂ©, avec un Ă©chantillonnage des 94 sujets. La collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  un questionnaire et interview. DonnĂ©es gĂšres sur base d’un logiciel Excel pour le stockage et le traitement en zotero, considĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© publique. Durant 7 mois, nous avons visitĂ©e 13 structures se trouvant dans les 5 aires de santĂ© dans la ZS de Lubumbashi, dont nous avons pu partager avec 94 personnels de santĂ©, parmi lesquels 10 accoucheuses, 4 AG, 6 filles de chambre, 40 infirmiers, 12 laborantins, 18 mĂ©decins et 4 sage femmes. RĂ©sultats : sur 94 agents de santĂ© 64 agents ou 68,09% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) c’est une bonne mĂ©decine mais qui est moins utilisĂ©e et 30 personnel de santĂ© ou 31,91% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) n’a pas de prĂ©cision des doses et cela peuvent avoir de consĂ©quences Ă  la longue. Conclusion : La phytothĂ©rapie est l’utilisation des plantes mĂ©dicinales et cette pratique est bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systĂšmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique.Introduction : A Lubumbashi, le fort engouement pour la mĂ©decine par les plantes et les besoins en mĂ©dicaments des pays en voie de dĂ©veloppement, pays prĂ©sentement confrontĂ©s au dilemme de la volontĂ© manifeste d’amĂ©liorer les conditions socio-sanitaires des populations avec des ressources prĂ©caires, ouvre des perspectives nouvelles Ă  la mĂ©decine traditionnelle. On constate actuellement un retour vers la nature, un goĂ»t prononcĂ© pour tout ce qui est « d’origine naturelle ». Notre Ă©tude a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dans la zone de santĂ© de Lubumbashi, ville de Lubumbashi, Province du Haut – Katanga, RDC avec l’objectif de Contribuer Ă  la santĂ© de la reproduction par les connaissances de la MĂ©decine traditionnelle des agents de santĂ© sur les soins phytothĂ©rapeutique administrĂ©s aux gestantes. MĂ©thodes : L’étude a Ă©tĂ© menĂ©e pendant 7 mois sur une population des agents de santĂ©, avec un Ă©chantillonnage des 94 sujets. La collecte des donnĂ©es rĂ©alisĂ©e grĂące Ă  un questionnaire et interview. DonnĂ©es gĂšres sur base d’un logiciel Excel pour le stockage et le traitement en zotero, considĂ©rations Ă©thiques s’inscrit dans le respect strict des principes d’éthique de la recherche en santĂ© publique. Durant 7 mois, nous avons visitĂ©e 13 structures se trouvant dans les 5 aires de santĂ© dans la ZS de Lubumbashi, dont nous avons pu partager avec 94 personnels de santĂ©, parmi lesquels 10 accoucheuses, 4 AG, 6 filles de chambre, 40 infirmiers, 12 laborantins, 18 mĂ©decins et 4 sage femmes. RĂ©sultats : sur 94 agents de santĂ© 64 agents ou 68,09% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) c’est une bonne mĂ©decine mais qui est moins utilisĂ©e et 30 personnel de santĂ© ou 31,91% trouvent que la mĂ©decine traditionnelle (MT) n’a pas de prĂ©cision des doses et cela peuvent avoir de consĂ©quences Ă  la longue. Conclusion : La phytothĂ©rapie est l’utilisation des plantes mĂ©dicinales et cette pratique est bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systĂšmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique

    PRATIQUE DE LA PHYTOTHERAPIE UTEROTONIQUE AU 3Ăšme TRIMESTRE DE LA GROSSESSE PAR LES GESTANTES DE MUKABE KASARI

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    Contexte : L’utilisation des plantes mĂ©dicinales (phytothĂ©rapie) est une pratique bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systĂšmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique. L’objectif de ce travail est d’analyser les pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique par l’utilisation des plantes traditionnelles, par les gestantes au 3Ăšme trimestre de la grossesse et Ă©valuer le niveau des connaissances sur ces pratiques pour les parties prenantes. MĂ©thodes : Nous avons menĂ© une Ă©tude de cas mixte, ayant compris une phase quantitative (QUAN) suivie d’une phase-2 qualitative (QUAL) dans le village de Mukabe Kasari, territoire de Lubudi dans la Province du Lualaba sur une pĂ©riode de trois mois allant du 18/09 au 12/12/2018. La phase qualitative a portĂ© sur les donnĂ©es de 35 entretiens individuels, approfondis et semi-structurĂ©s et neuf focus group, conduits auprĂšs des gestantes, des Ă©poux des gestantes, des matrones et des tradipraticiens qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s de façon raisonnĂ©e, et 19 observations directes des plantes mĂ©dicinales photographiĂ©es. Les donnĂ©es qualitatives ont Ă©tĂ© analysĂ©es en contenu par thĂ©matique liĂ©es aux perceptions et pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique chez les gestantes. RĂ©sultats : Sur le plan qualitatif, les gestantes considĂšrent que la pratique de la phytothĂ©rapie assurait trois fonctions essentielles, Ă  savoir : faciliter l’accouchement, Ă©viter les complications, et conserver le patrimoine ancestral. Les consĂ©quences Ă©taient perçues de maniĂšre marginale concernant la phytothĂ©rapie, notamment : l’épuisement, les vertiges, l’hĂ©morragie et l’induction de la cĂ©sarienne. Conclusion : Notre Ă©tude a atteint les objectifs spĂ©cifiques ceux de : DĂ©terminer la frĂ©quence des gestantes de la phytothĂ©rapie qui est majoritaire 90,6%, Identifier les pratiques et leurs finalitĂ©s qui sont les feuilles, Ă©corces, poudre (lufumpa), dĂ©crire les plantes utĂ©rotonique : Mumono, Kivungwila, Kajima mbale, Mutula, explorer la perception : Faciliter l’accouchement, ouvrir le col, et s’accoucher rapidement, relever les risques effets secondaires : Ă©puisement, vertige, hĂ©morragie. Cette pratique suit une logique incitĂ©e par la connaissance des indications, des usages et de la facilitĂ© des formes, des posologies, des voies d’administration, etc.Contexte : L’utilisation des plantes mĂ©dicinales (phytothĂ©rapie) est une pratique bien rĂ©pandue et moins prise en compte par les chercheurs et les gestionnaires des systĂšmes de santĂ© au niveau local en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Peu d’études s’y sont jusque-lĂ  intĂ©ressĂ©es pour saisir la portĂ©e et les perceptions des personnes impliquĂ©es dans cette pratique. L’objectif de ce travail est d’analyser les pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique par l’utilisation des plantes traditionnelles, par les gestantes au 3Ăšme trimestre de la grossesse et Ă©valuer le niveau des connaissances sur ces pratiques pour les parties prenantes. MĂ©thodes : Nous avons menĂ© une Ă©tude de cas mixte, ayant compris une phase quantitative (QUAN) suivie d’une phase-2 qualitative (QUAL) dans le village de Mukabe Kasari, territoire de Lubudi dans la Province du Lualaba sur une pĂ©riode de trois mois allant du 18/09 au 12/12/2018. La phase qualitative a portĂ© sur les donnĂ©es de 35 entretiens individuels, approfondis et semi-structurĂ©s et neuf focus group, conduits auprĂšs des gestantes, des Ă©poux des gestantes, des matrones et des tradipraticiens qui ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s de façon raisonnĂ©e, et 19 observations directes des plantes mĂ©dicinales photographiĂ©es. Les donnĂ©es qualitatives ont Ă©tĂ© analysĂ©es en contenu par thĂ©matique liĂ©es aux perceptions et pratiques de la phytothĂ©rapie utĂ©rotonique chez les gestantes. RĂ©sultats : Sur le plan qualitatif, les gestantes considĂšrent que la pratique de la phytothĂ©rapie assurait trois fonctions essentielles, Ă  savoir : faciliter l’accouchement, Ă©viter les complications, et conserver le patrimoine ancestral. Les consĂ©quences Ă©taient perçues de maniĂšre marginale concernant la phytothĂ©rapie, notamment : l’épuisement, les vertiges, l’hĂ©morragie et l’induction de la cĂ©sarienne. Conclusion : Notre Ă©tude a atteint les objectifs spĂ©cifiques ceux de : DĂ©terminer la frĂ©quence des gestantes de la phytothĂ©rapie qui est majoritaire 90,6%, Identifier les pratiques et leurs finalitĂ©s qui sont les feuilles, Ă©corces, poudre (lufumpa), dĂ©crire les plantes utĂ©rotonique : Mumono, Kivungwila, Kajima mbale, Mutula, explorer la perception : Faciliter l’accouchement, ouvrir le col, et s’accoucher rapidement, relever les risques effets secondaires : Ă©puisement, vertige, hĂ©morragie. Cette pratique suit une logique incitĂ©e par la connaissance des indications, des usages et de la facilitĂ© des formes, des posologies, des voies d’administration, etc

    ATTITUDES, CONNAISSANCES ET PRATIQUES DES FEMMES EN AGE DE PROCREER SUR LA PHYTOTHERAPIE DANS LA ZONE DE SANTE DE MUMBUNDA

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    Introduction : La phytothĂ©rapie demeure une prĂ©occupation mondiale car faire de la phytothĂ©rapie une opĂ©ration mĂ©dicale, n’est pas forcĂ©ment l’idĂ©al de toutes les femmes. Certaines souhaitent se soigner dans les environnements particuliers. MalgrĂ© les efforts d’interdiction, ils sont frĂ©quents et continuent Ă  ĂȘtre utilisĂ©. C’est pourquoi nous avons menĂ©s de cette Ă©tude pour contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la santĂ© des femmes en Ăąge de procrĂ©er au travers la mĂ©decine traditionnelle pour Ă©tudier l’attitudes, connaissance et pratique chez les femmes en Ăąge de procrĂ©er dans la ZS de Mumbunda. MĂ©thode : Une Ă©tude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique a Ă©tĂ© menĂ©e dans la ZS de Mumbunda chez des femmes en Ăąge de procrĂ©er sur la phytothĂ©rapie. La collecte des donnĂ©es fait des entretiens libres structurĂ©s et non structurĂ©s Ă  partir d’un guide d’entretien ouvert, les donnĂ©es saisie, encodĂ©es et pour l’analyse les donnĂ©es de l’entretien ont fait l’objet d’une audition et transcription sur la machine. Il s’est agi ensuite de procĂ©der Ă  un regroupement des unitĂ©s de signification. RĂ©sultat : Etude menĂ©e sur un Ă©chantillon de 15 femmes, et a montrĂ© que l’ñge des femmes interviewĂ©es Ă©taient de 15 ans variant jusqu’à 49 ans. 6 femmes sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 3 fois dans leur vie ; 4 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 2 fois dans leur vie et 5 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie dans leur vie ; Le profil sociodĂ©mographique des interviewĂ©es montre que 4 femmes Ă©taient Ă©levĂ©es, 5 Ă©taient Ă©tudiantes et 6 mariĂ©es. Les facteurs majeurs favorisant la phytothĂ©rapie restent pour la majoritĂ© le dĂ©sir du mariage pour l’utilisation de la phytothĂ©rapie. Conclusion : Les rĂ©sultats de l’étude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique sur la phytothĂ©rapie des femmes en Ăąge de procrĂ©er montre que les femmes perçoivent la connaissance sur la phytothĂ©rapie comme une rĂ©alitĂ© indĂ©niable et rĂ©elle dans la vie d’une femme complĂšte. Les autoritĂ©s dans le domaine pour la santĂ© de la reproduction devaient accompagner les filles et les mĂšres dans cette utilisation de la phytothĂ©rapie.Introduction : La phytothĂ©rapie demeure une prĂ©occupation mondiale car faire de la phytothĂ©rapie une opĂ©ration mĂ©dicale, n’est pas forcĂ©ment l’idĂ©al de toutes les femmes. Certaines souhaitent se soigner dans les environnements particuliers. MalgrĂ© les efforts d’interdiction, ils sont frĂ©quents et continuent Ă  ĂȘtre utilisĂ©. C’est pourquoi nous avons menĂ©s de cette Ă©tude pour contribuer Ă  l’amĂ©lioration de la santĂ© des femmes en Ăąge de procrĂ©er au travers la mĂ©decine traditionnelle pour Ă©tudier l’attitudes, connaissance et pratique chez les femmes en Ăąge de procrĂ©er dans la ZS de Mumbunda. MĂ©thode : Une Ă©tude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique a Ă©tĂ© menĂ©e dans la ZS de Mumbunda chez des femmes en Ăąge de procrĂ©er sur la phytothĂ©rapie. La collecte des donnĂ©es fait des entretiens libres structurĂ©s et non structurĂ©s Ă  partir d’un guide d’entretien ouvert, les donnĂ©es saisie, encodĂ©es et pour l’analyse les donnĂ©es de l’entretien ont fait l’objet d’une audition et transcription sur la machine. Il s’est agi ensuite de procĂ©der Ă  un regroupement des unitĂ©s de signification. RĂ©sultat : Etude menĂ©e sur un Ă©chantillon de 15 femmes, et a montrĂ© que l’ñge des femmes interviewĂ©es Ă©taient de 15 ans variant jusqu’à 49 ans. 6 femmes sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 3 fois dans leur vie ; 4 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie 2 fois dans leur vie et 5 sur 15 avaient pratiquĂ© la phytothĂ©rapie dans leur vie ; Le profil sociodĂ©mographique des interviewĂ©es montre que 4 femmes Ă©taient Ă©levĂ©es, 5 Ă©taient Ă©tudiantes et 6 mariĂ©es. Les facteurs majeurs favorisant la phytothĂ©rapie restent pour la majoritĂ© le dĂ©sir du mariage pour l’utilisation de la phytothĂ©rapie. Conclusion : Les rĂ©sultats de l’étude qualitative d’approche phĂ©nomĂ©nologique sur la phytothĂ©rapie des femmes en Ăąge de procrĂ©er montre que les femmes perçoivent la connaissance sur la phytothĂ©rapie comme une rĂ©alitĂ© indĂ©niable et rĂ©elle dans la vie d’une femme complĂšte. Les autoritĂ©s dans le domaine pour la santĂ© de la reproduction devaient accompagner les filles et les mĂšres dans cette utilisation de la phytothĂ©rapie

    Identification Et Criblage Phytochimique De Quatre Plantes Utérostimulantes Et Deux Myorelaxantes Du Col Utilisées Chez Les Gestantes à Terme Au Centre De Santé Uchungu Wa Mwana Dans La Ville De Lubumbashi, Rd Congo

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    Contexte : Presque tous les pays du monde sont intĂ©ressĂ©s par l’étude des plantes mĂ©dicinales du fait que le rĂšgne vĂ©gĂ©tal constitue une source importante et indispensable des mĂ©dicaments. La valorisation des plantes mĂ©dicinales est une prĂ©occupation majeure de nombreux chercheurs dans notre environnement car une grande partie de la population recourt largement Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Cette Ă©tude visait Ă  authentifier et opĂ©rer un criblage phytochimique de quatre plantes utĂ©rotoniques et deux myorelaxantes utilisĂ©es chez les gestantes et parturientes au Centre de santĂ© (CSIU) Uchungu Wa Mwana dans la ville de Lubumbashi, RDC. MĂ©thodes : Le Centre de santĂ© Uchungu Wa Mwana est situĂ© au N° 40 de la rue X dans la commune de la Ruashi, quartier Luwowoshi, ville de Lubumbashi, RDC. Une enquĂȘte ethnobotanique a Ă©tĂ© effectuĂ©e dans ce centre sur une pĂ©riode de 12 mois et les plantes y utilisĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es et identifiĂ©es Ă  l’herbarium de l’INERA Kipopo et au laboratoire de Pharmacognosie de la FacultĂ© des Sciences Pharmaceutiques de l’UniversitĂ© de Lubumbashi. Une sĂ©rie d’informations ethnomĂ©dicales sur ces plantes a Ă©tĂ© enregistrĂ©e. Chaque espĂšce rĂ©coltĂ©e a fait l’objet d’un herbier en triple exemplaire qui a permis son identification. Les Ă©chantillons rĂ©coltĂ©s ont Ă©tĂ© sĂ©chĂ©s Ă  l’ombre et Ă  tempĂ©rature ordinaire puis soumis Ă  un criblage phytochimique pour identifier les groupes de composĂ©s chimiques bioactifs qui pourraient ĂȘtre responsables de l’activitĂ© utĂ©rotonique ou myorelaxante des plantes. RĂ©sultats : L’herbarium de rĂ©fĂ©rence a authentifiĂ© les plantes Ă  savoir : Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Exell (Phyllanthaceae), Hibiscus sp (Malvaceaae), Acacia macrothyrsa Harms (Fabaceae), Pseudolachnostylis maprouneifolia Pax (Euphorbiaceae), Strychnos innocua Delille (Loganiaceae)  et Annona senegalensis Pers. (Annonaceae).  . Globalement, les groupes bioactifs suivants ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans les six plantes (tous organes confondus) en proportions variĂ©es : alcaloĂŻdes (66, 7 %) ; anthocyanes (50 %) ; coumarines (66,7 %) ; flavonoĂŻdes (50 %) ; saponines (83,3 %) ; stĂ©roĂŻdes (100 %) ; tanins (100 %) et terpĂ©noĂŻdes (50 %). Les quinones ont Ă©tĂ© absentes dans toutes les plantes et tous les organes de celles-ci ; il en Ă©tait de mĂȘme pour les hĂ©tĂ©rosides cyanogĂ©nĂ©tiques.  Sur l’ensemble des six plantes analysĂ©es, 3 (Phyllanthus muellerianus, Acacia Macrotyrsa, Pseudo Lachnostilis maprouneifolia) ont eu plus de 60 % d’élĂ©ments phytochimiques identifiĂ©s dans les groupes bioactifs qui sont : les stĂ©roĂŻdes et les tanins (100%) ainsi que les saponines (83.3%) comme composĂ©s phytochimiques les plus frĂ©quents des mĂ©tabolites recherchĂ©s. En outre, tous les Ă©lĂ©ments phytochimiques identifiĂ©s ont Ă©tĂ© isolĂ©s dans les racines tandis que les feuilles Ă©taient dĂ©pourvues d’alcaloĂŻdes (0 %) et de terpĂ©noĂŻdes (0 %). Ainsi, les groupes bioactifs ont Ă©tĂ© plus retrouvĂ©s dans les racines que dans les feuilles (48,1 % versus 14 %) pour les neufs Ă©lĂ©ments bioactifs recherchĂ©s Conclusion : Les  six plantes utilisĂ©es au Centre Uchungu Wa Mwana de la ville de Lubumbashi ont Ă©tĂ© dĂ»ment identifiĂ©es et  renferment des stĂ©roĂŻdes, des tanins et des saponines qui sont des substances naturelles prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique susceptible d’ĂȘtre exploitĂ© et intĂ©grĂ© Ă  un systĂšme des soins dans un environnement tel que la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Les utilisateurs sont dĂšs lors certifiĂ©s de l’authenticitĂ© et de la validitĂ© phytochimiques de l’usage de ces plantes en mĂ©decine traditionnelle. Globalement ces plantes seraient davantage des plantes Ă  stĂ©roĂŻdes, Ă  tanins et Ă  saponinesContexte : Presque tous les pays du monde sont intĂ©ressĂ©s par l’étude des plantes mĂ©dicinales du fait que le rĂšgne vĂ©gĂ©tal constitue une source importante et indispensable des mĂ©dicaments. La valorisation des plantes mĂ©dicinales est une prĂ©occupation majeure de nombreux chercheurs dans notre environnement car une grande partie de la population recourt largement Ă  la mĂ©decine traditionnelle. Cette Ă©tude visait Ă  authentifier et opĂ©rer un criblage phytochimique de quatre plantes utĂ©rotoniques et deux myorelaxantes utilisĂ©es chez les gestantes et parturientes au Centre de santĂ© (CSIU) Uchungu Wa Mwana dans la ville de Lubumbashi, RDC. MĂ©thodes : Le Centre de santĂ© Uchungu Wa Mwana est situĂ© au N° 40 de la rue X dans la commune de la Ruashi, quartier Luwowoshi, ville de Lubumbashi, RDC. Une enquĂȘte ethnobotanique a Ă©tĂ© effectuĂ©e dans ce centre sur une pĂ©riode de 12 mois et les plantes y utilisĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©es et identifiĂ©es Ă  l’herbarium de l’INERA Kipopo et au laboratoire de Pharmacognosie de la FacultĂ© des Sciences Pharmaceutiques de l’UniversitĂ© de Lubumbashi. Une sĂ©rie d’informations ethnomĂ©dicales sur ces plantes a Ă©tĂ© enregistrĂ©e. Chaque espĂšce rĂ©coltĂ©e a fait l’objet d’un herbier en triple exemplaire qui a permis son identification. Les Ă©chantillons rĂ©coltĂ©s ont Ă©tĂ© sĂ©chĂ©s Ă  l’ombre et Ă  tempĂ©rature ordinaire puis soumis Ă  un criblage phytochimique pour identifier les groupes de composĂ©s chimiques bioactifs qui pourraient ĂȘtre responsables de l’activitĂ© utĂ©rotonique ou myorelaxante des plantes. RĂ©sultats : L’herbarium de rĂ©fĂ©rence a authentifiĂ© les plantes Ă  savoir : Phyllanthus muellerianus (Kuntze) Exell (Phyllanthaceae), Hibiscus sp (Malvaceaae), Acacia macrothyrsa Harms (Fabaceae), Pseudolachnostylis maprouneifolia Pax (Euphorbiaceae), Strychnos innocua Delille (Loganiaceae)  et Annona senegalensis Pers. (Annonaceae).  . Globalement, les groupes bioactifs suivants ont Ă©tĂ© identifiĂ©s dans les six plantes (tous organes confondus) en proportions variĂ©es : alcaloĂŻdes (66, 7 %) ; anthocyanes (50 %) ; coumarines (66,7 %) ; flavonoĂŻdes (50 %) ; saponines (83,3 %) ; stĂ©roĂŻdes (100 %) ; tanins (100 %) et terpĂ©noĂŻdes (50 %). Les quinones ont Ă©tĂ© absentes dans toutes les plantes et tous les organes de celles-ci ; il en Ă©tait de mĂȘme pour les hĂ©tĂ©rosides cyanogĂ©nĂ©tiques.  Sur l’ensemble des six plantes analysĂ©es, 3 (Phyllanthus muellerianus, Acacia Macrotyrsa, Pseudo Lachnostilis maprouneifolia) ont eu plus de 60 % d’élĂ©ments phytochimiques identifiĂ©s dans les groupes bioactifs qui sont : les stĂ©roĂŻdes et les tanins (100%) ainsi que les saponines (83.3%) comme composĂ©s phytochimiques les plus frĂ©quents des mĂ©tabolites recherchĂ©s. En outre, tous les Ă©lĂ©ments phytochimiques identifiĂ©s ont Ă©tĂ© isolĂ©s dans les racines tandis que les feuilles Ă©taient dĂ©pourvues d’alcaloĂŻdes (0 %) et de terpĂ©noĂŻdes (0 %). Ainsi, les groupes bioactifs ont Ă©tĂ© plus retrouvĂ©s dans les racines que dans les feuilles (48,1 % versus 14 %) pour les neufs Ă©lĂ©ments bioactifs recherchĂ©s Conclusion : Les  six plantes utilisĂ©es au Centre Uchungu Wa Mwana de la ville de Lubumbashi ont Ă©tĂ© dĂ»ment identifiĂ©es et  renferment des stĂ©roĂŻdes, des tanins et des saponines qui sont des substances naturelles prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt thĂ©rapeutique susceptible d’ĂȘtre exploitĂ© et intĂ©grĂ© Ă  un systĂšme des soins dans un environnement tel que la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. Les utilisateurs sont dĂšs lors certifiĂ©s de l’authenticitĂ© et de la validitĂ© phytochimiques de l’usage de ces plantes en mĂ©decine traditionnelle. Globalement ces plantes seraient davantage des plantes Ă  stĂ©roĂŻdes, Ă  tanins et Ă  saponine
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