CONTEXTE : La Médecine Traditionnelle (MT) recourt notamment aux ressources naturelles disponibles, telles que les plantes, pour contribuer à la santé des populations. La richesse de la végétation représente un atout indéniable pouvant favoriser le développement de l’offre en soins de santé, surtout en milieu tropical. La présente note expose les résultats d’une étude ayant porté sur la contribution de la médecine traditionnelle à base des plantes utérotoniques à la santé de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.MÉTHODES : Nous avons mené une étude ethnobotanique auprès d’un tradipraticien dans la formation sanitaire « Centre de Santé International Uchungu Wa Mwana » (CSIU), au Quartier Zambia, Commune Ruashi, Ville de Lubumbashi. Nous avons ainsi : observé le circuit thérapeutique et l’administration des soins, consulté les fiches et registres des malades, et participé à la récolte, l’identification et l’administration des préparations des plantes médicinales. Une fiche d’observation préalablement pré-testée a permis la collecte des données jusqu’à la saturation des informations recueillies. L’analyse de contenu par thématique a permis de tirer les résultats dont le rapport a été approuvé par le tradipraticien.RÉSULTATS : Le CSIUM organise différents services et reçoit divers cas de souffrance et utilise principalement les plantes Kyuvu, Mulolo, Musankati, Mulembalemba, respectivement pour faciliter l’accouchement, tonifier l’utérus, augmenter les contractions et dilater le col. Les malades apprécient l’efficacité du traitement reçu.CONCLUSION : Les plantes représentent des ressources naturelles contribuant au système des soins, dont l’organisation et la régulation de l’usage sont nécessaires pour le bien-être des populations, notamment en RDC.CONTEXTE : La Médecine Traditionnelle (MT) recourt notamment aux ressources naturelles disponibles, telles que les plantes, pour contribuer à la santé des populations. La richesse de la végétation représente un atout indéniable pouvant favoriser le développement de l’offre en soins de santé, surtout en milieu tropical. La présente note expose les résultats d’une étude ayant porté sur la contribution de la médecine traditionnelle à base des plantes utérotoniques à la santé de la reproduction dans la ville de Lubumbashi, RDC.MÉTHODES : Nous avons mené une étude ethnobotanique auprès d’un tradipraticien dans la formation sanitaire « Centre de Santé International Uchungu Wa Mwana » (CSIU), au Quartier Zambia, Commune Ruashi, Ville de Lubumbashi. Nous avons ainsi : observé le circuit thérapeutique et l’administration des soins, consulté les fiches et registres des malades, et participé à la récolte, l’identification et l’administration des préparations des plantes médicinales. Une fiche d’observation préalablement pré-testée a permis la collecte des données jusqu’à la saturation des informations recueillies. L’analyse de contenu par thématique a permis de tirer les résultats dont le rapport a été approuvé par le tradipraticien.RÉSULTATS : Le CSIUM organise différents services et reçoit divers cas de souffrance et utilise principalement les plantes Kyuvu, Mulolo, Musankati, Mulembalemba, respectivement pour faciliter l’accouchement, tonifier l’utérus, augmenter les contractions et dilater le col. Les malades apprécient l’efficacité du traitement reçu.CONCLUSION : Les plantes représentent des ressources naturelles contribuant au système des soins, dont l’organisation et la régulation de l’usage sont nécessaires pour le bien-être des populations, notamment en RDC