14 research outputs found

    Le commerce du vin à Rouen dans la seconde moitié du XIVe siècle

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    Cette étude repose essentiellement sur un compte du treizième des vins levé en 1361 à Rouen et sur les minutes du Tabellionage rouennais. La majeure partie des vins vendus dans la ville provient de la région parisienne ; ceux de Gascogne, de Poitou, de Beaune ou d'Espagne ne sont consommés qu'occasionnellement. Les négociants rouennais en revendent une partie dans les campagnes environnantes et dans les petites villes de Haute- Normandie. Une autre est expédiée vers la Normandie occidentale. Rouen enfin approvisionne des villes du nord du royaume ; elle en garde d'assez grosses quantités pour sa propre consommation. Ce commerce constitue pour tous ceux qui s'y adonnent une source de profit, surtout pour les plus riches familles de la ville qui sont les seules à faire venir les vins étrangers et qui en exportent la plus grande partie.Sadourny Alain. Le commerce du vin à Rouen dans la seconde moitié du XIVe siècle. In: Annales de Normandie, 18ᵉ année, n°2, 1968. pp. 117-134

    Les émeutes fiscales à Rouen dans la seconde moitié du XIVe siècle

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    Depuis les deux dernières décennies du XIIIe siècle, Rouen avait été régulièrement secouée par des émeutes ou « commotions » dues essentiellement à l’antagonisme entre puissants et moyens ; le conflit portait surtout sur l’accès au gouvernement de la ville et sur les abus commis par les patriciens. Cette situation avait poussé le gouvernement royal à donner à Rouen une nouvelle constitution qui avait pour but de permettre aux « moyens » de participer à la gestion de la ville. Les antagonismes..

    Les transactions commerciales Ă  Rouen Ă  la fin du Moyen Ă‚ge

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    Cette communication repose sur le dépouillement intégral des registres du tabellionage rouennais (ADSM, 2 E 1/150, 151, 152) de 1360 à 1366 et de 1370 à 1373, soit dix ans. Les transactions commerciales ne représentent qu’une assez faible partie des actes soit pour les années dépouillées 1 255 actes qui concernent un assez grand nombre de produits. Quatorze ont retenu mon attention car beaucoup d’autres n’apparaissent qu’une fois ou deux. Les produits les plus commercialisés sont des produits..

    Les transports sur la Seine aux XIIIe et XIVe siècles

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    Sadourny Alain. Les transports sur la Seine aux XIIIe et XIVe siècles. In: Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest. Tome 85, numéro 2, 1978. Les transports au Moyen Age. Actes du VIIe congrés des médiévistes de l'enseignement supérieur. Rennes Juin 1976. pp. 231-244

    Les transports sur la Seine aux XIIIe et XIVe siècles

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    Sadourny Alain. Les transports sur la Seine aux XIIIe et XIVe siècles. In: Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public, 7ᵉ congrès, Rennes, 1976. Les transports au moyen age. pp. 231-244

    Les rentes à Rouen au XIIIe siècle

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    A Rouen, les rentes proviennent de deux opérations : le bail à rente et l'assignation d'une rente sur un bien foncier. La plupart d'entre elles sont modiques (inférieures à une livre) et leur taux oscille durant tout le siècle autour de 10 %. Elles permettent à des personnes de condition modeste de trouver de petites sommes d'argent et constituent pour les acheteurs un moyen intéressant de placement. Ces derniers sont surtout des établissements religieux, et essentiellement le chapitre de la cathédrale. Les riches bourgeois de la ville, comme le montrent les exemples des du Chastel ou des Val Richer, préfèrent semble-t-il les achats de biens fonds. Les rentes ne constituent qu'une faible part de leurs investissements.Sadourny Alain. Les rentes à Rouen au XIIIe siècle. In: Annales de Normandie, 21ᵉ année, n°2, 1971. pp. 99-108

    Rouen au temps des procès de Jeanne d’Arc (1431-1456)

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    Deux procès concernent Jeanne d’Arc : celui de la condamnation, de janvier 1431 au 30 mai de la même année, et celui de d’annulation ou de réhabilitation, en 1456. Lors du premier procès, la ville de Rouen était dans son ensemble favorable aux Anglais mais, en 1449, les attitudes de ralliement tant de la part des archevêques, du chapitre cathédral et de l’aristocratie urbaine étaient prédominantes. Le second procès ne changea pas le comportement des Rouennais, qui avaient négocié très âprement la reddition à Charles VII (en octobre 1449). Ensuite la ville sembla très réticente à l’égard du nouveau pouvoir, à l’exemple du chapitre cathédral. Mais peu à peu Charles VII répondit aux attentes des Rouennais en rétablissant progressivement les institutions normandes, dont l’Échiquier de Normandie, en 1453, puis en confirmant la Charte aux Normands, en 1458.Two trials concern Joan of Arc: the condemnation trial of January 1431, which last until May 30th of the same year, and the cancellation or rehabilitation trial, that took place in 1456. At the first trial, the whole city of Rouen was in favour of the English, but in 1449, the rallying attitudes from the archbishops, the cathedral chapter and the urban aristocracy predominated. The second trial did not change the behaviour of the people of Rouen, who had keenly negotiated the surrender of Charles VII (October 1449). Then the city seemed very reluctant towards the new power, like the cathedral chapter. But gradually Charles VII answered the expectations of the people of Rouen progressively restoring the Norman institutions such as the Exchequer of Normandy in 1453, or then in confirming the Charter to the Normans in 1458

    Les débuts de la commune de Rouen et les milieux dirigeants rouennais (seconde moitié du XIIe siècle)

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    Il n’est pas aisé de connaître les milieux dirigeants rouennais dans la seconde moitié du XIIe siècle ainsi que leur rôle dans la naissance et le développement de la commune : cela en raison de problèmes évidents de documentation. À côté des grands textes fondateurs de la commune (chartes des souverains anglo-normands depuis Henri II jusqu’à Jean sans Terre, Établissements de Rouen) qui sont bien connus des chercheurs mais qui ne renseignent pas sur les acteurs, existe peu de chose. On peut s..

    Tabellionages au Moyen Ă‚ge en Normandie

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    Le tabellionage est à la France du Nord ce que le notariat est au Sud. Ce sont des notaires et ce ne sont pas des notaires. Dans le midi, la signature du notaire suffit. Les tabellions doivent eux faire valider les actes qu'ils enregistrent par l'autorité judiciaire dont ils dépendent. Les deux faces de la justice, la gracieuse et la contentieuse restent étroitement liées. Dans certaines régions, ces actes ont été conservés dès le XIVe siècle dans des centaines de registres, en Normandie, en Bourgogne, dans l'Orléanais ou le Dunois. Les historiens disposent là d'une source exceptionnelle, qui va leur permettre de pénétrer dans la vie des familles, éclairer la vie économique, les pratiques religieuses, le rôle de la femme ou les décalages entre la pratique et les coutumes. Le tabellionage normand présente cependant des caractères particuliers, il ne contient guère de testament, ni d'inventaire après décès ; il sépare le meuble et l'immeuble ; et il oublie souvent de conserver le premier. Les recherches rassemblées ici éclairent les modes de tarification, les raisons qui ont poussé à mettre en registre, le comportement des élites urbaines, le rôle des tabellions dans l'administration fiscale, ou la manière dont ils contournent le poids de la très originale coutume normande. On a voulu fournir au lecteur un guide d'exploration et d'utilisation des tabellionages. Les villes de Caen, Rouen, Alençon, Neufchâtel, Louviers ou Vernon, seront tour à tour abordées. Il a semblé important aussi d'élargir ces recherches d'une part à la période postmédiévale, d'autre part à une autre terre à registres, les pays de Loire. La Normandie n'est pas seule dans cette histoire
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