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    THE VALUE OF QUALITY CERTIFICATION FOR INFANT FOODS: RESULTS FROM A MARKET EXPERIMENT IN MALI

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    This paper uses an experimental-economics technique to measure the potential impact of introducing quality certification to the market for infant foods in Mali, where malnutrition is widespread. We find that certification could substantially lower food costs, generating net economic benefits on the order of US$20 per infant, per year.Food Consumption/Nutrition/Food Safety,

    Caractérisation des ménages producteurs de maïs en zone de savane sèche au Bénin

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    Des études antérieures ont prédis que le maïs deviendra une culture commerciale et assurera la sécurité alimentaire mieux que toute autre culture. Dans le Nord du Bénin par exemple, il vient en deuxième position après le coton en tant que culture de subsistance et de rente. Selon le Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (1997-2005), les superficies emblavées ont augmenté de 583254 ha en 1997 à 714155 ha en 2004. Malheureusement, les rendements moyens ont stagné entre 1100 et 1250 kg/ha au cours de la même période. Cette faiblesse de la productivité s’expliquerait, entre autres, par la baisse de la fertilité des sols, l’utilisation de cultivars (semences, boutures etc..) inappropriés. Les paysans du Nord Bénin utilisent essentiellement des semences traditionnelles. Par contre, on reproche généralement aux variétés améliorées plus productives d’être très exigeantes en engrais minéraux et pesticides spécifiques souvent difficiles à acquérir et de présenter des qualités organoleptiques ne répondant pas toujours aux exigences alimentaires des producteurs. La sécheresse est perçue par les agriculteurs dans bon nombre de zones agro écologiques comme un facteur perturbateur de la production des cultures dont le maïs. Associée aux dégâts des ravageurs, elle hypothèque les rendements et la qualité marchande des produits. Les effets néfastes de la sécheresse continuent donc de réduire la production dans les différentes zones agro écologiques du pays, du fait de l’absence d’une large adoption de variétés tolérantes à ce facteur abiotique. Pour remédier à cette situation, le Centre international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) et l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) ont initié un projet de recherche sur le maïs tolérant la sécheresse. L’objectif de ce projet est de réduire la faim et d’augmenter la sécurité alimentaire et financière des paysans aux ressources limitées, à travers la création et la diffusion des variétés de maïs. Depuis son démarrage en 2007, de nouvelles technologies (variétés améliorées) sont en cours d’essais en station et en milieu réel. Ces variétés seront bientôt proposées à la vulgarisation. L’objectif de cette recherche est d’établir une situation de référence dans les zones d’intervention du projet DTMA en termes de niveau de vie des ménages, d’adoption des nouvelles variétés de maïs et d’adaptation aux catastrophes naturelles. Ce travail permettra de mieux apprécier l’impact des interventions du projet DTMA en fournissant une base de comparaison. Ce document présente la synthèse des enquêtes de base réalisées dans les communes de Kandi et de Tanguiéta dans le Nord Bénin avec 175 exploitations tirées au hasardL’enquête a confirmé le rôle prépondérant que joue le maïs dans la satisfaction des besoins alimentaire et financiers des populations de la zone. Cette étude a aussi permis de mettre en évidence les principales caractéristiques qui influencent et qui sont susceptibles d’influencer l’adoption de nouvelles variétés de maïs. L’un des principaux risques qui affectent les agriculteurs dans la zone d’étude est la fluctuation des prix de vente des récoltes. Pour pallier cette difficulté, les exploitants bradent prématurément leur production, recourent aux engrais minéraux et organiques, et diversifient leurs activités de production agricole. Les principaux chocs qui affectent la culture du maïs sont : les dégâts causés par les animaux (en divagation), la sécheresse, la forte hausse du prix des intrants, et la baisse spectaculaire du prix du maïs. Des efforts doivent être menés pour améliorer l’accessibilité et la qualité des semences, de même que la gestion de la fertilité des sols grâce à des technologies adaptées. Selon les paysans, le DMR est actuellement la meilleure variété améliorée. L’adoption des variétés améliorées semble être influencée par: l’appartenance aux associations, le genre, l’accès aux engrais chimiques (NPK, urée) et la taille de l’exploitation

    Evaluation de la protection personnelle contre les Anophelinae par utilisation de moustiquaires détériorées imprégnées de répulsifs

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    L’efficacité de moustiquaires détériorées imprégnées avec des répulsifs (DEET et KBR 3023) ou avec la perméthrine a été évaluée dans la protection contre Anopheles gambiae s.l. L’étude a été conduite dans le village de Goden près de Ouagadougou. Les moustiquaires ont été installées dans des cases sélectionnées dans le village et les moustiques ont été échantillonnés à l’aide de pièges lumineux CDC, de captures manuelles et de pièges à sortie. Les résultats montrent que le nombre de moustiques capturé ainsi que leur état physiologique varie selon le traitement et le degré de détérioration de la moustiquaire. La réduction de l’agressivité exprimée par les moustiques gorgés est plus importante avec le DEET et le KBR 3023 qu’avec la perméthrine (57%, 76% et 43% respectivement). Ce résultat est observé pour une surface de détérioration égale à 0,1% et une tendance similaire est observée à 1% de surface de détérioration. L’efficacité des moustiquaires varie en fonction de la case, de la surface de détérioration et du temps après imprégnation de la moustiquaire. Le KBR 3023 procure la meilleure protection par rapport aux autres traitements et même par rapport à la moustiquaire intacte lorsque la surface de détérioration est faible (0,1%). L’utilisation des répulsifs en imprégnation pourrait accroître l’efficacité des moustiquaires usagées.Mots clés: DEET, KBR 3023, Perméthrine, fraction agressive, rémanence, moustiquaires endommagées &#160

    Effet de la fertilisation azotée et phosphorée sur le développement de la Panachure jaune en riziculture aquatique en Côte d’Ivoire

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    La crise mondiale du riz survenue en 2008 a montré l’impérative nécessité pour les pays tributaires des importations comme la Côte d’Ivoire, d’assurer leur autosuffisance. La fertilisation minérale figure parmiles cinq axes stratégiques définis pour l’accroissement de la production rizicole en Côte d’Ivoire. Sachant l’effet stimulateur de l’engrais azoté sur le développement de certaines maladies telle que la Pyriculariose duriz, un essai a été conduit dans le but de savoir l’influence d’une application optimale de l’azote sur l’épidémie de la Panachure jaune du riz ou Rice Yellow Mottle Virus (RYMV). L’étude a été réalisée selon un dispositif expérimental en SPLIT-PLOT comportant quatre niveaux d’azote (0 kg N Ha-1, 30 kg N Ha-1, 60 kg N Ha-1, 120 kg N Ha-1), trois niveaux de phosphore (0 kg P Ha-1, 13 kg P Ha-1, 26 kg N Ha-1) et 10 génotypes de riz irrigué. Les résultats ont montré que le phosphore et l’interaction NxP n’ont aucun effet significatif sur l’épidémie de RYMV. A l’opposé, les analyses ont mis en évidence un effet significatif de l’azote sur l’incidence de la Panachure jaune à des doses comprises entre 0 et 30 Kg N Ha-1. Cet intervalle de doses étant en deçà de celui des doses recommandées en Côte d’Ivoire, l’intensification de la riziculture aquatique par unefertilisation azotée optimale, n’aura pas d’incidence significative sur le développement de la Panachure jaune. Il faudra cependant sensibiliser les riziculteurs sur l’intérêt d’appliquer des doses d’engrais recommandées dans la lutte contre la virose.Mots clés: Riz irrigué, fertilisation minérale, épidémie, RYMV, incidence

    Diversité du peuplement ichtyologique de la rivière Bagoé (Bassin du Niger, Mali)

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    Un inventaire du peuplement de poissons du cours principal de la Bagoé a été réalisé en vue d’actualiser le répertoire de l’ichtyofaune de cette rivière. A cet effet, des échantillons de poissons prélevés dans les prises des pêcheurs artisanaux et dans les captures de pêches expérimentales  effectuées à l’aide de filets maillants, de filets éperviers, de sennes de plage et d’épuisette ont été identifiées a l’aide de la clé de Paugy et al. (2003a ; 2003b). Les indices de diversité spécifique, d’équitabilité et de similarité ont été calculés sur la rivière selon les gradients cours supérieur, cours moyen et cours inférieur. Nos données d’étude indiquent, que la Bagoé est riche de 70 espèces dont 46 dans le cours supérieur contre 31 et 44 dans les cours moyen et inférieur. Celles-ci sont reparties en 43 genres et 19 familles. Les Cyprinidae, les Mormyridae et les Cichlidae sont les plus représentées dans les captures. La diversité spécifique est élevée, mais décroit du cours supérieur au cours inférieur, soit de 4,49 à 3,68. L’indice de Shannon représente 84 % de la diversité maximale (5,15/ 6,13). L’équitabilité est élevée dans les cours supérieur (0,82) et moyen (0,87), mais faible dans le cours inférieur (0,67). Cependant, la similarité varie de 13,3 à 20,0 % entre les sections du cours d'eau.Mots clés : Poissons, diversité ichtyologique, rivière Bagoé, Mali

    Diversite floristique et valeur de conservation de la foret classee de Badenou (Korhogo, Cote d’Ivoire)

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    La prĂ©sente Ă©tude a Ă©tĂ© initiĂ©e pour contribuer Ă  la gestion durable de la forĂŞt classĂ©e de BadĂ©nou. Elle a permis d’analyser les diversitĂ©s  floristiques, la structure de la vĂ©gĂ©tation et d’estimer le stock de carbone sĂ©questrĂ© dans les diffĂ©rents biotopes le long d’une chronosĂ©quence de  stades postculturaux au sein d’un système de forĂŞt claire de CĂ´te d’Ivoire. Un total de 241 espèces a Ă©tĂ© recensĂ© dans l’ensemble du massif, dont 97 espèces (inventoriĂ©es dans les 30 parcelles) participent Ă  la chronosĂ©quence. Les 241 espèces Ă©taient rĂ©parties en 184 genres et 53 familles, dont les plus importantes Ă©taient les Fabaceae, les Rubiaceae et les Poaceae. La flore de cette aire protĂ©gĂ©e est aussi caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence des espèces Ă  statut particulier dont une endĂ©mique ivoirienne. Ces travaux montrent Ă©galement que les paramètres de composition et de structures des peuplements augmentent avec l’âge de la jachère. Le potentiel de stockage de carbone des diffĂ©rents biotopes rend compte de la participation de la forĂŞt classĂ©e de Badenou Ă  la rĂ©duction du CO2 atmosphĂ©rique dans cette rĂ©gion de la CĂ´te d’Ivoire. Malheureuse, la forĂŞt classĂ©e de  Badenou subit encore d’énormes pressions anthropiques. Les efforts de conservation des espèces endĂ©miques, rares et menacĂ©es d’extinction et de la forĂŞt classĂ©e elle-mĂŞme doivent ĂŞtre une prioritĂ©. Mots-clĂ©s : ForĂŞt claire, Jachères, BiodiversitĂ©, Changement climatique, Badenou English Title: Floristic diversity and conservation value of the Badenou Classified Forest (Korhogo, Cote dIivoire) This study was initiated to contribute to the sustainable management of the BadĂ©nou classified forest. It allowed to analyze the floristic diversities, the structure of the vegetation and estimate the carbon stock sequestered in the various biotopes along a chronosequence of post-cultural stages within a system of clear forest of Ivory Coast. A total of 241 species have been identified throughout the massif, of which 97 species (inventoried in the 30 plots) participate in the chronosequence. The 241 species were divided into 184 genus and 53 families, the most important of its were Fabaceae, Rubiaceae and Poaceae. The flora of this protected area is also characterized by the presence of special status species including an endemic Ivorian. This study also show that the parameters of stand composition and structure increase with the age of the fallow. The carbon  storage potential of the different biotopes accounts for the participation of the BadĂ©nou classified forest in the reduction of atmospheric CO2 in this region of Ivory Coast. Unfortunately, the BadĂ©nou classified forest is still under enormous human pressure. Conservation efforts for endemic  species, rare and endangered species and the classified forest itself must be a priority. Keys words: Clear forest, Fallows, Biodiversity, Climate change, Badeno

    Enquête ethnobotanique sur les fruits de cueillette vendus dans quatre marchés des zones soudaniennes et sahéliennes du Mali

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    L’objectif de ce travail était de mener une enquête ethnobotanique dans quatre marchés des zones soudanienne (Bamako et Sikasso) et sahélienne (Banamba et Kolokani) du Mali afin de recenser les fruits de cueillette vendus et leurs usages médicinaux. L’enquête a été réalisée à l’aide de questionnaires et d’entretiens auprès des vendeurs de fruits. Les résultats ont montré que vingt-deux fruits de cueillette appartenant à dix-sept familles faisaient l’objet de commerce dans les marchés enquêtés et que la cueillette et la vente de ces fruits sauvages étaient une activité largement dominée par les femmes (88%). Les familles des Arecacées, Annonacées, Apocynacées et Fabacées étaient les plus représentées. Les fruits de Balanites aegyptiaca, Zizyphus mauritiana et Saba senegalensis étaient les plus cités. Six des vingt-deux fruits vendus (27,27%) : Lannea microcarpum, Parkia biglobosa, Saba senegalensis, Tamarindus indica, Vitellaria paradoxa, Zizyphus mauritiana étaient communs aux marchés des quatre villes. Il ressort également que ces fruits étaient non seulement consommés pour les besoins nutritionnels mais aussi pour la prise en charge traditionnelle de certaines pathologies (hypertension, diabète, paludisme, stérilité, etc.). Ces résultats constituent une base de données pour d’autres travaux visant à évaluer les potentialités nutritionnelles et antimicrobiennes de ces fruits

    Characterization of maize producing households in the dry savanna of Mali

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    Maize is one of the three most important staple foods in Mali. Zones in the country with high potential for producing maize are limited to areas where the probability of drought risk is between 20 and 40%, meaning that recurring droughts have long handicapped maize production. In an attempt to alleviate drought stress on maize production, a household survey was conducted in the two Local Government Areas of Bougouni and Koutiala, both in the Sikasso Region, during the 2007/2008 production period. These two districts were selected following an environmental characterization of drought zones in Mali. The survey was mainly oriented towards maize based farming systems. Six sample villages were selected within each of the two districts. The sample population was defined as maize farming households. A total of 150 households were randomly selected and interviewed with structured questionnaires. Interviews were conducted by trained enumerators using a formal household survey. The purpose of the study is to provide both quantitative and qualitative feedback from farmers to researchers and to the B&MGF on the impact that improved maize varieties developed in the past have had upon the livelihoods of households and to provide a detailed database for the projection of expected outcomes with the deployment of new drought tolerant maize varieties under the B&MGF drought tolerant maize project. Both qualitative and quantitative analyses were used to extract from our set of variables those orthogonal linear combinations of the variables that best captured the common information. Most successful was the one proposed by Filmer and Pritchett (1998; 2001) called the Principal Component Analysis (PCA). To assess the variables affecting the adoption of improved maize varieties, the Tobit model was used. The results show that 99% of household heads are male. The size of a household is 22 persons, on average. About 47% of the household’s members are available for farm work. About 59% of household heads are illiterate, an important factor concerning the adoption of new technology. These household heads make decisions about 84% of farming activities; 86% of the households involved in the study belonged to at least one farmers’ organization in order to have easy access to inputs

    Spatiotemporal Response of Vegetation to Rainfall and Air Temperature Fluctuations in the Sahel: Case Study in the Forest Reserve of Fina, Mali

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    Forests constitute a key component of the Earth system but the sustainability of the forest reserves in the semi-arid zone is a real concern since its vegetation is very sensitive to the climate fluctuation. The understanding of the mechanisms for the vegetation–climate interaction is poorly studied in the context of African Sahel. In this study, the characteristics of the vegetation response to the fluctuations of precipitation and temperature is determined for the forest reserve of Fina. Rainfall estimates, air temperature and NDVI were re-gridded to a same spatial resolution and standardized with respect to their respective long-term mean. Lag-correlations analysis was used to estimate lag times between changes of climate variables and vegetation response at both seasonal and interannual bases. Results show increasing tendency of NDVI started from the 1990s coinciding the recovery of the rainfall from the 1980s drought, and the obtained correlation (r = 0.66) is statistically significant (p value < 0.01). The strongest responses of vegetation to rainfall and temperature fluctuations were found after 30 and 15 days, respectively. Moreover, at a shorter time lag (e.g., 15 days), more pronounced vegetation responses to both rainfall and temperature were found in agriculturally dominated land while at a longer time lag (e.g., 30 days), a stronger response was observed in Bare-dominated land. The vegetation response to the climate fluctuation is modulated by the land-use/cover dynamics

    Conduct and management of maize field trials

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