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    «La relation de limitation et d’exception dans le français d’aujourd’hui : exceptĂ©, sauf et hormis comme pivots d’une relation algĂ©brique »

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    L’analyse des emplois prĂ©positionnels et des emplois conjonctifs d’ “exceptĂ©â€, de “sauf” et d’ “hormis” permet d’envisager les trois prĂ©positions/conjonctions comme le pivot d’un binĂŽme, comme la plaque tournante d’une structure bipolaire. PlacĂ©es au milieu du binĂŽme, ces prĂ©positions sont forcĂ©es par leur sĂ©mantisme originaire dĂ»ment mĂ©taphorisĂ© de jouer le rĂŽle de marqueurs d’inconsĂ©quence systĂ©matique entre l’élĂ©ment se trouvant Ă  leur gauche et celui qui se trouve Ă  leur droite. L’opposition qui surgit entre les deux Ă©lĂ©ments n’est donc pas une incompatibilitĂ© naturelle, intrinsĂšque, mais extrinsĂšque, induite. Dans la plupart des cas (emplois limitatifs), cette opposition prend la forme d’un rapport entre une « classe » et le « membre (soustrait) de la classe », ou bien entre un « tout » et une « partie » ; dans d’autres (emplois exceptifs), cette opposition se manifeste au contraire comme une attaque de front portĂ©e par un « tout » Ă  un autre « tout ». De plus, l’inconsĂ©quence induite mise en place par la prĂ©position/conjonction paraĂźt, en principe, tout Ă  fait insurmontable. Dans l’assertion « les Ă©cureuils vivent partout, sauf en Australie » (que l’on peut expliciter par « Les Ă©cureuils vivent partout, sauf [qu’ils ne vivent pas] en Australie »), la prĂ©position semble en effet capable d’impliquer le prĂ©dicat principal avec signe inverti, et de bĂątir sur une telle implication une sorte de sous Ă©noncĂ© qui, Ă  la rigueur, est totalement inconsĂ©quent avec celui qui le prĂ©cĂšde (si « les Ă©cureuils ne vivent pas en Australie », le fait qu’ils « vivent partout » est faux). NĂ©anmoins, l’analyse montre qu’alors que certaines de ces oppositions peuvent enfin ĂȘtre dĂ©passĂ©es, d’autres ne le peuvent pas. C’est, respectivement, le cas des relations limitatives et des relations exceptives. La relation limitative, impliquant le rapport « tout » - « partie », permet de rĂ©soudre le conflit dans les termes d’une somme algĂ©brique entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus de diffĂ©rent poids informatif et de signe contraire. Les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant dĂ©sĂ©quilibrĂ©es, le rĂ©sultat est toujours autre que zĂ©ro. La relation exceptive, au contraire, qui n’implique pas le rapport « tout » - « partie », n’est pas capable de rĂ©soudre le conflit entre deux sous Ă©noncĂ©s pourvus du mĂȘme poids informatif et en mĂȘme temps de signe contraire : les valeurs numĂ©riques des termes de la somme Ă©tant symĂ©triques et Ă©gales, le rĂ©sultat sera toujours Ă©quivalent Ă  zĂ©ro

    Metabolic Rift or Metabolic Shift? Dialectics, Nature, and the World-Historical Method

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    Abstract In the flowering of Red-Green Thought over the past two decades, metabolic rift thinking is surely one of its most colorful varieties. The metabolic rift has captured the imagination of critical environmental scholars, becoming a shorthand for capitalism’s troubled relations in the web of life. This article pursues an entwined critique and reconstruction: of metabolic rift thinking and the possibilities for a post-Cartesian perspective on historical change, the world-ecology conversation. Far from dismissing metabolic rift thinking, my intention is to affirm its dialectical core. At stake is not merely the mode of explanation within environmental sociology. The impasse of metabolic rift thinking is suggestive of wider problems across the environmental social sciences, now confronted by a double challenge. One of course is the widespread—and reasonable—sense of urgency to evolve modes of thought appropriate to an era of deepening biospheric instability. The second is the widely recognized—but inadequately internalized—understanding that humans are part of nature

    Handauswertung - zeitgemĂ€ĂŸ?

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    Laughter in professional meetings: The organization of an emergent ethnic joke

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    On the basis of a single case analysis of the emergence of an ethnic joke, this paper explores issues related to laughter in international business meetings. More particularly, it deals with ways in which a person's name is correctly pronounced. Speakers and co-participants seem to orient towards 'proper' ways of vocalizing names and to consequent 'variations' or 'deviations' from them, making different ways of pronunciation available as a laughable. In making such pronunciation variations available, accountable and recognizable, participants reflexively establish as relevant the multilingual character of the activity, of the participants' competences and of the setting; conversely, they exploit these multilingual features within specific social practices, leading to laughter.Our analysis focuses on the contexts of action, the sequential environments and the interactional practices by which the uttering of a name becomes a 'laughable' and then a resource for an ethnic joke. Moreover, it explores the implications of transforming the pronunciation into a laughable in terms of the organization of the ongoing activity, changing participation frameworks and membership categorizations. In this sense, it highlights the flexible structure of groups and the way in which laughter reconfigures them through local affiliating and disaffiliating moves, and by making various national categories available and relevant. © 2010 Elsevier B.V
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