221 research outputs found

    Etalement urbain et fragmentation. Chennai, un exemple en Inde du Sud

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    Despite a slow urbanisation process, India already has an large number of towns, and even some metropolis inserted in globalisation. Using Chennai example, capital of the state of Tamil Nadu and india's fourth largest metropolis, we want to illustrate the ongoing urban dynamics.The paper starts with a short description of administrative conditions to acquire the legal status of urbaneness. This necessary reminder helps us to identify the matter of this paper: the measurement and understanding of urban sprawl. At the same time, it allows us to show the feasibility of urban comparison inside and outside India.After that, we move on to the history of the city of Chennai since its creation in 1639. This history is revisited from its spatial extension point of view. We underline the soft urban spread -limited by human move capacity at that time-, compared to the hard fragmentation -resulting from village's inclusion in the city while keeping their own identity.The last part focus on 1991-2001 decades, which saw the inclusion of Chennai in globalization as well as the most important spatial change in its history. The transport revolution (especially cars) changes the speed and the frame of urban sprawl in a totally unknown way until now.Dans un contexte de relativement faible urbanisation, l'Inde a malgrĂ© tout vu se dĂ©velopper un nombre important de villes, mais aussi de mĂ©tropoles engagĂ©es dans la globalisation. En nous appuyant sur l'exemple de Chennai, capitale du Tamil Nadu et quatriĂšme ville du pays, nous souhaitons prĂ©senter un exemple, parmi d'autres, des dynamiques actuellement Ă  l'Ɠuvre.L'exposĂ© commence par un rappel des conditions administratives de l'urbanitĂ© en Inde, pour bien cerner l'objet ville et prendre en compte les conditions de la mesure de l'Ă©talement. Cela permet aussi d'insister sur les possibilitĂ©s de comparer les villes entre elles aussi bien dans le contexte indien qu'international.C'est ensuite l'histoire de la ville depuis sa crĂ©ation en 1639 qui est visitĂ©e sous l'angle de son extension spatiale. On y voit un Ă©talement assez faible, limitĂ© par le pas de l'homme et une trĂšs forte fragmentation, rĂ©sultat de l'assimilation de noyaux villageois qui garde leur identitĂ© au cƓur de la ville.La derniĂšre partie se concentre sur la dĂ©cennie 1991-2001, qui a vue la ville intĂ©grer la mondialisation et subir les transformations spatiales les plus marquantes de son histoire, avec une forte accĂ©lĂ©ration de l'Ă©talement. Le rĂŽle des transports (notamment individuels) est soulignĂ© dans les transformations morphologiques constatĂ©es

    Les indicateurs locaux d'association spatiale (LISA) comme méthode de régionalisation : Une application en Inde.

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    International audienceIn India, quality of census data is good enough to allow geographic approach at micro-scale (village level) of the socioeconomic phenomena. However, variability of data at this scale, as well as the huge number of units to take into consideration, make it difficult to present synthetic results, which would underline the major trends of the space structure. Our aim is to present a solution, which, following Gould's expression, let “the data speak from themselves”. The goal is to show the regional trend while keeping the local details visible. For this purpose, we use the local indicators of spatial association (LISA), which let us measure similarities (and dissimilarities) between neighbours. LISA have been developed by Luc Anselin (1995) and allow us to compute the level of likeness of one spatial unit with its neighbours (with the help of a weight matrix based on contiguity, distance or nearest neighbours). We are then able to show regional trends without losing local values, i.e. to keep the information relative to the internal heterogeneity of the homogeneous zones. Our paper will introduce the statistical dimension of LISA in order to understand how they run and their limits. We will then propose an application of LISA to create an original division of Tamil space, based on homogenous regions. This state, located in the South of India, has more than 60 millions inhabitants (in more than 16.000 villages), which constitutes a good case study to test the efficiency of this tool.En Inde, les donnĂ©es de recensement sont de suffisamment bonne qualitĂ© pour que l'on puisse se permettre une approche gĂ©ographique fine des phĂ©nomĂšnes socio-Ă©conomiques, au niveau communal. Cependant, l'ampleur de la variabilitĂ© des donnĂ©es Ă  cette Ă©chelle, ainsi que le nombre important d'unitĂ©s Ă  prendre en compte, entraĂźnent des difficultĂ©s pour prĂ©senter des rĂ©sultats synthĂ©tiques qui mettraient en Ă©vidence les grandes structures de l'espace Ă©tudiĂ©. Notre objectif est de prĂ©senter une solution qui, pour reprendre l'expression de Gould, « laisse les donnĂ©es parler d'ellesmĂȘmes ». Il s'agit de dĂ©voiler les tendances rĂ©gionales tout en conservant le dĂ©tail des donnĂ©es communales. Pour cela, nous avons recours Ă  des indices locaux d'autocorrĂ©lation spatiale qui permettent de mesurer les similaritĂ©s (et les dissimilaritĂ©s) entre voisins. Les indicateurs locaux d'association spatiale (LISA), dĂ©veloppĂ©s par Luc Anselin (1995) permettent en effet de mesurer le degrĂ© de ressemblance d'une unitĂ© spatiale avec ses voisines. On peut ainsi rĂ©vĂ©ler les tendances rĂ©gionales tout en conservant les valeurs locales, c'est-Ă -dire prĂ©server l'information relative Ă  l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© interne de ces zones. Notre exposĂ© prĂ©sentera d'abord les LISA dans leur dimension statistique, Ă©tape nĂ©cessaire pour comprendre le fonctionnement de ces indicateurs et les limites inhĂ©rentes Ă  leur construction. Nous proposerons ensuite une application oĂč nous nous servons de ces indicateurs pour proposer un dĂ©coupage spatial original du Tamil Nadu. Cet Ă©tat, situĂ© au sud-est de l'Inde, compte aujourd'hui plus de 62 millions d'habitants rĂ©partis sur plus de 16 000 communes, ce qui constitue un cadre remarquable pour tester l'efficacitĂ© de cette mĂ©thode

    Mapping out fertility in South India : Methodology and results

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    The cartographic analysis of fertility in south India is the theme of this chapter, using the village-level data produced by the 1991 census. The data pertain to 69,700 rural villages, comprising four southern states and the Union Territory of Pondicherry, with a population of 134,571,811. The author has carried out spatial aggregation followed by spatial smoothing. The ratio of the number of children below six years to the female population above six years is a fertility index used to map the fertility transition in south India.The fertility map illustrates sharply contrasting situations of the level of fertility in south India. Fertility appears negligible along the borders of Andhra Pradesh and Tamil Nadu, or between Andhra Pradesh and Karnataka. This is also the case between Tamil Nadu and Kerala (the Ghats) and between Tamil Nadu and Karnataka (borders of the Deccan). Using the same database, the author has also produced other social indicator maps at the village level, such as literacy among men and women and scheduled tribes and makes comparisons with the fertility map

    Territorial grids: space versus population

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    International audienc

    L’urbanisation en Inde : systĂšme national et mise en Ă©vidence de situations rĂ©gionales spĂ©cifiques.

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    International audienceL’urbanisation indienne remonte certainement Ă  2500 ans avant J.C. lorsque sont apparus parallĂšlement, mais indĂ©pendamment, des villes dans l’actuelle vallĂ©e du Gange et Ă  l’extrĂ©mitĂ© Sud du pays (Ramachandran, 1989). La croissance urbaine a ensuite Ă©tĂ© trĂšs lente, suivant de maniĂšre grossiĂšre les lieux d’accumulation de population (zone de plus fortes densitĂ©s). Une trame urbaine assez lĂąche a donc vu le jour, mais il faudra attendre l’invasion moghole Ă  l’époque mĂ©diĂ©vale pour voir s’imposer une nouvelle trame urbaine. Lorsque les europĂ©ens arrivent au 16-17Ăšme siĂšcle, le monde des villes est dĂ©veloppĂ© de façon rĂ©guliĂšre, selon un modĂšle de systĂšme urbain « ancien », pour reprendre la terminologie de Denise Pumain (Bretagnolle et al., 2007).La colonisation britannique et sa logique interne vont fortement changer la donne et initier en deux siĂšcles la rĂ©organisation complĂšte de la trame urbaine au profit de quelques grandes villes qui dominent aujourd’hui le paysage urbain : Delhi, Mumbai, Kolkata, Chennai. Ces quatre villes reprĂ©sentent Ă  elles seules plus de 50 millions d’habitants, soit 1/6Ăšme de la population urbaine du pays, ce qui nous invite Ă  regarder de plus prĂšs la hiĂ©rarchie urbaine indienne et pose la question de l’existence ou non de macro ou de polycĂ©phalie dans le pays. Au regard de l’histoire politique (nombres de royaumes avant la colonisation et un Ă©tat fĂ©dĂ©ral ensuite) se pose aussi la question de la pertinence de la dĂ©finition d’un systĂšme urbain unique.Comment peut-on dĂ©crire la hiĂ©rarchie du systĂšme urbain indien, et Ă  quelle Ă©chelle ? Autrement dit, comme porter un regard pertinent sur la dynamique des villes qui permette de montrer, le cas Ă©chĂ©ant, l’existence de sous-systĂšmes urbains ?Pour retracer l’évolution rĂ©cente du systĂšme urbain indien, nous avons mis en place une base de donnĂ©es intĂ©grant les donnĂ©es censitaires dĂ©cennales indiennes (de 1901 Ă  2001 - le prochain recensement aura lieu en mars 2011) que nous avons ensuite gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©es (Querci 2010) .Nous disposons donc d’une base de donnĂ©es urbaine (population, taux de croissance) sur l’ensemble du 20Ăšme siĂšcle Ă  l’échelle la plus fine. Si la dĂ©finition de l’urbain varie dans le temps et peut ĂȘtre sujette Ă  discussion, cela n’est pas le lieu ici, et les Ă©ventuels "arrangements" des administrations indiennes ne changent pas fondamentalement les rĂ©sultats obtenus (Oliveau, 2008).A partir de cette base de donnĂ©es, nous pourrons donc porter sur l’évolution du systĂšme urbain indien au cours du 20Ăšme siĂšcle un regard statistique nouveau. Nous procĂ©derons en trois temps. Nous tenterons d’abord de quantifier l’évolution du systĂšme urbain indien Ă  travers l’analyse et la cartographie des taux d’évolutions. Viendra ensuite une seconde phase qui s’intĂ©ressera plus spĂ©cifiquement Ă  l’évolution de la hiĂ©rarchie urbaine tout au long du siĂšcle (forme de la distribution rang-taille des villes indiennes). Enfin, pour dĂ©passer l’analyse globale et nous intĂ©resser Ă  la dĂ©finition de sous-systĂšmes perçus lors de l’analyse statistique, nous mettrons en place une mĂ©thodologie Ă  mĂȘme de faire ressortir les ruptures spatiales de la trame urbaine.En effet, en prĂ©sence de macrocĂ©phalies Ă  l’échelle rĂ©gionale, l’analyse statistique globale du phĂ©nomĂšne ne suffit plus et il convient de faire appel Ă  une autre mĂ©thodologie pour dĂ©terminer des frontiĂšres internes, qui ne soient pas basĂ©es sur des limites dĂ©finies a priori. Pour cela, nous nous appuierons sur l’utilisation conjointe de la morphologie mathĂ©matique et de la gĂ©ostatistique (Voiron-Canicio, 1995). Il apparaĂźt en effet que la morphologie mathĂ©matique, comme la gĂ©ostatistique, peuvent mettre en Ă©vidence des structures spatiales autrement difficilement perceptibles.De ces analyses statistiques sortent plusieurs constats. D’abord que l’Inde, malgrĂ© sa faible urbanisation (28% en 2001) a bien amorcĂ© sa transition urbaine, mĂȘme si elle suit un rythme assez lent pour l’instant.Ensuite, que cette urbanisation, si elle se concentre surtout dans les plus grandes villes, n’a pas fait Ă©merger de situation de macrocĂ©phalie, ni mĂȘme de polycĂ©phalie. Selon les termes de François Moriconi-Ebrard (1993), nous sommes en prĂ©sence d’un phĂ©nomĂšne de mĂ©tropolisation. NĂ©anmoins, si l’on change d’échelle, quatre grands foyers urbains Ă©mergent, marquĂ©s pour trois d’entre eux par une macrocĂ©phalie urbaine trĂšs importante, avec des villes de rang 1 jusqu’à cinq fois plus peuplĂ©es que celles de rang 2.Toute la complexitĂ© du systĂšme urbain est ainsi rĂ©vĂ©lĂ©e : une situation nationale relativement bien Ă©quilibrĂ©e et des situations rĂ©gionales qui ne le sont pas. Reste Ă  dĂ©terminer alors les limites spatiales de ces sous-ensembles.Le recours Ă  la morphologie mathĂ©matique va nous y aider. A partir de la cartographie du semis de ville, nous opĂ©rons une dilatation des points pour dessiner un graphe perceptuel (figure 1). Celui-ci met en Ă©vidence l’existence de quatre zones oĂč les villes sont mieux connectĂ©es que dans l’ensemble du pays : Dans la partie nord de la vallĂ©e du Gange, Ă  l’embouchure de la vallĂ©e du Gange, sur la cĂŽte ouest du pays, et enfin dans le cĂŽne sud.Cette approche est ensuite complĂ©tĂ©e par la crĂ©ation de polygones de Thiessen, reprĂ©sentant une sorte d’aire urbaine thĂ©orique qui permettent de souligner l’existence de zones de forte concentration urbaine (figure 2). Les rĂ©sultats sont Ă©videmment concordants et l’on retrouve sous une autre forme les quatre sous-systĂšmes prĂ©alablement identifiĂ©s.Pour finir, une analyse variographique nous a permis de montrer la prĂ©sence de structures secondaires pouvant correspondre Ă  des situations de macrocĂ©phalies rĂ©gionales

    Simuler la baisse de fécondité en Inde

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    In the second half of the twentieth century, the limitation of fertility became a real concern for developing countries. In fact, the fertility rate of the majority of the countries of the world decreased during that period. India will see a multitude of different policies applied on a local and regional scale. The decline of fertility observed since 1951 can be likened to a diffusion of innovation, the origin of which is the South of the country. The decision to have fewer children remains individual, although it can be influenced by various cultural and social criteria. Individual decisions at a micro scale are thus at the origin of a phenomenon of diffusion at a macro scale. To understand the phenomenon of diffusion from a local scale, it is advisable to situate oneself at an individual‐centered scale. The difficulty of observing behaviors based on hypotheses placed at an individual‐centered scale can be surmounted by the recourses to multi‐agent systems.Dans la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle, la limitation de la fĂ©conditĂ© devient une rĂ©elle prĂ©occupation pour les pays en voie de dĂ©veloppement. De fait, le taux de fĂ©conditĂ© de la majoritĂ© des pays du monde diminue pendant cette pĂ©riode. L'Inde verra une multitude de politiques diffĂ©rentes appliquĂ©es Ă  l'Ă©chelle locale et rĂ©gionale. La baisse de fĂ©conditĂ© observĂ©e depuis 1951 peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă  une diffusion de l'innovation, dont l'origine est au sud du pays. La dĂ©cision de faire moins d'enfants reste individuelle, bien qu'elle puisse ĂȘtre influencĂ©e par diffĂ©rents critĂšres culturels et sociaux. Des dĂ©cisions individuelles sont donc Ă  l'origine d'un phĂ©nomĂšne de diffusion Ă  une Ă©chelle supĂ©rieure. Afin de saisir le phĂ©nomĂšne de diffusion Ă  partir d'une Ă©chelle locale, il convient de se placer Ă  une Ă©chelle individucentrĂ©e. La difficultĂ© que reprĂ©sente l'observation de comportements basĂ©s sur des hypothĂšses posĂ©es Ă  une Ă©chelle individu‐centrĂ©e peut ĂȘtre surmontĂ©e par le recours aux SystĂšmes Multi‐Agents

    Growing Indian cities and towns throughout the 20 th century

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    International audienceThere were 35 million plus cities in India, in 2001, and 46 in 2011. Since a few decades, we are attending a relative take-off of the Indian urbanization rate (16.5% in 1951 and 32.1% in 2011). Indeed, the Indian urban population, in 2011, is more numerous than the population of the USA in 2012. Assessing the causes and consequences of that growing number and size of cities appears essential for the understanding of the future Indian urban society. A first step consists in assessing the evolution of the number of towns and cities before studying the evolution of the population of each town since 1901 and analyzing the evolution of the Indian urban system using a Zipf’s rank-size rule.Outcomes showed that, since the 1950s, the number of towns is notably increasing. More specifically, the number of second and third order cities grown tremendously since the last 40 years. Moreover, the assessment of the evolution of the Indian urban system led us to highlight a situation nationally balanced (no primacy) and regionally unbalanced (with presence of primate cities). We can then emphasize the multiscalar structure of the Indian urban system and assume the existence of a spatial resilience phenomenon

    L'espace compte ! Mesurer les structures spatiales du changement social.

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    L'HDR présentée ici s'intéresse à la mesure des structures spatiales des phénomÚnes sociaux. Le premier volume est consacré à approfondir l'impact des définitions de voisinage dans les mesures, et s'intéresse ensuite aux indicateurs permettant de développer des mesures, globales et locales. Des pistes à explorer sont finalement proposées.Le second volume propose une réflexion sur le parcours du candidat depuis la géographie tropicale jusqu'à la géographie théorique et quantitative en se positionnant d'un point de vue épistémologique. Une réflexion sur les modes de diffusion des savoirs géographiques est proposée en conclusion

    Un systĂšme d'information gĂ©ographique en Inde du Sud:<br />ThĂ©orie, mise en Ɠuvre et applications thĂ©matiques

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    National audienceIndia whose population has recently reached the one-billion mark enjoys a rich and ancient census apparatus, which remains an under-utilized source for the study of contemporary socio-spatial dynamics. Our paper sums up the stages of a GIS project applied to the 75.000 localities of South India.The emergence of GIS technology in a country like India comes up against many scientific, technical or institutional problems. Georeferencing of villages, for instance, required considerable effort because of the unavailability of reliable printed cartography. Similarly, systematic examination of the census data has underlined their shortcomings and called for corrections of all kinds. This article chronicles some of these concrete and theoretical difficulties, as well as solutions found to make the collected information available to a large number of potential users. As a conclusion, we display some of the cartographic applications of this rich database, as well as some geostatistical tools that can fruitfully applied for a renewed approach to the phenomenon of socio-spatial change.L'Inde et son milliard d'habitants possĂšdent un riche recensement plus que centenaire, qui reste une source sous-exploitĂ©e pour l'Ă©tude des dynamiques socio-spatiales actuelles. L'article rĂ©sume les Ă©tapes d'un projet de gĂ©omatique appliquĂ© aux quelque 75.000 villages de l'Inde du sud. L'apparition de la technologie des SIG dans un pays comme l'Inde bute sur de multiples problĂšmes (scientifiques, institutionnels et techniques). La localisation gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©e des villages a, par exemple, demandĂ© des efforts considĂ©rables, en relation directe avec la raretĂ© et la mĂ©diocre qualitĂ© des fonds cartographiques disponibles sur papier. De mĂȘme, l'exploitation systĂ©matique de la statistique censitaire a mis en Ă©vidence ses faiblesses et ses lacunes, nĂ©cessitant des corrections de tous types. L'article fait le rĂ©cit de ces problĂšmes pratiques et thĂ©oriques, ainsi que des solutions trouvĂ©es Ă  la question de la restitution de l'information constituĂ©e grĂące aux mĂ©dias modernes. En conclusion, nous prĂ©sentons des exemples d'applications cartographiques de cette riche base de donnĂ©es et quelques outils gĂ©ostatistiques qui permettent dĂ©sormais d'aborder de maniĂšre renouvelĂ©e l'Ă©tude du changement socio-spatial

    La transition de la fĂ©conditĂ© autour de la MĂ©diterranĂ©e : convergence gĂ©nĂ©rale et hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ©s spatiales, un Ă©clairage par l’éducation

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    International audienceThis article explores differential fertility according to the level of education in the Mediterranean. Our approach integrates the spatial and temporal dimensions of the phenomenon. It explores subnational administrative levels in Morocco, Turkey, France and Spain for about 30 years. The national censuses allow us to observe a general decline in fertility and regional convergence within each country. Underneath this general movement, a diversity of trajectories remains. Based on the fertility transition discussed by J. Bongaarts[2003], differences in behaviour according to education level are highlighted during the transition. A more detailed exploration of the case of Turkey sheds light on the spatial dimension of the differential fertility decline. A more detailed exploration of the case of Turkey sheds light on the spatial dimension of the differential fertility decline. In addition, the convergence of fertility towards low levels leads to homogenization, which does not necessarily mean that differences between territories and education groups have completely disappeared.Cet article explore la fĂ©conditĂ© diffĂ©rentielle en fonction du niveau d’instruction en MĂ©diterranĂ©e. Son approche prend en compte les dimensions Ă  la fois spatiales et temporelles du phĂ©nomĂšne. Elle se place pour cela Ă  des niveaux administratifs infranationaux au Maroc, en Turquie, France et Espagne depuis 30 ans. Le recours aux recensements nationaux permet d’observer une baisse gĂ©nĂ©rale de la fĂ©conditĂ© et des convergences rĂ©gionales au sein de chaque pays. DerriĂšre ce mouvement gĂ©nĂ©ral, une diversitĂ© de trajectoires subsiste. En prenant appui sur la transition de la fĂ©conditĂ© envisagĂ©e par J. Bongaarts [2003], des diffĂ©rences de comportements en fonction du niveau d’instruction sont mises en Ă©vidence au cours de la transition. Une exploration plus approfondie du cas de la Turquie Ă©claire la dimension spatiale de la baisse diffĂ©rentielle de la fĂ©conditĂ©. En outre, la convergence de la fĂ©conditĂ© vers des niveaux bas amĂšne une homogĂ©nĂ©isation qui ne signifie pas pour autant la disparition totale des diffĂ©rences, entre territoires et entre groupes d’instruction
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