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    Conduites addictives, habitudes de consommation et troubles du comportement alimentaire (Etude transversale chez 1744 étudiants en Haute-Normandie)

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    Une meilleure connaissance de l'état de santé des étudiants constitue un préalable indispensable à la diffusion de messages de prévention adaptés à leurs besoins. C'est dans ce but qu'une large enquête a été mise en place entre mars et juin 2007 auprès d'étudiants du Campus Santé et de l'Ecole Supérieure de Commerce (ESC) de Rouen. Matériel et méthodes : Le recueil des données a été effectué à l'aide d'un questionnaire anonyme, auto-administré et multithématique permettant d'évaluer les conditions de vie, les consommations de substances psychoactives telles que l'alcool (questionnaire CRAFFT), le tabac ou le cannabis, le niveau de stress (échelle de COHEN), les habitudes alimentaires et le risque de troubles du comportement alimentaire (questionnaire SCOFF) des étudiants. A partir de ces données, une analyse descriptive des différentes variables a été réalisée ainsi qu'une étude analytique selon un modèle de régression logistique afin de définir les principaux facteurs associés aux comportements des étudiants. Ces analyses ont été effectuées à l'aide du logiciel SPSS version 10. Résultats : Au total, 1744 étudiants ont été inclus dans cette étude. Cette population était constituée majoritairement de filles et d'étudiants issus d'un niveau socio économique élevé. Concernant la consommation de substances psychoactives, nos résultats retrouvent qu'un tiers des étudiants fume occasionnellement ou régulièrement, un quart a un mésusage d'alcool défini par un score au questionnaire CRAFFT >=2, et six étudiants sur dix ont expérimenté le cannabis. En outre, 10% des étudiants sont polyconsommateurs. Ces conduites addictives sont particulièrement fréquentes chez les étudiants de l'ESC. Les habitudes alimentaires déclarées sont souvent éloignées des recommandations en vigueur et près d'un étudiant sur quatre apparaît comme étant à risque de développer un TCA (SCOFF positif). Enfin, une des particularités de cette étude a été de montrer l'implication et le rôle majeur du stress dans la plupart des conduites addictives et alimentaires des étudiants. Conclusion : Cette étude a permis d'identifier un certain nombre de comportements à risque chez les étudiants et pourra servir de base à la conception d'outils de sensibilisation et de prévention adaptés à cette population cible.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Caractéristiques cliniques et biologiques de 160 patients anorexiques suivis à l'unité de nutrition du CHU de Rouen de 2009 à 2011

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    Contexte : En France, l anorexie mentale est un problème majeur de santé publique de part la prévalence et les complications qu elle engendre en termes médico-économiques. Sur le plan biologique, la dénutrition chronique va aboutir à la mise en place d ajustements métaboliques et énergétiques sont les mécanismes sont encore mal identifiés, les études dans ce domaine étant encore très peu nombreuses et souvent contradictoires. But de l étude : L objectif de ce travail était d évaluer la prévalence des complications de l anorexie mentale sur le plan clinique et biologique, en particulier au niveau du statut en micronutriments, vitamines et oligo-éléments. Dans un deuxième temps, nous avons dressé les principales caractéristiques des patients anorexiques présentant ces complications selon le sous-type restrictif ou mixte. Enfin, nous avons évalué l impact pronostic de ces complications sur le risque d hospitalisation à court terme. Matériel et méthode : Cette étude rétrospective, transversale, monocentrique a inclus les patients présentant un diagnostic d anorexie mentale selon les critères DSM-IV, de type restrictive ou de type mixte, ayant bénéficié d une hospitalisation de jour (HDJ) dans le service de Nutrition du CHU de Rouen entre 2009 et 2011 inclus. Nous avons recueillis plusieurs paramètres : cliniques (âge, sexe, IMC, sous-type d anorexie mentale, durée de la maladie et prise de psychotropes) ; biologiques (marqueurs nutritionnels, oligoéléments, vitamines, marqueurs hépatiques, hématologiques) ; la mesure de la dépense énergétique de repos, de la composition corporelle (masse grasse/ masse maigre) et de la densité minérale osseuse (DMO) au niveau du rachis et du fémur. Résultats : L étude a inclus 160 patients anorexiques. La majorité des patients inclus ne présentent pas de signes biologiques de dénutrition. Plus de deux tiers des patients ont au moins une carence en micronutriments sans différence significative entre les deux sous groupes (anorexie restrictive ou mixte). La majorité des patients présentent un hypométabolisme énergétique qui est significativement influencé par le sous-type d anorexie, la durée de la maladie, l âge et la notion de prise de psychotropes (p<0,05). Près de la moitié des patients inclus ont au moins une atteinte osseuse de type ostéopénie ou ostéoporose sur l un des sites osseux étudiés (fémur ou rachis). L atteinte fémorale est significativement associée à la durée ancienne de la maladie et à un IMC bas. L atteinte osseuse du rachis apparaît être plus précoce que l atteinte du fémur chez les patientsi inclus. Enfin, le pourcentage de patients hospitalisés dans les 6 mois suivant l HDJ est significativement plus élevé chez les patients présentant une déminéralisation osseuse (OR=4,76) et chez les patients traités par psychotropes (OR=4,87). Conclusion : Sur le plan biologique, la perturbation du statut en micronutriments pourrait induire un état de stress oxydatif au cours de l anorexie mentale. Sur le plan clinique, la déminéralisation osseuse est une complication fréquente : elle touche plus d un patient sur deux. Cette atteinte osseuse est liée significativement à différents facteurs selon le site osseux notamment le pourcentage de masse grasse, l IMC et la durée de la maladie. Des facteurs hormonaux tels que la diminution de la leptine pourraient jouer un rôle dans la physiopathologie de l ostéoporose au cours de l anorexie mentale via une diminution de la masse grasse. Cette étude renforce l intérêt d une prise en charge précoce afin de rétablir un poids normal et de limiter ainsi la perte de DMO au cours de l'évolution et des hospitalisations prolongées qui pourraient aggraver cette perte de DMO. Enfin, la prise de psychotropes, comme la déminéralisation osseuse, apparaît être significativement liée à un risque majeur d hospitalisation à court terme puisqu ils jouent un rôle fondamental dans le traitement des comorbidités psychiatriques qui sont un facteur de mauvais pronostic au cours de l anorexie mentale.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Statut plasmatique en acides aminés et en oligo-éléments chez les patients à l'admission en réanimation (Impact pronostique sur la morbi-mortalité)

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    Introduction : l agression métabolique est un état hypercatabolique associé à une protéolyse musculaire majeure aboutissant au relargage massif d acides aminés (AA) dans la circulation. Parallèlement, les besoins en oligo-éléments (OE) sont accrus. Matériels et méthode : dans cette étude rétrospective observationnelle, les principaux AA et OE ont été dosés dans le plasma de 223 patients dans les premières 72h suivant l admission en réanimation. Les taux d AA totaux, glutamine (Gln), phénylalanine (Phe), tyrosine (Tyr), zinc (Zn) et sélénium (Se) ont été étudiés pour mettre en évidence le profil plasmatique de ces marqueurs en présence d un état de choc septique et évaluer leur influence sur la survenue d une infection nosocomiale ou du décès. Le score IGS II et les marqueurs hépatiques, alanine-amino transférase (ALAT) et taux de prothrombine (TP) ont été déterminés pour proposer une étude métabolique des variations observées. Résultats : les taux des OE sont significativement plus bas dans tous les groupes de malades étudiés. Les patients en choc septique ont des taux d AA et un rapport Phe/Tyr augmentés. Les patients qui développent une infection nosocomiale ont un rapport Phe/Tyr élevé et un taux de Gln bas (p = 0, 016). Les non survivants ont des taux d AA augmentés et notamment de Gln (p 750 mol/l à l admission est un facteur de risque indépendant de décès en réanimation. Conclusion : chez les patients de réanimation, la réponse métabolique à l agression renforce le rôle clé des OE. Ces patients présentent un hypercatabolisme protéique notamment lors du choc septique en réponse à des besoins métaboliques accrus qui peuvent dépasser les capacités de synthèse de l organisme notamment pour la Gln, exposant aux complications infectieuses. Le défaut d utilisation hépatique des AA, notamment de la Gln, chez les patients les plus graves est associé à une mortalité plus importante.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Eating Disorders and Associated Health Risks Among University Students

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    International audienceObjectiveTo determine the prevalence of eating disorders among university students and its relationship to behavioral characteristics and substance use.DesignCross-sectional study collected socioeconomic characteristics and behavioral risk.SettingUniversity of Upper Normandy, France.ParticipantsUniversity student volunteers.Phenomenon of InterestThe Sick, Control, One stone, Fat, Food (SCOFF) screening test was used to identify subjects with eating disorders by a confidential questionnaire self-administered either online or on paper.AnalysisMultivariate logistic regression models with P < .05 considered significant.ResultsA total of 3,457 students were included with a male-to-female ratio of 0.57. The prevalence of positive SCOFF screening was 20.5% among students. A positive relation between the positive SCOFF was observed with female gender (adjusted odds ratio [AOR], 2.98; 95% confidence interval [CI], 2.28–3.89; P < .001), stress (AOR, 1.10; 95% CI, 1.09–1.12; P < .001), depression (AOR, 8.62; 95% CI, 3.37–22.10; P < .001) alcohol abuse problems (AOR, 1.52; 95% CI, 1.20–1.95; P = .006), and risk of cyber-addiction (AOR, 5.09; 95% CI, 2.69–9.62; P < .001).Conclusions and ImplicationsEating disorders are highly prevalent among university students in France and associated with other behavior risks, stress, and depression. It might prove necessary in the future to screen students with the SCOFF questionnaire upon entry to the university to inform student about the risk of eating disorders and advise them to consult with their general practitioner

    Bone Mineral Density after Weight Gain in 160 Patients with Anorexia Nervosa

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    Low bone mineral density (BMD) is a frequent complication in anorexia nervosa (AN). There are controversial points of views regarding the restoration of bone mineralization after recovery in AN. We aimed to assess changes of BMD at 3 years in patients with AN and to explore the relationships between body composition, physical activity, and BMD. Patients with AN were included from 2009 to 2011 in a first visit (T0) with evaluation of weight, height, body mass index (BMI), body composition [fat mass (FM) and fat-free mass], and BMD. Those who had low BMD, either osteoporosis or osteopenia, were admitted in a second visit (T1) to carry out a new bone densitometry examination and body composition; they were also asked for their physical activity. At T0, our study involved 160 patients. Low BMD was observed in 53.6% of them and significant factors associated with demineralization were lower BMIs (16.5 ± 2.1 vs 17.3 ± 2.3 kg/m2, p = 0.01) and higher duration of AN (11.4 ± 10.5 vs 6.4 ± 6.5 years, p = 0.001). At 3 years follow-up (T1), 42 patients were involved and no significant changes in BMD were observed despite body weight increase (3.8 ± 6.1 kg). Interestingly, FM gain was a significant factor associated with BMD improvement at follow-up (8.0 ± 9.1 vs 3.0 ± 3.5 kg, p = 0.02). Our findings suggest that the restoration of normal bone values is not related to the increase of body weight, at least after 3 years. FM seems to play an important role in the pathophysiological mechanism of osteoporosis and osteopenia in AN

    Association between Endometriosis, Irritable Bowel Syndrome and Eating Disorders: ENDONUT Pilot Study

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    International audienceBackground and aim: Irritable bowel syndrome (IBS), eating disorders (ED) and endometriosis share common pathophysiological mechanisms, involving alterations of the gut–brain axis. The aim of the ENDONUT pilot study was to investigate an association between these three diseases by screening for IBS and ED in patients with endometriosis. Method: We included patients from the CIRENDO cohort (Inter-Regional North-West Cohort of women with ENDOmetriosis) with a recent documented diagnosis of endometriosis of less than 4 years, regardless of age, date of onset of symptoms, type of endometriosis (digestive or not), with or without endometriosis-related digestive surgery. Validated questionnaires were used to screen for IBS (Rome IV, Francis score), ED (SCOFF-F, EAT-26), and anxiety/depression (HAD). Anthropometric data and lifestyle habits were also collected. The primary composite endpoint was SCOFF-F and ROME-IV scores. Results: Among 100 patients meeting inclusion criteria, 54 patients completed all the questionnaires. Of these, 19 had a positive SCOFF-F score (35.2%), 26 had a positive ROME-IV score (48.1%), and 14 patients (25.9%) had both a positive SCOFF-F score and a positive ROME-IV score (p = 0.006). Patients with positive SCOFF-F and ROME-IV scores had significantly higher HAD-anxiety and depression scores (p < 0.05). Conclusion: These results suggest a significant association between IBS, ED and endometriosis. The prevalence of IBS and ED in our population is higher than in the general population. Larger studies are needed to confirm these results, to better understand this triad, and to improve the diagnostic and multidisciplinary therapeutic management of these patients
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