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    Analyse du cadre réglementaire des certificats médicaux demandés par une municipalité en 2019

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    International audienceLes certificats médicaux ont une place régulière en consultation de médecine générale. Depuis 2011, l’absence de fondement réglementaire de certains certificats a été mis en lumière, émanant notamment de services publics. L’objectif de cette étude était de rechercher sur quels textes réglementaires reposaient les certificats médicaux requis par une administration municipale, 8 ans après la circulaire de rationalisation de 2011 ?Matériel et méthodeÉtude qualitative par observation et analyse critique de certificats par mini-revues de littérature suivant les principaux critères de qualité PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses). La première étape a consisté en le recensement exhaustif des certificats médicaux prévus par la municipalité, pour les administrés ou les employés de la ville. La provenance de l’un des services municipaux était le seul critère d’inclusion. La deuxième étape a consisté en l’analyse des certificats demandés d’après la réglementation en vigueur au moyen de moteurs de recherche classés par niveau en tenant compte en priorité de leur valeur réglementaire. Les équations de recherche ont été construites par un procédé inductif au fur et à mesure du recueil des certificats.RésultatsQuarante-deux certificats ont été recueillis et analysés. Vingt-sept répondaient à la réglementation en vigueur dont deux (hors du champ des soins primaires) respectaient le contenu. Aucun support réglementaire n’a été retrouvé pour les 15 autres certificats. Le flou réglementaire autour des accidents sportifs, ou encore l’abus d’autorité, sont des éléments d’explication de ces certificats sans support réglementaire existant ou respecté.ConclusionLe médecin généraliste est mis dans une position difficile et ambivalente. Un engagement institutionnel important est à envisager pour la rationalisation des certificats médicaux, en particulier par la formation médicale, l’éducation en santé des usagers et la mise en application de la loi

    Construction et validation d'un outil d'évaluation des connaissances des médecins généralistes en matière de contraception d'urgence (étude préliminaire avant une étude de l'information délivrée sur la contraception d'urgence en médecine générale)

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    Objectives : Design of a questionnaire on general practitioners' knowledge about emergency contraception. Materials and methods : Survey items were selected basing on several following validation procedures (review of literature, selection by an experts' group, pre-test on a sample of at least ten practitioners, test on a sample of at least a hundred practitioners, statistical analysis). Results : The revue of literature allowed to individualize 47 items. Then the items were reduced to 31 by the experts' group work and to 30 by the pre-test, performed on a sample of 12 general practitioners. The final test took place on a sample of 98 general practitioners from the French departments of Vienne and Deux SĂ©vres. The statistical analysis allowed to obtain a 25 items survey. The last sample permitted to individualize further information, that need to be confirmed by larger studies. General practitioners who have an inter-universitary French degree in gynaecology seem to have better survey scores (p = 0,05). General practitioners who inform more often their patients about emergency contraception seem to have a better score at the survey (p = 0,17). Conclusion : This work allowed to obtain a valid questionnaire on general practitioners' knowledge about emergency contraception. This questionnaire can be used to study the relation between general practitioners' knowledge and how often they inform their patients and, more generally, to study counseling on emergency contraception in general practice.POITIERS-BU MĂ©decine pharmacie (861942103) / SudocSudocFranceF

    Prévention des grossesses imprévues chez les 14-25 ans (accessibilité au dépistage en médecine générale de facteurs de risque d'exposition potentiels à la survenue d'une grossesse imprévue chez les 14-25 ans)

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    Introduction : En France, une grossesse sur deux chez les 18-24 ans et 8 sur 10 chez les mineures sont déclarées imprévues malgré une pratique contraceptive performante. La prévention des grossesses imprévues, matérialisées par l'évolution du taux d'IVG chez ces femmes, ne répond pas aux objectifs attendus. L'objectif de ce travail est d'identifier des facteurs de risque potentiels de grossesse imprévue accessibles à un dépistage en consultation de médecine générale chez les jeunes femmes (14-25 ans). Les facteurs significativement associés à la survenue d'une grossesse imprévue constitueront la base d'élaboration d'un outil de dépistage à l'usage des médecins généralistes. Matériel et Méthodes : Sélection, par revue systématique de la littérature, de facteurs de risque potentiels d'exposition à une grossesse imprévue. Technique Delphi auprès de médecins généralistes pour obtenir un consensus de 15 à 20 facteurs accessibles à un dépistage en consultation de médecine générale chez les femmes de 14 à 25 ans. Résultats : Sur 102 articles analysés, 83 facteurs de risque potentiels ont été identifiés dont 40 ont été sélectionnés pour la technique Delphi. Les 18 experts interrogés ont retenu, après 3 rondes d'enquête, 18 facteurs accessibles à un dépistage en consultation de médecine générale. Discussion : La dimension qualitative d'une revue systématique de la littérature, l'hétérogénéité des études analysées et la pluralité des facteurs retenus limitent la généralisation des résultats. Leur concordance avec les données d'études antérieures et leur accessibilité consensuellement établie dans le cadre d'une consultation de médecine générale en légitiment l'applicabilité. Conclusion : La prévention des grossesses imprévues ne doit pas se limiter à la considération quantitative de la pratique contraceptive. Elle doit s'élargir à l'identification des facteurs qui la modulent car leurs combinaisons génèrent des situations exposant à la survenue d'une grossesse imprévue.POITIERS-BU Médecine pharmacie (861942103) / SudocSudocFranceF

    Les déterminants de l'application, par les médecins généralistes, des récentes recommandations de l'AFSSAPS sur la prise en charge de la toux aiguë chez le nourrisson (étude qualitative à partir de 17 entretiens semi-directifs)

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    Introduction : Devant une toux aiguë, les médecins généralistes (MG) français prescrivent souvent des médicaments à visée symptomatique. Depuis 2010, la plupart de ces médicaments est contre-indiquée chez les nourrissons. Les nouvelles modalités de prise en charge s'appuient sur l'information et les consignes d'hygiène. L'objectif de cette étude était d'explorer les facteurs limitant ou favorisant l'application de ces recommandations. Méthode : Etude qualitative à partir d'entretiens individuels semi-dirigés de MG. Analyse thématique par théorisation ancrée. Résultats : 17 entretiens ont été réalisés et la saturation a été atteinte. Les obstacles identifiés étaient notamment la méconnaissance de la toux aiguë et des recommandations, la défiance envers l'institution, l'attribution de fonctions symboliques à la prescription médicamenteuse, la pratique selon le modèle holistique, le manque de temps, le paiement à l'acte, l'expérience personnelle des MG. Les facteurs facilitants étaient les connaissances sur la toux aiguë et le traitement, la délivrance d'une information détaillée aux patients, la valorisation de la non-prescription, la diffusion large des recommandations. Discussion : Les obstacles à l'application des recommandations ne sont pas spécifiques à la prise en charge de la toux aiguë du nourrisson. Leur meilleure application pourrait passer par la formation des MG aux techniques de communication, l'information du grand public, l'éducation sanitaire, l'intégration de la démarche evidence-based medicine dans les recommandations, et l'augmentation de la crédibilité des autorités sanitaires.Introduction : French general practitioners (GPs) often prescribe medications for treating acute cough. Since 2010, most of these medications have been contraindicated for infants. The new modalities of management are based on information and hygienic advices. The objective of this study is to explore limiting and promoting factors in the implementation of these guidelines. Method : Qualitative study from semi-structured interviews with GPs. Thematic analysis based on a grounded theory approach. Results : 17 interviews have been performed and the saturation has been reached. The identified obstacles were especially the lack of knowledge about acute cough and guidelines, the mistrust of institution, the attribution of symbolic functions to the medicinal prescription, the practice based on the holistic model, the lack of time, the fee-for-service, the personal experience of GPs. The facilitating factors were the knowledge about acute cough and treatment, the providing of detailed information to patients, the positive representation of absence of prescription, the wide diffusion of guidelines. Discussion : The obstacles to implementation with guidelines are not specific for the management of acute cough in infants. A better compliance could be achieved thanks to the training of GPs to communication techniques, the information of the general public, the health education, the integration of the evidence-based medicine process in the guidelines, and the increasing of the health authorities credibility.POITIERS-BU Médecine pharmacie (861942103) / SudocSudocFranceF

    Représentations de la médecine générale chez les étudiants de deuxième cycle des études médicales de la Faculté de Poitiers (enquête qualitative réalisée en 2012 auprès d'étudiants n'ayant pas effectué le stage ambulatoire de trois mois)

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    Introduction : La médecine générale est l'une des spécialités pour laquelle des postes restent vacants à l'issue des Épreuves Classantes Nationales. La représentation qu'a un étudiant d'une spécialité est l'un des déterminants de son choix d'orientation professionnelle. La connaissance de cette représentation permet d'adapter les objectifs et le contenu de l'enseignement. L'objectif de ce travail est de décrire les représentations qu'ont les étudiants de deuxième cycle du métier de médecin généraliste. Méthode : Étude qualitative par entretiens collectifs, réalisée en 2012, auprès d'étudiants de DCEM 2 à 4 de la faculté de Poitiers, n'ayant pas réalisé de stage long en médecine générale. Une triangulation a été appliquée dans le recueil et l'analyse des données. Une analyse inductive générale a été réalisée, avec un codage descriptif et un codage thématique. Résultats : 25 étudiants ont participé à 3 focus groups. La saturation des données a été obtenue après 2 groupes. Les étudiants ont évoqué des compétences fondamentales dans les cinq champs d'activités référencés en médecine générale : premier recours, santé publique, travail en réseau, prise en charge globale et adaptée, mise à jour des connaissances. Les étudiants ont exprimé des peurs et des craintes, arguments de non-choix pour cette spécialité : surcharge de travail, médecine trop complète, isolement, gestion du cabinet. De nombreux aspects du métier leur plaisent : proximité relationnelle avec le patient, suivi, possibilités de formations complémentaires. Beaucoup d'étudiants pensent que la médecine générale n'est pas une spécialité. Conclusion : Le stage d'initiation de 2 jours, obligatoire en DCEM1, est une référence pour la construction de ces représentations. Un travail comparatif auprès des étudiants ayant fait le stage de trois mois doit permettre d'affiner les besoins en formation, notamment théorique.POITIERS-BU Médecine pharmacie (861942103) / SudocSudocFranceF

    Le médecin généraliste en EHPAD : un acteur incongru ? Étude au sein des EHPAD d'un territoire défavorisé

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    ContextResidential facilities for dependent elderly people have difficulties ensuring medical follow-up of their residents by general practitioners. The barriers to medical visits are well-known. Seine-Saint-Denis is particularly affected by the medical demography crisis.ObjectivesTo describe the organization of visits by general practitioners in residential facilities for dependent elderly people in Seine-Saint-Denis. To assess the influence of the institutions’ status on this organization.MethodQuantitative descriptive cross-sectional study of 65 facilities in Seine Saint-Denis. A questionnaire drawn from the literature on known barriers to medical visits was used.ResultsFifty institutions (76.9%) contributed. Most visits (88.0%) took place in patients’ rooms. When the practitioner arrived, the patient was present at the site in 80.0% of the facilities, especially when they were private and associative (p = 0.01). The doctor was accompanied by a staff member in 30.0% of the facilities, especially when they were for-profit (p = 0.02). Exchanges between general practitioners and the staff were sporadic and unorganized. All in all, the public facilities seemed to be less well-organized to receive general practitioners.DiscussionResidential facilities for the elderly do not seem to have implemented specific organization for visits by general practitioners, who are not integrated in the staff.ConclusionExperiments with doctors gainfully employed in institutions could be carried out, following the example of several foreign countries.ContexteLes établissements pour personnes âgées dépendantes rencontrent des difficultés pour assurer le suivi médical de leurs résidents par les médecins généralistes. Les freins à la visite médicale sont bien documentés. La Seine-Saint-Denis est un territoire particulièrement touché par la crise de la démographie médicale.ObjectifsDécrire les modalités organisationnelles des visites des médecins généralistes au sein des établissements pour personnes âgées dépendantes de Seine-Saint-Denis. Mesurer une influence du statut des établissements sur cette organisation.MéthodeÉtude quantitative descriptive transversale auprès des 65 établissements du département de Seine-Saint-Denis. Un questionnaire, construit à partir de la littérature sur les freins connus à la visite médicale, a été administré.RésultatsCinquante établissements (76,9 %) ont participé. Les visites se déroulaient majoritairement (88,0 %) dans la chambre du patient. Le patient était présent sur le lieu de visite à l'arrivée du médecin dans 80,0 % des établissements, surtout dans les établissements privés et associatifs (p = 0,01). Le médecin était accompagné par un membre dans 30,0 % des établissements, surtout dans les établissements à but lucratif (p = 0,02). Les échanges entre les médecins généralistes et l’équipe étaient rares et non organisés. Globalement, les établissements publics semblaient moins bien organisés dans l'accueil des médecins généralistes.DiscussionLes établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes ne semblent pas avoir mis en place d'organisation spécifique de la visite des médecins généralistes. Ces derniers ne sont pas intégrés aux équipes.ConclusionDes expérimentations de médecins salariés des établissements pourraient être menées, à l'instar de plusieurs pays étrangers

    Complementary Therapies: A Risk of Rupture with General Medicine? A Qualitative Study About the Personal Health Care Journey of Shiatsu Users in France

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    International audienceContext: In 2014, the World Health Organization launched its second strategic plan on the development of complementary medicine. Shiatsu is one of eight alternative approaches worthy of interest. No study explored its users' health trajectories and the motives and experiences of their use of shiatsu. Aim: To explore motives and experiences of the use of shiatsu and its users' health care trajectories in France. Design and Setting: Qualitative study with shiatsu users. Methods: Semistructured telephone interviews with shiatsu users and audio recordings during shiatsu sessions. Shiatsu users were recruited across France by shiatsu practitioners who had no specific instructions on the profile of users to include. Descriptive then thematic analysis of data, with triangulation, according to a phenomenological approach, using MAXQDA© software. Results: Ten interviews and seven recordings were made to gather sufficient data. The major themes identified were the previous knowledge and representations of shiatsu, the symptoms leading to this use, the ineffectiveness of conventional medicine and the user's health trajectories. Users were looking for an alternative to conventional medicine and often resorted to other complementary medicines. They generally had no prior knowledge of shiatsu. They were advised to try shiatsu by those around them, never by a physician. Their main reasons for having recourse to shiatsu were pain, anxiety, and sleep disorders. Users initially tried conventional medicine. Some sought to modify or reduce their medicine intake. Shiatsu then became a regular practice. Users described derogatory reactions from their general practitioner (GP) to this complementary therapy. Conclusion: This study highlights a fluctuating and ambivalent relationship between complementary medicine and conventional medicine. Shiatsu users' health care trajectories include several phases: trust in conventional medicine then disappointment, rupture and risk taking for their health. To avoid this rupture, GP should be involved in the use of complementary therapies
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