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    Évaluation des compétences pratiques en fin de deuxième cycle des études médicales : exemple du drainage du bas appareil urinaire

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    IntroductionLe drainage vésical peut, mal pratiqué, être iatrogène en se compliquant notamment d’infections et de traumatismes de l’appareil urinaire. Cette étude a pour objectif de déterminer la capacité des étudiants en médecine de fin de deuxième cycle à pratiquer les différents moyens de drainage des urines. Matériel et méthodes Entre janvier et mars 2007, un questionnaire d’autoévaluation des compétences de drainage urinaire a été envoyé par mail à un échantillon représentatif d’étudiants en médecine en dernière année d’externat, soit deux mois avant l’épreuve de l’examen national classant. Résultats Deux cent soixante-dix-sept réponses ont été reçues et analysées. Soixante-douze étudiants (26 %) jugeaient qu’ils maîtrisaient le cathétérisme urétrovésical chez l’homme et 106 étudiants (38,3 %) chez la femme à la fin de leur externat. Soixante et onze étudiants sur les 277 (25,5 %) avaient effectué un stage en urologie au cours de leur cursus. Parmi eux, 53,5 % estimaient acquis le sondage à demeure (SAD) chez l’homme (p < 0,001) et 39 (54,9 %) chez la femme (p < 0,001). Soixante-treize étudiants (26,4 %) estimaient qu’ils maîtrisaient le sondage minute d’une femme ou d’un homme et un seul considérait la pose de cathéter sus-pubien comme acquis. Conclusion L’apprentissage des gestes de drainage urinaire est enseigné de façon inappropriée au cours des études médicales puisque de jeunes médecins se sentent incapables de les reproduire au terme de leur externat. Cela est critiquable, car le sondage doit pouvoir être réalisé par tous médecins non urologues dans leur pratique quotidienne, notamment en terrain hospitalier. Cette étude doit mener à une réflexion sur l’amélioration de l’enseignement des gestes pratiques médicaux essentiels pendant l’externat

    Evidence-based medicine et étudiants en médecine français : état des lieux

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    IntroductionL’Evidence-Based Medicine (EBM) est indispensable à l’exercice de la médecine. Notre objectif était de connaître quel en était son niveau de connaissance par les étudiants français. Matériel et Méthodes Entre avril et mai 2008, un questionnaire a été envoyé par courriel à 900 étudiants en dernière année du deuxième cycle des études médicales participant à des conférences publiques ou privées d’internat. Résultats Sur les 327 réponses, 297 (91 %), 94 (29 %) et 85 (26 %) étudiants déclaraient savoir lire, écrire et parler l’anglais médical. Quatre-vingt-dix étudiants (28 %) lisaient un article d’une revue médicale française, une fois par mois et 43 (13 %) lisaient un article d’une revue médicale internationale une fois par mois. Trois cent onze (95 %) connaissaient les bases de recherche médicale sur Internet et 219 (67 %) les utilisaient. Vingt-quatre (7 %) avaient déjà participé à la rédaction d’un article médical, sept (2 %) avait été co-auteurs. Deux cent soixante-douze (83 %) avait réalisé une présentation orale lors d’un staff médical et trois (1 %) lors d’un congrès. Enfin, 237 (73 %) comprenaient l’intérêt de l’épreuve d’analyse critique d’article à l’examen national classant (ECN) et 70 (21 %) pensaient y être préparés. Conclusion L’insuffisance de l’apprentissage de l’EBM est une des limites du système de formation français. L’introduction de la lecture critique d’article (LCA) à l’ECN est un début de réponse concret à ce problème

    Outcomes of surgical treatment for upper urinary tract transitional cell carcinoma: Comparison of retroperitoneoscopic and open nephroureterectomy

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    <p>Abstract</p> <p>Objectives</p> <p>To determine the surgical and oncologic outcomes in patients who underwent retroperitoneoscopic nephroureterectomy (RNU) in comparison to standard open nephroureterectomy (ONU) for upper urinary tract transitional cell carcinoma (TCC).</p> <p>Patients and methods</p> <p>From April 2001 to January 2007, 60 total nephroureterectomy were performed for upper tract TCC at Siriraj Hospital. Of the 60 patients, thirty-one were treated with RNU and open bladder cuff excision, and twenty-nine with ONU. Our data were reviewed and analyzed retrospectively. The recorded data included sex, age, history of bladder cancer, type of surgery, tumor characteristics, postoperative course, disease recurrence and progression.</p> <p>Results</p> <p>The mean operative time was longer in the RNU group than in the ONU group (258.8 versus 190.6 min; p = 0. < 001). On the other hand, the mean blood loss and the dose of parenteral analgesia (morphine sulphate) were lower in the RNU group (289.3 versus 313.7 ml and 2.05 versus 6.72 mg; p = 0.868 and p = 0.018, respectively). There were two complications in each group. No significant difference in p stage and grade in both-groups (p = 0.951, p = 0.077). One patient with RNU had lymph node involvement, three in ONU. Mean follow up was 26.4 months (range 3–72) for RNU and 27.9 months (range 3–63) for ONU. No port metastasis occurred during follow up in RNU group. Tumor recurrence developed in 11 patients (bladder recurrence in 9 patients, local recurrence in 2 patients) in the RNU group and 14 patients (bladder recurrence in 13 patients, local recurrence in 1 patient) in the ONU group. No significant difference was detected in the tumor recurrence rate between the two procedures (p = 0.2716). Distant metastases developed in 3 patients (9.7%) after RNU and 2 patients (6.9%) after ONU. The 2 year disease specific survival rate after RNU and ONU was 86.3% and 92.5%, respectively (p = 0.8227).</p> <p>Conclusion</p> <p>Retroperitoneoscopic nephroureterectomy is less invasive than open surgery and is an oncological feasible operation. Thus, the results of our study supported the continued development of laparoscopic technique in the management of upper tract TCC.</p

    Enseignement et perception de l’urologie à la fin du deuxième cycle des études médicales : état des lieux

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    Objectifs Déterminer la perception de l’urologie par les étudiants en fin de deuxième cycle des études médicales (DCEM) et connaître leurs supports d’enseignement. Matériel et méthodes Un auto-questionnaire a été diffusé par internet à 1600 étudiants de 16 facultés au cours de leur dernier semestre de DCEM. Résultats Au total, 590 réponses ont été reçues (36,8 %). Dans notre population, 70,2 % des étudiants étaient des femmes. Parmi eux, 24,1 % avaient fait un stage en urologie. L’urologie était considérée comme une discipline médicale, chirurgicale et médicochirurgicale, respectivement par 3,7 %, 37,8 % et 58 % d’entre eux. L’urologie était considérée comme une discipline très importante, importante, peu importante et pas importante par 5,1 %, 54,4 %, 37,5 % et 2,4 % d’entre eux. Les supports d’enseignement les plus utilisés pour préparer l’examen national classant (ENC) étaient les polycopiés d’internat (45,3 %), les conférences d’internat (43,7 %), le polycopié national du collège d’Urologie (38,6 %) et les cours dispensés à la faculté (32 %). Les items d’urologie les mieux assimilés étaient les pathologies lithiasiques (86,3 %), les troubles urinaires du bas appareil (76,3 %) et les cancers urologiques (56,7 %). À l’inverse, seulement 34,7 % et 28 % considéraient leurs connaissances suffisantes sur la dysfonction érectile et la transplantation rénale. Enfin, 7,5 % exprimaient le souhait de devenir urologue. La réalisation d’un stage en urologie était associée au sentiment d’avoir acquis les connaissances pour débuter l’internat (p &lt; 0,001) et au souhait d’être urologue (p &lt; 0,001). Conclusion Contre toute attente, l’urologie était considérée comme une discipline médicochirurgicale importante par la moitié des étudiants en fin de DCEM malgré le faible nombre d’items dédiés à l’urologie dans le programme de l’ENC. Un tiers d’entre eux utilisaient le polycopié national du collège d’Urologie pour préparer l’ENC et un quart avait réalisé un stage en urologie

    Open Versus Robotic Cystectomy: A Propensity Score Matched Analysis Comparing Survival Outcomes

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    BACKGROUND: To assess the differential effect of robotic assisted radical cystectomy (RARC) versus open radical cystectomy (ORC) on survival outcomes in matched analyses performed on a large multicentric cohort. METHODS: The study included 9757 patients with urothelial bladder cancer (BCa) treated in a consecutive manner at each of 25 institutions. All patients underwent radical cystectomy with bilateral pelvic lymphadenectomy. To adjust for potential selection bias, propensity score matching 2:1 was performed with two ORC patients matched to one RARC patient. The propensity-matched cohort included 1374 patients. Multivariable competing risk analyses accounting for death of other causes, tested association of surgical technique with recurrence and cancer specific mortality (CSM), before and after propensity score matching. RESULTS: Overall, 767 (7.8%) patients underwent RARC and 8990 (92.2%) ORC. The median follow-up before and after propensity matching was 81 and 102 months, respectively. In the overall population, the 3-year recurrence rates and CSM were 37% vs. 26% and 34% vs. 24% for ORC vs. RARC (all p values > 0.1), respectively. On multivariable Cox regression analyses, RARC and ORC had similar recurrence and CSM rates before and after matching (all p values > 0.1). CONCLUSIONS: Patients treated with RARC and ORC have similar survival outcomes. This data is helpful in consulting patients until long term survival outcomes of level one evidence is available
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