152 research outputs found

    Angiokeratome solitaire de la langue

    Get PDF
    Introduction : L’angiokératome est une lésion cutanée rare pouvant se présenter soit sous forme d’une lésion solitaire, soit sous forme de papules multiples associées à des troubles métaboliques et rentrants dans le cadre d’une atteinte systémique généralisée. L’atteinte de la cavité orale est plus fréquente dans la forme systémique et la localisation linguale est extrêmement rare.Observation : Les auteurs rapportent une nouvelle observation d’angiokeratome solitaire linguale chez un patient âgé de 37 ans qui s’est présenté pour une masse linguale nodulaire bien limitée douloureuse et saignante au contacte sans particularité. L’examen dermatologique n’a pas retrouvé de lésions cutanées associées. Une biopsie exérèse a conclu à un angiokératome. L’évolution était bonne, sans récidive avec un recul de 1 an. A partir de cette observation et une revue de la littérature, sont discutés les aspects épidémiologiques, cliniques, histologiques et thérapeutiques de cette entité extrêmement rare.Conclusion : L’angiokeratome de la langue est rare, face à ce diagnostic, un examen général minutieux est indispensable pour éliminer une maladie systémique.Mots clés : langue, angiokeratomeIntroduction: angiokeratoma is a rare skin lesion may arise either as a solitary lesion or as multiple papules associated with metabolic and come within the framework of a generalized systemic involvement. Involvement of the oral cavity is more common in the systemic form and tongue localization is extremely rare.Observation: The authors report a new case of solitary angiokeratoma tongue in a patient aged 37 who presented for a very limited nodular mass lingual painful and bleeding in contact unremarkable. The dermatological examination did not reveal any associated skin lesions. An excisional biopsy concluded angiokeratoma. The evolution was good, without recurrence with a decline of 1 year. From this observation and a literature review, we discuss the epidemiological, clinical, histological and therapeutic aspects of this extremely rare entity.Conclusion: angiokeratoma of the tongue is rare, facing this diagnosis, a thorough general examination is essential to rule out systemic disease.Keywords: tongue, angiokeratom

    Cas rare de sangsue laryngée chez un homme de 70 ans

    Get PDF
    La dyspnée laryngée représente une urgence extrême en otorhinolaryngologies. Elle répond à des étiologies multiples et reste souvent graves. La dyspnée laryngée causée par une sangsue est exceptionnellement décrite dans la littérature surtout chez l’adulte. Nous rapportons une observation particulière d’infestation de l’arbre respiratoire par une sangsue ayant entraîné une dyspnée laryngée

    Les tumeurs des glandes salivaires, étude épidémio-clinique et corrélation anatomoradiologique: étude rétrospective à propos de 148 cas

    Get PDF
    Les tumeurs des glandes salivaires sont rares, elles représentent moins de 3% de l’ensemble des  tumeurs. Les tumeurs bénignes sont les plus fréquentes  dominées par l’adénome pléomorphe, la glande parotide reste la localisation la plus commune. L’objectif de ce travail est d’évaluer la contribution des 3 méthodes d’imagerie: échographie, TDM et IRM dans la différentiation entre tumeur maligne et lésion  bénigne. C’est une étude rétrospective à propos de 148 cas de tumeurs des glandes salivaires collectés sur 5 ans. Les paramètres étudiés étaient l’âge, le sexe du patient, le motif de consultation, les données de l’examen clinique, les données de l’imagerie. Chacun des critères radiologiques utilisés pour  déterminer la nature de la tumeur a été analysée et corrélé avec les données de l’histologie. L’analyse  s’est basée sur le test du X2 et le calcul du p. Nous avons calculé la sensibilité, la spécificité et l’efficacité diagnostique pour chaque modalité. La  localisation parotidienne était prédominante (80%), les tumeurs bénignes ont représenté 76%, dominés par l’adénome pléomorphe. L’échographie a révélé que seulement la présence de quelques critères prédisent le caractère malin de la masse: les limites floues, irrégulières, et la présence d’adénopathies (p<0,05). A la TDM, seules les limites floues de la masse et l’extension aux tissus adjacents étaient des indicateurs de malignité. A l’IRM, l’irrégularité des contours, l’hyposignal et le signal intermédiaire en séquences T1 et T2, et l’extension aux tissus avoisinants étaient en faveur de la malignité. La corrélation entre résultats de l’imagerie et diagnostic histologique a révélé la supériorité de l’IRM par rapport au scanner et à l’échographie, en termes de sensibilité, spécificité et efficacité  diagnostique. L’évaluation préopératoire des tumeurs des glandes salivaires est devenue un challenge pour les ORL et les radiologues, pour prédire la nature de la lésion. L’IRM représente l’examen de choix, notamment avec l’apparition des nouvelles techniques dynamiques.Key words: Tumeurs des glandes salivaires, parotide, tumeur bénigne, tumeur maligne, imagerie, TDM, échographie, IRM, adénome pléomorph

    Fracture panfaciale: un challenge thérapeutique: à propos d’une observation et revue de la littérature

    Get PDF
    La gestion des traumatismes de la face a subi plusieurs progrès dans la dernière décennie. Avec l'avènement de la tomodensitométrie bi- ettridimensionnelle, qui permet de dresser une cartographie précise des lésions osseuses, le développement du matériel d'ostéosynthèse, et lesprocédés de réduction des fractures. L'objectif est la restauration totale de la forme et la fonction de la face, seul garant pour empêcher lasurvenue de préjudices esthétiques et fonctionnels. Nous rapportons l'observation de Mme assal khadija, âgée de 38 ans, admise le 25 Aout 2010, au service des urgences d'ORL et maxillo-faciales, à l'hôpital 20 aout de Casablanca, victime d'un AVP, occasionnant un traumatisme facial grave, avec un important délabrement de la face, et asphyxie. Une trachéotomie a été réalisée en urgence. Le bilan lésionnel a objectivé un important fracas du massif facial intéressant l'étage supérieure, moyen et inférieur. Dans l'immédiat, un parage a été réalisé sous anesthésie  générale, la réparation des parties molles délabrées a été effectuée en endobuccale (vestibules, langue et plancher buccal) et pour les téguments de la face. Une semaine après, la patiente a été reprise pour la  reconstruction du massif facial, nous avons opté pour le «inside-out, de bas en haut" pour la réduction des fractures. Nous avons procédé à la fixation de la mandibule qui a précédé la reconstruction du maxillaire, de la pyramide nasale, et de l'orbite. L'évolution a été marquée par  l'apparition d'un orostome, qui fera l'objet après tarissement de l'infection, d'une réparation grâce à un lambeau myocutané, et une nécrose cutanée de la région zygomatique laissée à la cicatrisation dirigée. Toutes les  lésions traumatiques de la face ont des répercussions esthétiques et fonctionnelles à moyen et long termes, dont le degré dépend de la qualité de la prise en charge, qui étant la plus précoce et la plus complète possible avant la consolidation des fractures est le meilleur garant d'un résultat satisfaisant à long terme

    Les abcès orbitaires: à propos de 7 cas

    Get PDF
    L’abcès orbitaire correspond à une infection collectée bien limitée située dans l’orbite, généralement due  à une cellulite orbitaire. Nous rapportons notre expérience à propos de 7 cas d’abcès orbitaires opérés  dans le service d’ORL est de chirurgie cervico-faciale de l’hôpital 20 aout de Casablanca entre juin 2007 et juin 2008. L’âge moyen est de 11 ans avec des extrêmes de 5 et 22 ans. On note une prédominance  masculine avec un sex-ratio de 3. On retrouve une exophtalmie inflammatoire, avec tuméfaction  palpébrale et une porte d’entrée sinusienne chez tous nos patients. L’ophtalmoplégie est notée dans 5  cas, la baisse de l’acuité visuelle dans 4 cas, et la cécité dans 2 cas. La tomodensitométrie a été réalisée chez tous nos patients. Elle a permit de confirmer l’abcès et sa localisation : interne (4 cas), supéro- interne (2 cas), et inférieure (1 cas). L’imagerie par résonnance magnétique a été faite dans 3 cas, et a permis de préciser les limites de l’infection. Le traitement médical a été instauré d’emblée, associant  une triple antibiothérapie par voie parentérale. Le traitement chirurgical a été réalisé chez 5 patients  devant la non amélioration clinique. Un drainage externe a été pratiqué et la cure de la sinusite était différée. On note une évolution défavorable dans 3 cas: cécité par névrite optique (2 cas) et  ophtalmoplégie (1 cas). Elle a été favorable dans les autres cas. En conclusion, l’abcès orbitaire est une affection rare et grave du sujet jeune, engageant le pronostic visuel voire même le pronostic vital, et  constitue de ce fait une urgence ophtalmologique et ORL. Le traitement se base sur une  poly-antibiothérapie avec des drainages de la collection le plus rapidement possible. La prévention passe par un diagnostic et un traitement appropriés des sinusites.Key words: Abcès orbitaire, diagnostic, traitement

    Neurinome du nerf facial - A propos d’un cas et revue de la littérature

    Get PDF
    Introduction: Le neurinome du nerf facial est une tumeur bénigne rare qui peut intéresser n’importe quel segment du nerf facial et se révèle par une paralysie faciale soit isolée soit associée à des signes auditifs.Observation : Nous rapportons le cas d’une patiente de 18 ans qui a présenté une paralysie faciale grade v d’aggravation progressive associée à une discrète surdité de transmission. L’imagerie (TDM et IRM) était très évocatrice d’un neurinome de la portion tympanique et mastoïdienne du nerf facial. Le traitement a consisté en une résection tumorale par voie transmastoïdienne avec greffe nerveuse, sans détérioration de la fonction auditive avec bon résultat sur la fonction faciale.Commentaires et conclusion : La symptomatologie du neurinome du nerf facial dépend essentiellement de sa localisation, elle est donc très variable allant de la surdité légère isolée au syndrome cochleo-vestibulaire avec paralysie faciale. A travers cette observation et une revue de la littérature, les auteurs rappellent les particularités cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives de cette pathologie rare en insistant sur l’approche thérapeutique adaptée au stade d’extension tumorale et la fonction faciale préopératoire.Mots clés : schwannome du nerf facial, paralysie faciale, résection  nerveuse, greffe nerveus

    Leiomyosarcome de la langue: à propos d’un cas

    Get PDF
    Le léiomyosarcome primitif de la langue est une tumeur rare qui se développe aux dépens des fibres  musculaires lisses. Le diagnostic est souvent difficile, fondé sur des caractéristiques immuno- histologiques particulières. L'objectif de ce travail est de décrire le profil épidémiologique, clinique, thérapeutique et évolutif du léiomyosarcome à travers un cas et une revue de la littérature. Nous  rapportons le cas d'un homme âgé de 26 ans, sans antécédents pathologique particuliers, consultant pour une tuméfaction de la langue mobile évoluant depuis 2 ans. Une biopsie de la masse a été réalisée. L'étude anatomopathologique et  immunohistochimique a confirmé le diagnostic d'un léiomyosarcome de la langue. L'IRM de la langue a objectivé un processus lesionnel intéressant la portion mobile et antérieur de la langue. Une exérèse de la masse a été réalisée. L'examen histologique a montré la présence d'un large néoplasme de 6 cm compatible à un léiomyosarcome peu différencié de la langue , de garde II selon la Fédération Nationale des Centres de Lutte Contre le Cancer (FNCLCC). Une radiothérapie externe sur la cavité buccale avec une dose de 65 Gy a été réalisée. Le patient a présenté 2 mois après la fin du  traitement une adénopathie latéro-cervicale haute  gauche (territoire II), il a bénéficié d'un curage  ganglionnaire fonctionnel intéressant les territoires I, II et III puis réadressé en radiothérapie. Le  léiomyosarcome de la langue est très rare surtout chez le sujet jeune. La chirurgie et la radiothérapie sont les armes thérapeutiques majeures. Le pronostic est très mauvais, Les facteurs les plus importants sont les marges d'exérèse et le grade.Key words: Léiomyosarcome, langue, muscle liss

    Les cellulites cervico-faciales Ă  propos de 130 cas

    Get PDF
    Le but de cette étude était d’étudier le profil épidémioclinique et paraclinique de nos patients, d’évaluer leur prise en charge thérapeutique et leur évolution. Nous avons inclus 130 patients pris en charge entre janvier 2007 et novembre 2009. Nous avons relevé de manière rétrospective les données épidémiologiques, les données cliniques, la prise en charge thérapeutique médico-chirurgicale et l’évolution. Notre série retrouve une prédominance masculine avec un âge moyen de 31 ans. L’origine dentaire est l’étiologie la plus fréquente. La tomodensitométrie avec injection de produit de contraste est l’examen clé du bilan initial. L’antibiothérapie et la chirurgie ont permis une bonne évolution dans 74% des cas. Le taux de mortalité est de 0%. Les cellulites cervico-faciales sont des pathologies potentiellement graves touchant souvent des adultes jeunes dont la mortalité hospitalière doit être réduite à la condition d’un diagnostic précoce et une prise en charge médico-chirurgicale immédiate. Pan African Medical Journal 2013; 14: 8

    Metastase axillaire d'un carcinome papillaire de la thyroïde: À propos d'un cas

    Get PDF
    Les métastases axillaires dans le cadre d'un cancer de la thyroïde sont extrêmement rares. Plusieurs hypothèses expliquent ce drainage. Nousrapportons le cas d'un patient de 78 ans ayant pour antécédents  chirurgicaux une lobo-isthmectomie en 1987, puis une totalisation chirurgicale en 1997 non documentés, admis en septembre 2008 pour exploration d'une masse latéro-cervicale gauche. Le reste de l'examen clinique révèle la présence de multiples adénopathies axillaires bilatérales. La biopsie exérèse d'une adénopathie axillaire droite (côté controlatéral) retrouve une métastase ganglionnaire d'un carcinome papillaire de la thyroïde avec effraction capsulaire. La tomodensitométrie cervico-thoracique note la présence d'un processus tumoral latéro-cervical gauche, un lobe thyroïdien droit siège de multiples nodules hypodenses, des adénopathies cervicales et axillaires et des lésions suspectes au niveau du parenchyme pulmonaire. Une thyroïdectomie totale avec curage  ganglionnaire cervical est décidée, complétée par une ablation des ganglions axillaires macroscopiquement atteints. Des cures d'iode  radioactif (IRA-thérapie) sont indiquées. Bien qu'exceptionnelle, la  présence de métastases axillaires d'un carcinome thyroïdien est de  pronostic péjoratif. On se demande alors si ces patients ne nécessitent pas une prise en charge particulière. Une réflexion à une stratégie  thérapeutique est donc nécessaire

    Tumeur brune du maxillaire révélatrice d'hyperparathyroidie primaire: à propos d'un cas et revue de la littérature

    Get PDF
    Les tumeurs brunes sont des lésions ostéolytiques rarement révélatrices des hyperparathyroïdies. Elles surviennent habituellement au stade terminal de l'hyperparathyroïdie primaire ou secondaire. Durant les 3 dernières décennies, le diagnostic des hyperparathyroïdies est le plus souvent fait à la phase asymptomatique grâce aux dosages systématiques du calcium et l'avènement des nouvelles techniques, de dosage de la parathormone. Nous rapportons l'observation d'une patiente avec hyperparathyroïdie primaire révélée par une tumeur du maxillaire, dont la TDM avait mis en évidence un processus ostéolytique agressif. L'intervention chirurgicale a consisté en une maxillectomie droite avec reconstruction. Le résultat anatomo-pathologique a conclu en une tumeur à cellule géantes bénigne du maxillaire. Le diagnostic de tumeur brune a été évoqué et confirmé après la réalisation d'un bilan phosphocalcique qui a mis en évidence une hypercalcémie, avec une hypophosphorémie. La recherche étiologique a objectivé à la TDM cervicale un processus en situation rétro et infra thyroïdienne droite en faveur d'un adénome parathyroïdien. Le dosage de la parathormone: 322 pmol/L a confirmé le diagnostic. Nous rappelons à travers cette observation la difficulté d'établir un diagnostic correct chez les patients avec un processus ostéolytique du maxillaire et la nécessité de rechercher une hyperparathyroïdie devant une lésion à cellules géantes vue le caractère insidieux de cette endocrinopathie.Pan African Medical Journal 2013; 14:2
    • …
    corecore