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    Résistance des strongles gastro-intestinaux aux anthelminthiques dans les élevages caprins en Guadeloupe (Antilles françaises)

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    Des tests de réduction du nombre d'œufs de strongles après traitement anthelminthique ont été réalisés sur 1 057 caprins appartenant à 19 élevages répartis dans diverses zones géographiques de Guadeloupe. Cinq anthelminthiques ont été administrés à une posologie 1,5 à 2 fois celle recommandée pour les ovins : fenbendazole, albendazole, fébantel, tétramisole et ivermectine. Dans tous les élevages, les parasites étaient résistants aux dérivés du noyau benzimidazole. Trois genres de strongles étaient concernés : Haemonchus, qui était dominant et le plus résistant, Trichostrongylus et Oesophagostomum. Le tétramisole et l'ivermectine se sont révélés dans l'ensemble très efficaces. Seul un élevage a été suspecté d'un début de résistance à l'ivermectine. Les conditions tropicales propices au développement des strongles, la rapidité des réinfestations, la fréquence excessive des traitements réalisés avec la même molécule utilisée de façon prolongée et les échanges d'animaux sont des facteurs susceptibles d'avoir favorisé la sélection de strongles résistants en Guadeloupe

    Amblyomma variegatum, cas d'une tique colonisatrice : phylogéographie au niveau mondial et structuration dans un territoire colonisé, Madagascar

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    Amblyomma variegatum (Fabricius, 1794) est une tique dure de la famille des Ixodidae, vectrice d'Ehrlichia ruminantium, bactérie responsable de la cowdriose, une maladie des ruminants domestiques et sauvages sévissant en Afrique subsaharienne, à Madagascar et dans les Caraïbes. En Afrique, son berceau d'origine, l'espèce est présente en zone subsaharienne du Sénégal à l'Ethiopie, dans tous les pays d'Afrique de l'ouest et centrale et dans une grande partie de l'Afrique orientale. Dans l'Océan Indien, A. variegatum a été signalée pour la première fois à Madagascar en 1899, bien que son introduction soit probablement bien plus ancienne et contemporaine de l'importation des premiers zébus. Cette tique est également présente à La Réunion, sur l'île Maurice et aux Comores. A l'ouest du continent africain, cette tique a été décrite dans les îles du Cap Vert et dans les Caraïbes¹, là encore, elle a été introduite, avant le milieu du 18ème siècle, par du bétail infesté en provenance d'Afrique Les îles d'Antigua et de la Guadeloupe ont été les premières à être infestées. Depuis une cinquantaine d'années, cette tique a progressivement envahi presque la totalité des îles des Petites Antilles et même, pendant quelques années, Puerto Rico. Dans plusieurs de ces pays et régions, des tiques ont été collectées afin d'avoir une vue d'ensemble, tant au niveau génétique que démographique, des phénomènes qui ont conduit à la distribution et à la structuration actuelle des populations d'A. variegatum. L'étude devait aussi caractériser la structure génétique des populations d'A. variegatum et ainsi avoir une meilleure compréhension du mode de reproduction des tiques, de la taille des populations ainsi que du mode et de l'intensité de leur dispersion. Des approches de phylogéographie et de génétique des populations ont été menées à l'aide de marqueurs mitochondriaux et microsatellites. Deux types d'échantillonnages ont été réalisés : le premier couvrait l'ensemble de l'aire de répartition d'A. Variegatum et l'autre, a été réalisé à un niveau local à Madagascar. Cette étude a permis de mettre en évidence, au niveau mondial, deux lignées d'A. variegatum, une lignée" mondiale " présente sur toute l'aire de répartition de la tique et une lignée " Afrique de l'Est " restreinte à l'Afrique de l'Est et à l'Océan Indien. Les résultats de structuration sont en concordance avec les hypothèses d'introduction de la tique à Madagascar et dans Océan Indien depuis l'Afrique de l'Est, et d'introduction dans la Caraïbe depuis l'Afrique de l'Ouest. A Madagascar, il a été mis en évidence une forte diversité génétique chez les tiques A. variegatum et l'existence de populations bien structurées mais de manière hétérogène. Cette structure est probablement influencée par l'interaction complexe de différents facteurs géographiques, climatiques et anthropiques. (Texte intégral

    Upscaling the surveillance of tick-borne pathogens in the French Caribbean Islands

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    Despite the high burden of vector-borne disease in (sub)tropical areas, few information are available regarding the diversity of tick and tick-borne pathogens circulating in the Caribbean. Management and control of vector-borne disease require actual epidemiological data to better assess and anticipate the risk of (re)emergence of tick-borne diseases in the region. To simplify and reduce the costs of such large-scale surveys, we implemented a high-throughput microfluidic real-time PCR system suitable for the screening of the main bacterial and parasitic genera involved in tick-borne disease and potentially circulating in the area. We used the new screening tool to perform an exploratory epidemiological study on 132 adult specimens of Amblyomma variegatum and 446 of Rhipicephalus microplus collected in Guadeloupe and Martinique. Not only the system was able to detect the main pathogens of the area—Ehrlichia ruminantium, Rickettsia africae, Anaplasma marginale, Babesia bigemina and Babesia bovis—but the system also provided evidence of unsuspected microorganisms in Caribbean ticks, belonging to the Anaplasma, Ehrlichia, Borrelia and Leishmania genera. Our study demonstrated how high-throughput microfluidic real-time PCR technology can assist large-scale epidemiological studies, providing a rapid overview of tick-borne pathogen and microorganism diversity, and opening up new research perspectives for the epidemiology of tick-borne pathogens
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