Quels leviers face aux îlots de chaleur urbains (ICU) à Grenoble : diagnostic et scénario prospectif dans deux quartiers tests.

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La prédisposition aux îlots de chaleur urbains (ICU) à Grenoble : cartographie par télédétection et intérêt des mesures in situ

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La perception des îlots de chaleur à Grenoble : enquête sur la sensibilisation des habitants aux extrêmes thermiques

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Trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité et tabagisme en milieu carcéral

International audienceIntroduction :Les personnes souffrant de Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) présentent un risque accru de consommer du tabac (Lee et al., 2011) et ont généralement un profil tabagique plus sévère qu'en population générale (VanAmsterdam et al., 2018). En population incarcérée, on observe une prévalence du TDAH et du tabagisme plus élevée qu’en population générale(Jacomet et al., 2016 ; Young & Cocallis, 2019). Notre objectif est de vérifier si la consommation de tabac est plus sévère chez les détenus présentant une symptomatologie du TDAH.Méthode :Nous avons évalué les variables suivantes :Consommation de tabac (auto-rapportée), dépendance à la nicotine (FTND), intensité du craving (FTCQ), motivation à l'arrêt du tabac (Q-MAT), symptomatologie actuelle du TDAH (ASRS) et dans l’enfance (WURS).Nous avons effectué des comparaisons statistiques entre les individus probablement atteints d'un TDAH et ceux ne présentant probablement pas de TDAH. Pour cela, les participants ont été classés dans le groupe "TDAH" seulement s'ils ont obtenu un score supérieur aux scores seuils définis pour l'ASRS et la WURS.Résultats :Le groupe TDAH a présenté un âge de début de consommation régulière de tabac significativement plus faible que le groupe sans TDAH (U=275 ; p=0.019). De plus, les individus dépistés avec un TDAH ont affiché un score total moyen significativement plus élevé à la FTND que le groupe sans TDAH (U=262 ; p=0.012). Cette tendance s'est également observée pour le score total moyen obtenu à la FTCQ-12 (U=288 ; p=0.029). Cependant, aucune différence significative n'a été constatée au niveau du score total obtenu à la Q-MAT (U=402 ; p=0.400)et au nombre moyen de cigarettes fumées par jour (U=247 ;p=0.076).Résultats :Nos résultats indiquent une plus grande sévérité de la consommation de tabac chez les détenus présentant des symptômes du TDAH. Ces observations soulignent l'importance du dépistage du TDAH et de l'adaptation des interventions pour la consommation de tabac en milieu carcéral lorsque des symptômes du TDAH sont présents

Sévérité de la consommation de tabac et symptômes anxieux et dépressifs en milieu carcéral

International audienceIntroduction : Les troubles anxieux et dépressifs sont des comorbidités fréquentes du trouble de l’usage du tabac (Himle, Thyer &Fischer, 1988 ; Breslau et al., 1911). Ces troubles impactent l’initiation, le maintien et l’arrêt du tabagisme. De plus, leur sévérité est positivement corrélée avec le niveau de dépendance (Morrell & Cohen, 2006).En milieu carcéral, la prévalence du tabagisme et des troubles anxieux et dépressifs est beaucoup plus élevée qu’en population générale (Fovet et al., 2020 ; Jacomet el al., 2016). L’objectif de cette étude est de vérifier si la sévérité des symptômes anxieux et dépressifs est associée à l’intensité de la consommation de tabac chez une population incarcérée.Méthode : 91 hommes consommateurs de tabac ont été évalués à leur arrivée à la maison d’arrêt Paris-La Santé. Nombre de cigarettes consommées par jour (auto-rapportées). Nous avons évalué les variables suivantes : - Dépendance à la nicotine : Fagerström Test for Nicotine Dependence (FTND),- Intensité du craving : French Tobacco Craving Questionnaire(FTCQ-12),- Motivation à l'arrêt du tabac : Questionnaire de Motivation à l'Arrêt du Tabac (Q-MAT),- Symptomatologie anxieuse et dépressive actuelle : Hospital and Anxiety and Depression Scale, HADS).Résultats : Les participants ont obtenu un score moyen à l’HAD-anxiété de 7,75 (σ =5,01) et à l’HAD-dépression de 4,67 (σ = 3,89). 28 individus ont dépassé le score seuil de l’HAD (score ≥ 11 : symptomatologie certaine) pour la dimension anxiété (30,77%), et 6 l’ont également dépassé pour la dimension dépression (6,59%). Nous avons observé une corrélation positive significative entre le score total obtenu à l’HAD-anxiété et le score total obtenu à la FTND (r = 0,29 ; p < 0,001) ainsi qu’avec le score total à la FTCQ (r = 0,35 ; p < 0,001). Nous avons également constaté une corrélation positive significative entre le score total obtenu à l’HAD-dépression et le score total obtenu à la FTCQ (r = 0,30 ; p = 0,004). Cependant, aucune corrélation significative n’a été trouvée entre l’HAD-dépression et le score obtenu à la FTND (r = 0,06 ; p = 0,61). Concernant le nombre de cigarette consommées par jour, aucune corrélation n’a été retrouvée avec le score obtenu à la dimension dépression (r = 0,12 ; p = 0,33) et à la dimension anxiété (r = 0,20 ; p = 0.94).Discussion : Les résultats ont permis de mettre en évidence l’intensité élevée dessymptômes anxieux et dépressifs à l’arrivée en incarcération. Comme nous l’attendions, des corrélations ont été constatées entre l’intensité des symptômes anxieux et la sévérité de la dépendance au tabac ainsi qu’entre l’intensité des symptômes anxieux et dépressifs et l’intensité du craving. L'importance de développer et d'évaluer des interventions spécifiquement adaptées à la population incarcérée pour favoriser le sevrage tabagique apparait donc comme un enjeu important. Cette nécessité est d’autant plus urgente en raison de la vulnérabilité particulière de cette population face aux problématiques psychiatriques et addictologiques

Synchrotron X-Ray Boost Delivered by Microbeam Radiation Therapy After Conventional X-Ray Therapy Fractionated in Time Improves F98 Glioma Control

International audiencePurpose: Synchrotron microbeam radiation therapy (MRT) is based on the spatial fractionation of the incident, highly collimated synchrotron beam into arrays of parallel microbeams depositing several hundred grays. It appears relevant to combine MRT with a conventional treatment course, preparing a treatment scheme for future patients in clinical trials. The efficiency of MRT delivered after several broad-beam (BB) fractions to palliate F98 brain tumors in rats in comparison with BB fractions alone was evaluated in this study.Methods and materials: Rats bearing 106 F98 cells implanted in the caudate nucleus were irradiated by 5 fractions in BB mode (3 × 6 Gy + 2 × 8 Gy BB) or by 2 boost fractions in MRT mode to a total of 5 fractions (3 × 6 Gy BB + MRT 2 × 8 Gy valley dose; peak dose 181 Gy [50/200 μm]). Tumor growth was evaluated in vivo by magnetic resonance imaging follow-up at T-1, T7, T12, T15, T20, and T25 days after radiation therapy and by histology and flow cytometry.Results: MRT-boosted tumors displayed lower cell density and cell proliferation compared with BB-irradiated tumors. The MRT boost completely stopped tumor growth during ∼4 weeks and led to a significant increase in median survival time, whereas tumors treated with BB alone recurred within a few days after the last radiation fraction.Conclusions: The first evidence is presented that MRT, delivered as a boost of conventionally fractionated irradiation by orthovoltage broad x-ray beams, is feasible and more efficient than conventional radiation therapy alone

Synchrotron X-ray boost delivered by Microbeam Radiation Therapy improves glioma control after conventional fractionated X-ray therapy

International audienceSynchrotron microbeam radiation therapy (MRT) is an alternative treatment modality for brain tumors which uses synchrotron light. MRT relies on the spatial fractionation of the incident X-rays which allows high dose delivery to tumors (hundreds of Gy in the microbeam paths) without severely damaging normal tissues. Because temporal fractionation is the standard clinical radiotherapy protocol for brain tumors, the aim of this work was to evaluate the efficiency of MRT delivered as a boost after a temporally fractionated broad beam (BB) irradiation sequence to palliate F98 intracerebral glioma bearing rats. Rats were treated by 3 temporally fractionated BB irradiations at 6 Gy, then by 2 temporally fractionated synchrotron irradiations in the BB or in the MRT mode at 8 Gy. In vivo tumor follow up was performed by MRI. Ex vivo cell cycle analysis was made by FACS; tissue responses were characterized histopathologically.MRT induced a significant and prolonged tumor cell cycle arrest compared with BB exposures. MRT stopped the tumor growth during 4 weeks and significantly increased the median survival time compared with the BB group. These results show for the first time the relevance of MRT as a radiation boost delivered after BB irradiation, suggesting that MRT is a realistic and more efficient alternative for brain tumor treatment in rats when applied in a hypo-fractionated schedule

Women’s dissatisfaction with inappropriate behavior by health care workers during childbirth care in France: A survey study

Background As part of a decades-long process of restructuring primary care, independent (also known as community) healthcare workers are being encouraged to work in groups to facilitate their coordination and continuity of care in France. French independent midwives perform about half of the early prenatal interviews that identify mothers' needs during pregnancy and then refer them to the appropriate resources. The French government, however, structured the COVID-19 pandemic response around public health institutions and did not directly mobilise these community healthcare workers during the lockdown phase. These responses have raised questions about their role within the healthcare system in crises. This survey’s main objectives were to estimate the proportion of independent midwives who experienced new difficulties in referring women to healthcare facilities or other caregivers and in collaborating with hospitals during the first stage of this pandemic. The secondary objective was to estimate the proportion, according to their mode of practice, of independent midwives who considered that all the women under their care had risked harm due to failed or delayed referral to care. Methods We conducted an online national survey addressed to independent midwives in France from 29 April to 15 May 2020, around the end of the first lockdown (17 March–11 May, 2020). Results Of the 5264 registered independent midwives in France, 1491 (28.3%) responded; 64.7% reported new or greater problems during the pandemic in referring women to health facilities or care-providers, social workers in particular, and 71.0% reported new difficulties collaborating with hospitals. Nearly half (46.2%) the respondents considered that all the women in their care had experienced, to varying degrees, a lack of or delay in care that could have affected their health. This proportion did not differ according to the midwives’ form of practice: solo practice, group practice with other midwives only, or group practice with at least two types of healthcare professionals. Conclusions The pandemic has degraded the quality of pregnant women’s care in France and challenged the French model of care, which is highly compartmentalised between an almost exclusively independent primary care (community) sector and a predominantly salaried secondary care (hospital) sector