10 research outputs found

    Faut-il poursuivre l'opération Faidherbia du DPGT au Nord Cameroun ?

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    International audienceParmi les actions de promotion de l'arbre dans l'espace agraire menées par le projet de Développement Paysannal et de Gestion de Terroirs (DPGT) au Nord Cameroun, la sélection subventionnée de jeunes brins de Faidherbia albida a donné les résultats les plus spectaculaires. Les inventaires réalisés nous montrent un net rajeunissement des parcs arborés. Les paysans enquêtés ont adhéré sans réserve à l'opération, plus parce qu'elle leur semble conforme à leurs savoirs et à leurs préférences, que pour les revenus qu'elle apporte, faibles, bien qu'incitatifs. La dynamique de revitalisation des parcs est donc bien lancée. Elle est toutefois venue avec tout un ensemble d'actions dans le cadre d'un projet de développement global. Que deviendra-elle si le projet s'arrête ? Par ailleurs, la sélection de brins n'est qu'un début, essentiel, mais qui ne peut suffire à revitaliser le parc. Il faut pour cela continuer l'opération, l'étendre à d'autres espèces utiles, mais également engager un travail de fond sur les pratiques d'entretien et d'exploitation des arbres, et sur le statut de l'arbre dans le champ. (Résumé d'auteur

    GNB: Projet de recherche finalisée à l’interface recherche-gestion et ses interactions avec BGF

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    La gestion durable des forêts repose largement sur la biodiversité dont le fonctionnement reste cependant encore très insuffisamment connu. Il en découle la nécessité d’améliorer, de manière générale, le socle de connaissances relatif à la biodiversité et, plus particulièrement, d’analyser les interactions entre changement climatique, productivité forestière et biodiversité en forêt. Par ailleurs, les stratégies et décisions des acteurs influent sur ces interactions et constituent également des objets d’étude à privilégier. C’est pourquoi le programme de recherche « Biodiversité, gestion forestière et politiques publiques » a lancé en 2013 un appel à projets de recherche avec deux entrées : - l’une par les sciences de la nature axée sur le changement climatique, les mesures de gestion et la dynamique de la biodiversité dans les écosystèmes ; - l’autre par les sciences humaines et sociales sur les stratégies et décisions des acteurs, la gouvernance et les politiques publiques correspondant à la première entrée. Le présent colloque a pour objectifs de : - présenter les résultats des cinq projets de recherche qui ont été sélectionnés à cette occasion sur chacune des deux entrées en les accompagnant en tant que de besoin de regards complémentaires et en illustrant l’un des projets par une visite sur le terrain ; - initier une réflexion sur le progrès des connaissances dans ce domaine, en s’inspirant du devenir de projets antérieurs et en identifiant les principales lacunes à combler. Il se déroulera en trois sessions, chacune introduite par des exposés d’une quinzaine de minutes et conclue par une table ronde permettant un débat avec les participants et les invités

    Comment concilier les enjeux forestiers et cynégétiques ?: Séminaire national de restitution du projet EquiForCe 76

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    National audienceLe présent document constitue les actes du séminaire de restitution du projet EquiForce76. Cette journée de présentations et d’échanges autour de l’équilibre forêt-gibier s’adressait aux institutionnels, aux structures cynégétiques et forestières, ainsi qu’aux gestionnaires impliqués dans la gestion de l’équilibre forêt-cervidés. Son objectif était de préciser les conditions d’une gestion concertée et efficace en s’appuyant sur des exemples concrets, plus particulièrement en Seine-Maritime mais aussi sur le territoire métropolitain. Cinq thématiques ont été abordées concernant les pratiques de gestion : l’historique, la concertation, les outils de gestion, la prise en compte des enjeux forestiers et la mise en œuvre sur le terrain avec des témoignages. Les présentations ont été assurées par des intervenants issus de structures diverses, dans les domaines forestiers et cynégétiques

    Measurement and Monitoring of the Ecological Impact of Wild Ungulates on Forest Vegetation

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    Populations of wild ungulates have been increasing since the 1980s to the extent that they now raise economic, social and environmental problems. Sustainable forest management implies that a compromise is found between the harmful effects (on the economy, health and the environment) and the services rendered (to the economy, the heritage and the environment) to man and the ecosystem. A crucial component of sustainable management is evaluation and monitoring of these effects to avoid excessive destruction or irreversible damage. This relies on indicators that we describe here in their essentially ecological aspects in connection with forest vegetation. Based on the principles of adaptive management, ecological change indicators (ECIs) provide decision-makers and managers with indicators as to changes in the animal/habitat pair. However, they do not include indicators enabling damage to forest regeneration to be evaluated or monitored, or ones for effects on ecosystem functioning and biodiversity. We propose using the responses of plants on the scale of populations or plant communities so as to assess and monitor the ecological impact of wild ungulates in forest environments. The notion of ecological impact takes on board the fact that, depending on the particular context, the effects of wild ungulates may be either beneficial or harmful for ecosystem functioning. In the longer term, these indicators could be incorporated into the sustainable management indicator approach in French forests.Les populations d’ongulés sauvages ont progressé depuis les années 1980 au point aujourd’hui de poser des problèmes économiques, sociaux et environnementaux. Une gestion durable des forêts suppose de trouver un compromis entre les effets nuisibles (économiques, sanitaires et écologiques) et les services rendus (économiques, patrimoniaux et écologiques) à l’homme et à l’écosystème. Une composante essentielle de la gestion durable est d’évaluer et de suivre ces effets afin d’éviter des dégâts excessifs ou des dommages irréversibles. Elle repose donc sur des indicateurs, que nous détaillons ici pour les aspects principalement écologiques en lien avec la végétation forestière. Basés sur les principes de la gestion adaptative, les indicateurs de changement écologique (ICE) mettent à la disposition des décideurs et gestionnaires des indicateurs qui renseignent sur l’évolution du couple population animale-milieu. Néanmoins, parmi eux, manquent des indicateurs pour évaluer et suivre les dégâts sur la régénération forestière et les effets sur le fonctionnement et la biodiversité de l’écosystème. Nous proposons ici d’utiliser les réponses des plantes à l’échelle des populations ou des communautés végétales afin d’évaluer et suivre l’empreinte écologique des ongulés sauvages en milieu forestier. La notion de l’empreinte écologique prend en compte le fait que les effets d’ongulés sauvages ont, selon le contexte, des effets bénéfiques ou délétères sur le fonctionnement de l’écosystème. À terme, ces indicateurs pourraient être intégrés dans la démarche des indicateurs de gestion durable des forêts françaises

    EquiForCe 76 : Analyse du pilotage de l'équilibre forêt-cervidés en Seine-Maritime

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    Les principaux acteurs de la gestion durable de la forêt et des cervidés en Seine-Maritime ont mis en place dès 2002 une démarche de concertation afin de mieux gérer l’équilibre forêt-cervidés. Ce partenariat est aujourd'hui confronté aux évolutions du contexte économique et de la réglementation en matière d'équilibre sylvo-cynégétique. L'étude EquiForCe 76 (Équilibre Forêt-Cervidés en Seine-Maritime) intervient dans ce cadre. Son objectif a été de réaliser une évaluation et un bilan des pratiques actuelles de concertation et de gestion de l'équilibre forêt-cervidés dans le département de la Seine-Maritime.Les travaux menés ont eu comme objectif (i) d’évaluer le système de concertation en se basant sur des entretiens individuels, (ii) d’analyser d’un point de vue technique les suivis mis en œuvre sur le terrain et (iii) d’anticiper les conséquences des évolutions réglementaires sur le dispositif de gestion actuel, notamment celles des dispositions concernant la résorption des dégâts de cervidés en forêt ("points rouges").Les principaux résultats montrent que l’ensemble des acteurs se sont mobilisés dans une démarche participative avec la mise en place de moyens considérables ; ceci permet de mener une gestion concertée, basée sur une approche scientifique et des informations factuelles. Il s'agit d'une démarche similaire à la "gestion adaptative". Les résultats de l’étude ont également identifié quelques verrous qui freinent le bon fonctionnement du système et son adaptation à un contexte changeant :- la méconnaissance du processus de concertation et des préoccupations des autres acteurs, ainsi que le manque d’empathie, persistent dans le système malgré les efforts de communication à différents niveaux entre les acteurs,- les acteurs de terrain ont des connaissances partielles du système biologique et la rigueur lors de la collecte de données, nécessaire aux suivis par indicateurs de changement écologique (ICE), est lacunaire,- les informations sur les dégâts de cervidés en forêt sont partielles et d’une qualité hétérogène, ce qui rend difficile l’exercice d’identifier des points rouges à résorber.Les recommandations issues de ce travail interviennent d'un niveau départemental à un niveau local. Elles portent essentiellement sur des actions (i) de renforcement des travaux en commun, (ii) d’accompagnement à la gestion adaptative et (iii) de sensibilisation :1. l’encouragement d’un travail collectif sur des territoires pilotes ou sur des sujets sensibles comme le cerf à Brotonne,2. l’aide et le soutien technique à la conduite d’une gestion adaptative, y compris les suivis par des indicateurs tels que les ICE et les indicateurs relatifs aux dégâts forestiers,3. le renforcement des actions de communication entre les acteurs et auprès du grand public, ainsi que du contrôle et de la responsabilisation des acteurs de terrain

    Population density and plant availability interplay to shape browsing intensity by roe deer in a deciduous forest

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    International audienceBrowsing damage in forests relies on a complex interaction between herbivore density and forest understory composition and relative availability. Although variation in the amount of browsed twigs is sometimes used to assess abundance of large herbivores, the potential confounding effect of resource availability on this relationship has not been investigated yet. To fill the gap, we measured how browsing intensity of the woody plants varied in response to changes in both roe deer (Capreolus capreolus) abundance and vegetation availability from an intensive long-term monitoring. We estimated plant availability and consumption by roe deer from a modified Aldous method throughout a 14 year-long period during which we experimentally manipulated population density. The functional response was strongly non-linear and density-dependent. When plant availability was low (<12.5%), browsing intensity strongly increased with plant availability with an increasing rate of roe deer density, whereas beyond this threshold, browsing intensity slightly increased with both plant availability and population density in an additive way. Thus, forest susceptibility to browsing increases with increasing competition for food, especially when plant availability is low. Moreover, the interplay between browsing intensity and population density at low plant availability prevents the use of browsing intensity to monitor roe deer abundance when plant availability is low. Our findings provide clear evidence that relying on key ecological concepts such as functional responses improves the accuracy of management tools when monitoring changes of the herbivore-plant system over time

    Gestion, Naturalité et Biodiversité : présentation générale du projet de recherche et de son approche

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    Pour saisir la portée et l'intérêt du projet GNB, il ne suffit pas de connaître ses objectifs, dûment fondés sur un bilan circonstancié de l'état des connaissances. Il faut aussi appréhender sa démarche « expérimentale », à commencer par la stratégie d'échantillonnage et d'inventaires ; il faut comprendre le choix de méthodes d'analyse statistique innovantes mais complexes, avec en particulier la notion de magnitude des effets pour que les résultats puissent avoir une « lecture » opérationnelle. Impossible de résumer en quelques mots la réflexion exigeante qui a présidé à la conception du projet
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