43 research outputs found

    Les animaux en ville. Des squelettes médiévaux et modernes à Amiens

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    La fouille préventive du site d’Amiens (Somme) « Avenue Charles de Gaulle » a mis au jour un îlot urbain dont les vestiges s’échelonnent du haut Moyen-Âge à la période moderne. Celle-ci a livré, notamment, des squelettes complets ou quasi complets de grand et de petit bétail, enfouis individuellement, au sein ou parfois en recoupement de constructions et de fosses. L’étude de cette zone archéologique vise à comprendre la gestion des déchets animaux en milieu urbain. La découverte de tels dépô..

    L'exploitation des moutons dans le golfe d'Aunis (Charente-Maritime) aux Temps modernes à travers les données zoologiques

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    International audienceAnne-Marie Flambard-Héricher et François Blary (dir.) L'animal et l'homme : de l'exploitation à la sauvegarde Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques L'exploitation des moutons dans le golfe d'Aunis (Charente-Maritime) aux Temps modernes à travers les données zoologiques Opale Robin et Benoît Clave

    Évolution d’un établissement rural à Fressenneville (Somme) au Haut-Empire

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    National audienc

    Distinguishing female, male and castrated sheep using linear metrics and geometric morphometrics: Application on an archaeological assemblage

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    Although as a species sheep are commonly found in archaeological deposits and occupy a major position in the history of animal husbandry, it remains difficult to discriminate the sexual type (male, female or castrate) of individuals from observation of the remains. However, understanding sheep husbandry through sex ratio analysis, contributes to a better understanding of the history of animal husbandry. Current criteria for determining are limited to visual characters on coxal and skull. This study explores the variability of sheep skeletons according to their sex to submit hypotheses for methods capable of individual sexing. Using 58 complete skeletons and 428 isolated Soay sheep bones from the collection of the Natural History Museum (UK), we initially tested the sexual distinction using the so-called classical methods: the estimates of shoulder heights and the slenderness index. We then evaluated the influence of sex on the shape and size of selected bones with geometric morphometric, using a protocol that we had previously developed and validated. Finally, we classified these data using the K-Nearest Neighbors (KNN) method, quantifying the reliability of sex attribution. We were able to test its application on an archaeological sample, after selecting bones with the best rate of sexual assignment. Our results demonstrate the difficulty of using traditional methods to sex sheep whilst proposing solutions for sex assignment (88% reliable) using geometric morphometric and KNN. In addition, we were able to highlight the influence of sex according to bone type, though this is strongly qualified by various criteria (such as the age of castration). By characterising and quantifying the sex ratio within archaeological assemblages, we may better understand herd management, procurement strategies and feeding habits, and therefore improve our global knowledge of animal husbandry history

    Rouvres "Les Prés Pourris"(Seine-et-Marne), rapport de fouille archéologique: Aux marges d’un village du début du Moyen Âge VI-VIIIe siècles, les forgerons

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    L’intervention archéologique menée au printemps 2018 à Rouvres « Les Prés Pourris » est latroisième opportunité de recherches dans la commune. C’est cependant la première à avoir abouti àune fouille complète et les apports pour la connaissance de la mise en place du village ne sont pasnégligeables.Les rares témoins antiques font écho à l’évaluation réalisée en 1998, plus au nord le long de la RN2.Les quelques fosses ou trous de poteau ne permettent pas d’identifier un quelconque établissementou ferme, il s’agit plutôt de témoins ponctuels disséminés le long d’un chemin menant à la rivière etremontant sans doute à l’établissement repéré à ?? au nord.En revanche, une occupation se développe à la fin du Ve et surtout entre le VIe et VIIe siècles. Lechemin et la rivière forment une trame aux vestiges d’habitat (bâtiments sur poteaux, fosse et foursculinaires) qui se répartissent de part et d’autre de la voie. Une extension de cette implantation plusau nord-ouest sous le village actuel est certaine. Durant cette période, le caractère domestique estpetit à petit supplanté par une activité artisanale métallurgique de production et de post-réductionavec de possibles travaux de compactage et mise en forme. Les indices sont multiples et biendocumentés car ils résident à la fois dans les déchets sidérurgiques que dans la variété des structuresde combustion, foyers en fosse et charbonnières. Ce corpus est complété par de l’outillagemacrolithique (broyeur, abraseur, support de frappe) et un moule de clé façonné dans une tuile.Durant la phase VIII-Xe siècles, les vestiges sont moins nombreux et l’occupation se recentre sansdoute sous le noyau actuel du village.Non loin du palais mérovingien de Ver-sur-Launette, cette occupation complète le maillage des sitesdu premier Moyen-Âge localisés sur un itinéraire probable entre Paris et Soissons. L’implantation duvillage a profité de plus d’une position hydrographique à l’intersection de deux bras de la rivière deLaunette. Les abords et le cours sont exploitées au moins dès le VIe siècle. L’installation d’un prieuré,dépendant de l’abbaye de Saint-Martin-aux-Bois (diocèse de Beauvais) et la gestion du cours d’eauseront des axes très prometteurs en cas de prochaines interventions en coeur de village

    Rouvres "Les Prés Pourris"(Seine-et-Marne), rapport de fouille archéologique: Aux marges d’un village du début du Moyen Âge VI-VIIIe siècles, les forgerons

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    L’intervention archéologique menée au printemps 2018 à Rouvres « Les Prés Pourris » est latroisième opportunité de recherches dans la commune. C’est cependant la première à avoir abouti àune fouille complète et les apports pour la connaissance de la mise en place du village ne sont pasnégligeables.Les rares témoins antiques font écho à l’évaluation réalisée en 1998, plus au nord le long de la RN2.Les quelques fosses ou trous de poteau ne permettent pas d’identifier un quelconque établissementou ferme, il s’agit plutôt de témoins ponctuels disséminés le long d’un chemin menant à la rivière etremontant sans doute à l’établissement repéré à ?? au nord.En revanche, une occupation se développe à la fin du Ve et surtout entre le VIe et VIIe siècles. Lechemin et la rivière forment une trame aux vestiges d’habitat (bâtiments sur poteaux, fosse et foursculinaires) qui se répartissent de part et d’autre de la voie. Une extension de cette implantation plusau nord-ouest sous le village actuel est certaine. Durant cette période, le caractère domestique estpetit à petit supplanté par une activité artisanale métallurgique de production et de post-réductionavec de possibles travaux de compactage et mise en forme. Les indices sont multiples et biendocumentés car ils résident à la fois dans les déchets sidérurgiques que dans la variété des structuresde combustion, foyers en fosse et charbonnières. Ce corpus est complété par de l’outillagemacrolithique (broyeur, abraseur, support de frappe) et un moule de clé façonné dans une tuile.Durant la phase VIII-Xe siècles, les vestiges sont moins nombreux et l’occupation se recentre sansdoute sous le noyau actuel du village.Non loin du palais mérovingien de Ver-sur-Launette, cette occupation complète le maillage des sitesdu premier Moyen-Âge localisés sur un itinéraire probable entre Paris et Soissons. L’implantation duvillage a profité de plus d’une position hydrographique à l’intersection de deux bras de la rivière deLaunette. Les abords et le cours sont exploitées au moins dès le VIe siècle. L’installation d’un prieuré,dépendant de l’abbaye de Saint-Martin-aux-Bois (diocèse de Beauvais) et la gestion du cours d’eauseront des axes très prometteurs en cas de prochaines interventions en coeur de village
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