Influence du sexe de l’hôte définitif dans la filariose expérimentale à

Les auteurs ont étudié l’influence du sexe de l’hôte sur la parasitose expérimentale à Dipetalonema viteae du Hamster doré Cricetus auratus.Quinze jours après contrôle de la microfilarémie des hamsters parasités, ceux-ci sont sacrifiés, puis l’intensité du parasitisme évaluée en comptant les vers mâles et les vers femelles hébergés.La microfilarémie moyenne est significativement plus élevée chez les hamsters mâles que chez les hamsters femelles. Il en est de même pour l’intensité du parasitisme : le nombre moyen de vers adultes est plus grand lorsque la parasitose évolue chez un mâle. Cependant, le sexe du hamster n’a pas d’influence sur la proportion des vers mâles et femelles hébergés et l’intensité de la microfilarémie observée chez les hamsters mâles semble seulement résulter de la présence chez ces derniers d’un plus grand nombre de vers

Effet protecteur de l’œstradiol au cours de la parasitose expérimentale, à

L’Oestradiol, administré sous forme d’implant à des hamsters dorés femelles castrés, les protège en partie contre la Bilharziose expérimentale à Schistosoma mansoni.Cette action, d’abord observée chez des animaux parasités par voie transcutanée, se manifeste également lorsque l’infestation est obtenue par injection, dans la cavité péritonéale, d’eau renfermant des furcocercaires.L’effet protecteur de l’hormone oestrogénique ne semblerait donc pas intervenir au moment où les larves franchissent la barrière cutanée

Étude de l’influence du 17 β-estradiol, de la progestérone et de la testostérone sur la parasitose à

Au cours de la filariose à Dipetalonema viteae du hamster doré, l’hormone estrogénique naturelle, le 17 β-estradiol, de même que la progestérone semblent participer à la protection liée au sexe femelle précédemment observée.La testostérone ne semble pas avoir d’action significative

Recherche de récepteurs du 17 β-estradiol chez

La mise en évidence chez les schistosomes adultes de récepteurs susceptibles de fixer les molécules de 17 β-estradiol, pourrait être une explication du pouvoir protecteur de cette hormone au cours de la bilharziose expérimentale à Schistosoma mansoni chez la souris et chez le hamster

La parasitose expérimentale à

Une diminution de l’intensité du parasitisme sous l’effet d’un implant de 20 mg d’estradiol est à nouveau constatée mais un tel résultat est aussi obtenu avec la testostérone administrée de la même façon et aux mêmes doses. Par contre, aucune variation significative du nombre de parasites n’a été observée chez les animaux recevant un implant de 20 mg de progestérone.Par ailleurs, les examens sérologiques ont montré que les animaux traités par une de ces hormones ont tous un taux d’anticorps spécifiques plus élevé que les témoins non traités. Enfin, il n’y a aucune relation entre le taux d’anticorps sériques et le nombre de parasites hébergés

Biomasses et activités bactériennes dans la retenue et à l'aval du barrage de Petit-Saut (Guyane) : influence sur les émissions de méthane et la consommation d'oxygène

La biomasse, la productivité et les activités bactériennes ont été suivies au cours de l'année 1995 dans la retenue de Petit-Saut (Guyane) et dans le fleuve Sinnamary, à l'aval de l'ouvrage. Les mesures effectuées montrent une augmentation régulière de la biomasse dans le lac, en particulier sous I'oxycline, suivie d'un début de stabilisation à la fin de l'année. On observe une augmentation similaire dans le fleuve mais avec des irrégularités tributaires du débit, c'est à dire du temps de séjour des organismes en suspension. En ce qui concerne les activités spécifiques bactériennes, l'arrêt soudain des émissions de méthane à la surface du lac est le résultat d'une consommation active du gaz dissous au niveau de I'oxycline. Le déclenchement de cette activité semble corrélé avec la diminution de la concentration en sulfures, elle même apparemment liée au développement d'une microflore anaérobie phototrophe sous I'oxycline. Dans le fleuve, l'oxydation des sulfures de fer n'est responsable que d'une faible partie de la consommation d'oxygène. L'oxydation du méthane non dégazé est la cause essentielle de la désoxygénation de l'eau. Là aussi, le développement de cette activité ne se produit qu'après la disparition des sulfures, malgré la présence simultanée d'oxygène et de méthane. Cependant, cette hypothèse demande confirmation

Phlébotomes de Touraine

Dans la région de Tours, l’existence d’un foyer de leishmaniose canine a conduit à étudier les Phlébotomes. 378 exemplaires ont été capturés appartenant à deux espèces : P. perniciosus (325 exemplaires) et P. mascittii (53 exemplaires). La première espèce semble ne pas dépasser, au Nord et à l’Est, la limite de l'aire de répartition du chêne pubescent en peuplements denses, qui constitue ainsi un précieux indicateur écologique. A l’intérieur de cette zone, la vallée du Loir est plus infestée que les régions voisines. P. mascittii, par contre, est trouvé partout, mais toujours en très faible abondance.Le foyer leishmanien étudié se situe par conséquent au voisinage de la limite septentrionale au-delà de laquelle seuls des cas sporadiques peuvent apparaître, par suite de la faible densité des vecteurs

Mercury methylation rates of biofilm and plankton microorganisms from a hydroelectric reservoir in French Guiana

International audienceThe Petit-Saut ecosystem is a hydroelectric reservoir covering 365 km2 of flooded tropical forest. This reservoir and the Sinnamary Estuary downstream of the dam are subject to significant mercury methylation. The mercury methylation potential of plankton and biofilm microorganisms/components from different depths in the anoxic reservoir water column and from two different sites along the estuary was assessed. For this, reservoir water and samples of epiphytic biofilms from the trunk of a submerged tree in the anoxic water column and from submerged branches in the estuary were batch-incubated from 1 h to 3 months with a nominal 1000 ng/L spike of Hg(II) chloride enriched in 199Hg. Methylation rates were determined for different reservoir and estuarine communities under natural nutrient (reservoir water, estuary freshwater) and artificial nutrient (culture medium) conditions. Methylation rates in reservoir water incubations were the highest with plankton microorganisms sampled at − 9.5 m depth (0.5%/d) without addition of biofilm components. Mercury methylation rates of incubated biofilm components were strongly enhanced by nutrient addition. The results suggested that plankton microorganisms strongly contribute to the total Hg methylation in the Petit-Saut reservoir and in the Sinnamary Estuary. Moreover, specific methylation efficiencies (%Me199Hgnet/cell) suggested that plankton microorganisms could be more efficient methylating actors than biofilm consortia and that their methylation efficiency may be reduced in the presence of biofilm components. Extrapolation to the reservoir scale of the experimentally determined preliminary methylation efficiencies suggested that plankton microorganisms in the anoxic water column could produce up to 27 mol MeHg/year. Taking into account that (i) demethylation probably occurs in the reservoir and (ii) that the presence of biofilm components may limit the methylation efficiency of plankton microorganisms, this result is highly consistent with the annual net MeHg production estimated from mass balances (8.1 mol MeHg/year, Muresan et al., 2008a)