3 research outputs found

    Cartographie des forêts anciennes de France : objectifs, bilan et perspectives

    Get PDF
    Il y a dix ans démarraient les premiers travaux de vectorisation, à l'échelle régionale, des forêts de la carte d'Etat-Major, en vue de l'établissement d'une carte nationale des forêts à longue continuité de l'état boisé. Où en est-on aujourd'hui ? Nous faisons le point de l'avancement des travaux et en tirons les premiers enseignements, en répondant aux questions suivantes : Quels sont les définitions et concepts sous-jacents à ces travaux ? Pourquoi cartographier les forêts dites "anciennes" ou "récentes" ? L'analyse des institutions ayant réalisé le travail montre que ce sont principalement les milieux de la conservation qui ont été moteurs dans ces travaux. Mais la production et la qualité des produits bois sont aussi concernés par cette cartographie. Le rôle actuel de puits de carbone des forêts françaises ne peut par exemple se comprendre qu'au travers de cette dynamique forestière ancienne. Pourquoi une focalisation sur la première moitié du XIXe siècle comme date de référence ? Que signifie la notion de minimum forestier ? Quelles en sont les limites ? Quels sont les supports de données les plus intéressantes pour cette cartographie ? Pourquoi la carte d'Etat-Major est une source particulière d'information, dans l'objectif de la cartographie des forêts anciennes, parmi la multitude de cartes ou statistiques disponibles à différentes dates et échelles ? Quelles sont les méthodes d'acquisition de la donnée ? Quelle est la précision spatiale des cartes d'occupation du sol obtenues ? Les principaux problèmes posés par l'utilisation de la carte d'Etat-Major seront présentés, ainsi que la façon dont différents projets y ont répondu. Quels résultats ont été obtenus ? Nous reviendrons entre autres sur l'estimation de la surface forestière française à la date de son minimum. Les cartes déjà réalisées, sur 33% du territoire, permettent de dessiner avec précision et de comparer les changements d'occupation du sol dans différentes régions de France, en termes de pourcentage de déboisement, reboisement et taux de forêt ancienne dans la forêt actuelle. Les évolutions du couvert forestier issues d'autres sources non cartographiques sont-elles confirmées ? Le lien avec le type de propriété foncière est particulièrement intéressant à analyser. Dans plusieurs zones de France (Pyrénées, Luberon, Alpes, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais...) ont été réalisés des croisements entre ces cartes et les bases de données régionales de relevés floristiques (Inventaire forestier national, conservatoires botaniques). Ce nouveau type d'analyse permet d'identifier rapidement les espèces végétales liées à la continuité de l'état boisé, dites espèces de forêts anciennes, et les traits de vie qui leur sont associés. Nous présenterons une synthèse de ces résultats. Dans la moitié des zones déjà cartographiées, ce sont toutes les occupations du sol anciennes qui ont été numérisées et non seulement les forêts. Nous évoquerons l'intérêt de ce cadastre ancien, au-delà des seules questions forestières, pour le suivi de la dynamique à long terme des prairies, des milieux humides, des vignes ou des milieux urbanisés. Les techniques de vectorisation des occupations anciennes du sol évoluent vers une simplification et une accélération qui laisse présager une fin du travail plus rapide que prévue initialement, parfois au détriment de la qualité. L'extension à la France entière permettra une vision à la fois à petite échelle mais localement précise des mouvements des masses forestières. Nous discuterons les perspectives de recherche et les développements en cours, ouverts par ces progrès

    Extracorporeal membrane oxygenation network organisation and clinical outcomes during the COVID-19 pandemic in Greater Paris, France: a multicentre cohort study

    No full text
    Erratum inCorrection to Lancet Respir Med 2021; published online April 19. https://doi.org/10.1016/S2213-2600(21)00096-5.International audienceBackground: In the Île-de-France region (henceforth termed Greater Paris), extracorporeal membrane oxygenation (ECMO) for severe acute respiratory distress syndrome (ARDS) was considered early in the COVID-19 pandemic. We report ECMO network organisation and outcomes during the first wave of the pandemic.Methods: In this multicentre cohort study, we present an analysis of all adult patients with laboratory-confirmed SARS-CoV-2 infection and severe ARDS requiring ECMO who were admitted to 17 Greater Paris intensive care units between March 8 and June 3, 2020. Central regulation for ECMO indications and pooling of resources were organised for the Greater Paris intensive care units, with six mobile ECMO teams available for the region. Details of complications (including ECMO-related complications, renal replacement therapy, and pulmonary embolism), clinical outcomes, survival status at 90 days after ECMO initiation, and causes of death are reported. Multivariable analysis was used to identify pre-ECMO variables independently associated with 90-day survival after ECMO.Findings: The 302 patients included who underwent ECMO had a median age of 52 years (IQR 45-58) and Simplified Acute Physiology Score-II of 40 (31-56), and 235 (78%) of whom were men. 165 (55%) were transferred after cannulation by a mobile ECMO team. Before ECMO, 285 (94%) patients were prone positioned, median driving pressure was 18 cm H2O (14-21), and median ratio of the partial pressure of arterial oxygen to the fraction of inspired oxygen was 61 mm Hg (IQR 54-70). During ECMO, 115 (43%) of 270 patients had a major bleeding event, 27 of whom had intracranial haemorrhage; 130 (43%) of 301 patients received renal replacement therapy; and 53 (18%) of 294 had a pulmonary embolism. 138 (46%) patients were alive 90 days after ECMO. The most common causes of death were multiorgan failure (53 [18%] patients) and septic shock (47 [16%] patients). Shorter time between intubation and ECMO (odds ratio 0·91 [95% CI 0·84-0·99] per day decrease), younger age (2·89 [1·41-5·93] for ≤48 years and 2·01 [1·01-3·99] for 49-56 years vs ≥57 years), lower pre-ECMO renal component of the Sequential Organ Failure Assessment score (0·67, 0·55-0·83 per point increase), and treatment in centres managing at least 30 venovenous ECMO cases annually (2·98 [1·46-6·04]) were independently associated with improved 90-day survival. There was no significant difference in survival between patients who had mobile and on-site ECMO initiation.Interpretation: Beyond associations with similar factors to those reported on ECMO for non-COVID-19 ARDS, 90-day survival among ECMO-assisted patients with COVID-19 was strongly associated with a centre's experience in venovenous ECMO during the previous year. Early ECMO management in centres with a high venovenous ECMO case volume should be advocated, by applying centralisation and regulation of ECMO indications, which should also help to prevent a shortage of resources
    corecore