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    Les dosages de calcium : méthodes et intercalibrations

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    Les dosages du calcium dissous dans l'eau du bassin de Marennes-Oléron ont mis en évidence un déficit calcique supérieur à 30% en hiver. En mai, période de forte pousse de la coquille de l'huître, on a constaté en certain secteur du bassin que 70% du calcium est consommé. Le dosage du calcium s'est de plus révélé très utile pour dégrossir les problèmes de malformations de coquilles et pour les relier avec les défauts de calcifications et avec l'apparition de poches gélatineuses. C'est pour ces raisons que nous avons étudiés les différentes méthodes de dosages du calcium et organisé une intercalibration

    Conséquences de l'aménagement agricole des marais de la région Poitou-Charentes sur la qualité des eaux conchylicoles

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    La campagne d'essai 1985-86 a donné lieu à un suivi de la qualité des eaux dans des situations parcellaires très diversifiées, crées expérimentalement à cet effet. Elle permet de hiérarchiser les risques d'entrainement en particules et en solutés. Il apparait que la couverture prairiale pérenne limite tous les entraînements solides et solubles. De même la mise en culture est particulièrement sensible aux entraînements en particules. Dans tous les cas, les quantités exportées s'accroissent considérablement lorsque la stabilité structurale est faible. En outre le mode d'assainissement par rigoles et mise en ados est très nettement le plus sensible à l'érosion. Cependant il est possible, suivant des caractéristiques liées à la parcelle, de modéliser ces entraînements en fonction du débit.Le drainage enterré favorise les entraînements nitrique et phosphorique, notamment lorsque le fonctionnement hydraulique de la parcelle est satisfaisant. Compte tenu de la pratique agricole, les entraînements constatés concernent, pour l'essentiel, les reliquats du cycle cultural précédent.Par ailleurs, les tentatives d'acclimatation de coques comme organismes concentrateurs des solutés dans les eaux de drainage, ont abouti à des taux de survie satisfaisants

    Incidence de la diminution des débits de la Charente sur la production primaire du bassin de Marennes-Oléron - Compte rendu n° 1 sur l'état d'avancement des travaux - Avril 1986

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    Le suivi bi-mensuel des caractéristiques des eaux de l'estuaire de la Charente met en évidence les fortes teneurs en sels nutritifs transportés par ce fleuve. Les apports de fin d'hiver en nitrates sont supérieurs à 240 µ atg N 1(1). Le phosphore a un comportement particulier puisqu'en période de crue, il s'adsorbe sur les particules et le sédiment, jouant un effet régulateur, ainsi les aports ne dépassent guère 2 µ atg P 1(1) en hiver mais aussi en été. Les biomasses phytoplanctoniques vivantes ou dégénérescentes sont fortes avec deux périodes defflorescence bien marquées, mai-juin et octobre. Les teneurs en chlorophylle a atteignent è µg de chla pour la surface et 23 µgde chla pour le fond. Par ailleurs, les teneurs en phéopigments dépassent 31 µg de phéo en surface et 100 µg de phéo pour le fond. Cet estuaire est caractérisé par une turbidité très forte avec des charges en suspension supérieures au 1 gr 1(1) et exceptionnellement égales à 10 gr 1(1). Les fortes turbidités varient en fonction du coefficient de marée. Les marées de vives-eaux remettant en suspension le sédiment du fond et des berges environnantes. Par ailleurs, l'influence de la marée joue un rôle non négligeable sur la répartition des nutriments en effet si, en octobre, à basse mer de mortes eaux les teneurs en nitrates sont, par exple de 200 µ atg 1(1) N, la marée précédente de vives eaux, il ne sont que de 40 µ atg 1(1) N à la même station. Ainsi le volume supérieur à 30 millions de m3 qui entre dans l'estuaire à chaque marée, dilue et repousse ces éléments vers l'amont

    Écophysiologie de la maturation sexuelle et de la ponte de l'huître creuse

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    L'étude de la maturation et de la ponte de l'huître creuse Crassostrea gigas, s'intègre dans une large problématique visant à comprendre les causes de mortalité qui surviennent épisodiquement dans le bassin de Marennes-Oléron au printemps et en été. Un conditionnement thermique et alimentaire des élevages permet d'obtenir simultanément des huîtres à tous les stades de maturité sexuelle. Le calcul des taux de filtration, consommation, absorption et respiration permet d'estimer le potentiel de croissance, et donne le bilan énergétique des huîtres aux différents stades sexuels. Les réponses physiologiques sont semblables pour des huîtres mâles ou femelles. La filtration de 2,4 à 2,6 1.h−1, passe à 1,8 1.h−1 à un stade de maturation avancée. La prise de poids liée au développement des gonades ne semble pas avoir d'effet sur le taux de filtration. Les huîtres de 2,5 ans présentent un bilan énergétique déficitaire (–15 J.h−1) à un stade de maturation avancée. Ce déficit est confirmé (–90 J.h−1) sur des huîtres de 1,5 ans au même stade de maturation. En revanche, les huîtres immatures, en début de maturation ou en post-ponte, ont un potentiel de croissance compris entre 110 et 170 J.h−1 . Le déficit énergétique observé au stade de maturation avancée relève essentiellement de la fonction d'absorption qui chute de façon importante en période de forte gamétogenèse. L'étude de la respiration permet de définir une allométrie particulière à la croissance gonadique avec un coefficient d'allométrie de 0,574. La faiblesse physiologique des huîtres, observée à un stade de maturation avancée, doit être prise en compte dans la recherche des facteurs responsables des mortalités printanières et estivales affectant les cheptels en élevage dans le bassin de Marennes-Oléron

    Méthodes d’analyses de la matière organique ; méthodes biochimiques, méthodes d’analyse des pigments chlorophylliens et analyse thermique élémentaire

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    The study aims to update and specify the analytical methods commonly used at URAPC/IFREMER laboratory in La Tremblade. The first part of this study focused on the various types of variability by using biochemical methods to assess oyster meat proteins, lipids and carbohydrates concentrations. Moreover, proximate biochemical composition of oyster meat was compared among individuals and within groups (homogeneized pooled meat). Results showed that conclusions were affected by the way samples were prepared (individuals or pooled samples). The carbohydrates concentration among oysters showed the highest variability. The second part of the study focused on chlorophyll a and pheophytin analysis. Several chlorophyll a origins were compared using Turner and Jenway fluorimeters. Several extinction filters commonly used affected significantly the estimates, therefore prompting to revalue fluorimeters calibrating procedures. Comparison between three origins of organic matter (i.e., oyster meat, suspended particulate organic matter, sediment particulate matter) were carried out by using two types of analytical methods: chemical analysis and combustion analysis using a CHN/SO analyser. Although results showed correlated estimates between the two methods for oyster meat, no relationship was established between both lipids estimates from the suspended organic matter or from sediment. The uncorrelated estimates resulted from the lipids’extraction method which should be reviewed for this sample types.Ce travail trouve son origine dans la volonté de mettre à jour et de préciser les méthodes analytiques mises en oeuvre au laboratoire URAPC de la Tremblade. Une première partie est une réflexion sur les différents types de variabilité des résultats d’analyses biochimiques des protéines, lipides et glucides de la chair d’huître (Crassostrea gigas), et sur la signification des résultats dans le cas d’analyses globales de plusieurs individus (mélange des chairs), ou dans le cas de mesures individuelles, huître par huître. Selon le cas, l’interprétation zootechnique des résultats d’affinage en claire est différente!... La teneur en glucides inter-huîtres présente la plus grande variabilité. La deuxième partie de ce rapport est consacrée à l’analyse de la chlorophylle a et des phéopigments. Les résultats comparatifs d’analyses effectuées sur plusieurs sources de chlorophylle à partir de deux types de fluorimètres (Turner et Jenway), conduit à remettre en cause l’utilisation de certains filtres à fort pouvoir absorbant, et à préciser les conditions d’étalonnage des appareils. Dans la troisième partie de l’étude, les analyses biochimiques effectuées sur 3 sources différentes de matière organique (chair, matière organique en suspension et vase) sont comparées aux résultats obtenus par un analyseur thermique des éléments constituants de la matière (CHN). Si les résultats sont cohérents entre les deux méthodes d’analyse pour les mesures de chair, un problème apparaît au niveau de l’analyse des lipides sur la matière organique en suspension dans l’eau, ainsi que sur celle contenue dans la vase. La méthode d’extraction des lipides dans ces deux derniers cas, est suspectée et doit être remise en cause

    Évaluation du bilan énergétique de l'huître creuse,

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    Cette étude d'écophysiologie a été réalisée sur l'huître japonaise (Crassostrea gigas) cultivée en baie de Marennes-Oléron (France) en mai 1992. Les mesures sont effectuées dans des conditions alimentaires naturelles au cours de trois cycles de mesure (a, b, c) à des coefficients de marée de 49,57 et 88. La matière particulaire totale est mesurée en continu durant les cycles de marée. La fonction de consommation est calculée selon une nouvelle formulation prenant en compte un "échappement particulaire" précédant le tri pré-ingestif et représentant une perte passive de particules de petites tailles entraînées par la masse d'eau à travers le filtre branchial. La comparaison des fonctions de consommation et d'absorption de la matière organique totale et de la chlorophylle a, montre des différences significativement supérieures pour la charge particulaire de 55 mg.l−1 (c) comparée aux autres conditions (a, b) de charges particulaires inférieures à 30 mg.l−1. La comparaison des coefficients de sélectivité et des taux d'absorption de la chlorophylle a, (43,3 et 81,6 %), respectivement, supérieurs à ceux de la matière organique totale (33,4 et 68,7 %), respectivement, montre le tri de la matière organique effectué par l'huître. Le bilan énergétique calculé prend en compte le matériel d'origine phytoplanctonique et le matériel organique total. Les potentiels de croissance ainsi obtenus de 0,88-11,60 et 47,60 J.h−1.g−1 respectivement pour les conditions à 13,5–28,9 et 54,6 mg.l−1 de charge particulaire totale, traduisent une forte variabilité journalière d'énergie disponible pour la production organique dans le milieu naturel. Ces résultats sont cohérents avec les résultats de croissance d'huîtres en élevage dans la baie de Marennes-Oléron

    Effect of the density of the culture and the depth on the seasonal variation of the biochemical composition of Crassostrea virginica in patuxent river (Chesapeake Bay)

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    The project of cultivation of oyster has been designed to evaluate the growth rate, the mortality, the reproductive effort, production and biochemical composition of the oyster function of the density and the depth. This plan was intended: - to build model of growth rate, - to demonstrate the action of the different parameters on growth rate (temperature, food effect...), - to evaluate the density effect to see if the available food could be a limiting factor, - to estimate the effect of the depth joined to the impact of the high turbidity near the bot tom, - to detect the mortality related to the prevalence of diseases. The project began in July 1989 by dredging 20 000 small oysters at the mouth of the Patuxent River near Cove Point. Three experimental stations were selected in the Patuxent River to set up the structures, Benedict Bridge in the upper and the brackish water zone, Green Holly Pond at the mouth of the river and Chesapeake Biological Laboratory's Pier

    Mortalité de l'huître

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    Le banc ostréicole de Ronce (175 ha) au sud du bassin de Marennes-Oléron (France) constitue un site atelier expérimental pour l'étude des mortalités estivales de l'huître creuse Crassostrea gigas. En 1997, la croissance, la maturité sexuelle, la survie et l'environnement des élevages à plat et sur tables sont comparés sur quinze sites expérimentaux. En 7 mois, le taux de mortalité des élevages à plat atteint 23−33 % contre 8−19 % pour les élevages sur tables. La mortalité varie avec la saison. Elle s'intensifie avec la température, en période de pré-ponte et de catabolisme du glycogène. Des modèles statistiques de production de chair sèche de l'huître sont établis selon la latitude de la longitude des sites. Ces modèles (en poids sec) sont orientés nord - nord-ouest et montrent que la disponibilité alimentaire pour les cheptels d'huîtres, diminue progressivement du large vers le fond de la baie. Les rendements biologiques (poids total), sont compris entre 85 et 2 %, respectivement pour des sites sur tables à 25 et 50 % d'exondation. Pour les élevages à plat, une perte de production supérieure à 10 % est enregistrée dans certains parcs du sud du bassin. Les meilleurs sites, à 50 % de production (poids total), sont situés dans la partie est - nord-est du banc de Ronce

    Modélisation de l'écosystème du bassin de Marennes-Oléron

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    Une approche analytique permet de coupler un modèle physique avec un modèle biologique qui prédit la croissance des huîtres en fonction de la quantité, de la qualité de la nourriture particulaire et de la température. Ce modèle montre clairement l'effet de surcharge du bassin induisant un ralentissement des performances de croissance avec un gradient marqué du nord au sud. Un modèle phytoplanctonique basé sur les apports respectifs en nitrates de la Charente et de l'océan permet de prédire la production primaire en fonction de la température et de la transparence de l'eau. Une simulation supprimant les apports de la Charente permet de préciser la quantité de phytoplancton dépendant de ces apports. Un troisième modè le s'applique à représenter dans une première approche la sédimentation et l'érosion des sédiments du bassin de Marennes-Oléron en fonction du courant et des caractéristiques sédimentologiques. Ces lois gouvernent la quantité de nourriture disponible pour les bivalves par la remise en suspension du phytobenthos, des fèces et des pseudofèces produits par les huîtres
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