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    Le développement dans le Grand Sud malgache, Quelques enseignements de 30 ans de projets de développement.: Étude de capitalisation bibliographique

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    Madagascar's deep south is characterized by a succession of sometimes closely spaced, even concomitant, crises linked to agro-climatic conditions (droughts, locust invasions) or to the political situation, such as post-electoral crises. They occur against a backdrop of weakening lineage structures and multiple institutional failures accumulated over several decades: under-equipment of infrastructure and public services, poor governance, deteriorating security situation leading to decapitalization. This context exacerbates the vulnerability of populations and is conducive to the onset of food crises, when situations change more or less abruptly.Despite numerous humanitarian and development projects over the past 30 years, these components of an ill-development equilibrium have not been overcome. Yet there is an abundance of literature, both academic and from project evaluations, which enables us to draw up an inventory of the causes of failures and successes. Capitalizing on these bibliographical resources is a major challenge for coordinating actions in southern Madagascar.The aim of this study is to draw the main lessons from this abundant literature. To this end, we have compiled and analyzed an impressive corpus of both academic and grey literature.Keyword searches of the main bibliographic databases available online were supplemented by the transmission of reports and documents by development players in southern Madagascar. A total of 220 references were archived, referenced, synthesized and analyzed. The study first presents the main lessons to be learned from 4 thematic entries, which play a key role in understanding the dynamics of development and development blockages in southern Madagascar: (i) water, (ii) agriculture, livestock and fisheries, (iii) environment and climate change, and (iv) food and nutritional security. Then, a cross-sectional analysis of the corpus shows that the socio-institutional entry point is a key factor in explaining the failure or success of development projects. More specifically, the study provides a basis for understanding the mechanisms underlying the "project logic" and the need to take into account the social dynamics of aid beneficiaries, particularly those relating to gender issues.Le Grand Sud de Madagascar est caractérisé par des successions parfois rapprochées, voire concomitantes, de crises liées aux conditions agro-climatiques (sécheresses, invasions acridiennes) ou à la situation politique comme les crises post-électorales. Elles interviennent dans un contexte d’affaiblissement des structures lignagères et de défaillances institutionnelles multiples et accumulées sur plusieurs décennies : sous-équipement en infrastructures et services publics, mauvaise gouvernance, dégradation de la situation sécuritaire entraînant des décapitalisations. Ce contexte aggrave la vulnérabilité des populations et est propice au déclenchement de crises alimentaires, lors de modifications plus ou moins brusques de situation. Malgré les nombreux projets humanitaires et de développement qui se succèdent depuis 30 ans, ces composantes d’un équilibre de mal développement ne sont pas dépassées. Pourtant, il existe une littérature abondante, issue à la fois du monde académique et des évaluations de projets, qui permet de dresser un inventaire des causes des échecs et des réussites. La capitalisation de ces ressources bibliographiques revêt un enjeu fort dans une optique de coordination des actions dans le Sud de Madagascar. L’enjeu de la présente étude est de tirer les principaux enseignements de cette abondante littérature. Pour ce faire nous avons constitué puis analysé un imposant corpus relevant à la fois de la littérature académique et de la littérature grise. La collecte par mots-clés sur les principales bases bibliographiques disponibles en ligne a été complétée par la transmission de rapports et documents par les acteurs du développement dans le Sud de Madagascar. Au total, ce sont 220 références qui ont été archivées, référencées, synthétisées et analysées. L’étude présente d’abord les principaux enseignements à retenir concernant 4 entrées thématiques, qui jouent un rôle-clé pour comprendre les dynamiques de développement et de blocage du développement dans le Sud malgache : (i) l’eau, (ii) l'agriculture, l'élevage et la pêche, (iii) l’environnement et le changement climatique, et (iv) la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Puis, une analyse transversale du corpus permet de montrer que l’entrée socio-institutionnelle constitue un facteur-clé pour expliquer l’échec ou la réussite des projets de développement. Plus précisément, l’étude produit des éléments qui permettent de comprendre les mécanismes sous-jacents aux travers de la “logique projet”, à la prise en compte des dynamiques sociales au sein des populations bénéficiaires de l’aide, notamment celles relevant des questions de genre

    Bibliographical capitalization study.

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    Le Grand Sud de Madagascar est caractérisé par des successions parfois rapprochées, voire concomitantes, de crises liées aux conditions agro-climatiques (sécheresses, invasions acridiennes) ou à la situation politique comme les crises post-électorales. Elles interviennent dans un contexte d’affaiblissement des structures lignagères et de défaillances institutionnelles multiples et accumulées sur plusieurs décennies : sous-équipement en infrastructures et services publics, mauvaise gouvernance, dégradation de la situation sécuritaire entraînant des décapitalisations. Ce contexte aggrave la vulnérabilité des populations et est propice au déclenchement de crises alimentaires, lors de modifications plus ou moins brusques de situation. Malgré les nombreux projets humanitaires et de développement qui se succèdent depuis 30 ans, ces composantes d’un équilibre de mal développement ne sont pas dépassées. Pourtant, il existe une littérature abondante, issue à la fois du monde académique et des évaluations de projets, qui permet de dresser un inventaire des causes des échecs et des réussites. La capitalisation de ces ressources bibliographiques revêt un enjeu fort dans une optique de coordination des actions dans le Sud de Madagascar. L’enjeu de la présente étude est de tirer les principaux enseignements de cette abondante littérature. Pour ce faire nous avons constitué puis analysé un imposant corpus relevant à la fois de la littérature académique et de la littérature grise. La collecte par mots-clés sur les principales bases bibliographiques disponibles en ligne a été complétée par la transmission de rapports et documents par les acteurs du développement dans le Sud de Madagascar. Au total, ce sont 220 références qui ont été archivées, référencées, synthétisées et analysées. L’étude présente d’abord les principaux enseignements à retenir concernant 4 entrées thématiques, qui jouent un rôle-clé pour comprendre les dynamiques de développement et de blocage du développement dans le Sud malgache : (i) l’eau, (ii) l'agriculture, l'élevage et la pêche, (iii) l’environnement et le changement climatique, et (iv) la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Puis, une analyse transversale du corpus permet de montrer que l’entrée socio-institutionnelle constitue un facteur-clé pour expliquer l’échec ou la réussite des projets de développement. Plus précisément, l’étude produit des éléments qui permettent de comprendre les mécanismes sous-jacents aux travers de la “logique projet”, à la prise en compte des dynamiques sociales au sein des populations bénéficiaires de l’aide, notamment celles relevant des questions de genre.Madagascar's deep south is characterized by a succession of sometimes closely spaced, even concomitant, crises linked to agro-climatic conditions (droughts, locust invasions) or to the political situation, such as post-electoral crises. They occur against a backdrop of weakening lineage structures and multiple institutional failures accumulated over several decades: under-equipment of infrastructure and public services, poor governance, deteriorating security situation leading to decapitalization. This context exacerbates the vulnerability of populations and is conducive to the onset of food crises, when situations change more or less abruptly.Despite numerous humanitarian and development projects over the past 30 years, these components of an ill-development equilibrium have not been overcome. Yet there is an abundance of literature, both academic and from project evaluations, which enables us to draw up an inventory of the causes of failures and successes. Capitalizing on these bibliographical resources is a major challenge for coordinating actions in southern Madagascar.The aim of this study is to draw the main lessons from this abundant literature. To this end, we have compiled and analyzed an impressive corpus of both academic and grey literature.Keyword searches of the main bibliographic databases available online were supplemented by the transmission of reports and documents by development players in southern Madagascar. A total of 220 references were archived, referenced, synthesized and analyzed. The study first presents the main lessons to be learned from 4 thematic entries, which play a key role in understanding the dynamics of development and development blockages in southern Madagascar: (i) water, (ii) agriculture, livestock and fisheries, (iii) environment and climate change, and (iv) food and nutritional security. Then, a cross-sectional analysis of the corpus shows that the socio-institutional entry point is a key factor in explaining the failure or success of development projects. More specifically, the study provides a basis for understanding the mechanisms underlying the "project logic" and the need to take into account the social dynamics of aid beneficiaries, particularly those relating to gender issues

    Le développement dans le Grand Sud malgache, Quelques enseignements de 30 ans de projets de développement.: Étude de capitalisation bibliographique

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    Madagascar's deep south is characterized by a succession of sometimes closely spaced, even concomitant, crises linked to agro-climatic conditions (droughts, locust invasions) or to the political situation, such as post-electoral crises. They occur against a backdrop of weakening lineage structures and multiple institutional failures accumulated over several decades: under-equipment of infrastructure and public services, poor governance, deteriorating security situation leading to decapitalization. This context exacerbates the vulnerability of populations and is conducive to the onset of food crises, when situations change more or less abruptly.Despite numerous humanitarian and development projects over the past 30 years, these components of an ill-development equilibrium have not been overcome. Yet there is an abundance of literature, both academic and from project evaluations, which enables us to draw up an inventory of the causes of failures and successes. Capitalizing on these bibliographical resources is a major challenge for coordinating actions in southern Madagascar.The aim of this study is to draw the main lessons from this abundant literature. To this end, we have compiled and analyzed an impressive corpus of both academic and grey literature.Keyword searches of the main bibliographic databases available online were supplemented by the transmission of reports and documents by development players in southern Madagascar. A total of 220 references were archived, referenced, synthesized and analyzed. The study first presents the main lessons to be learned from 4 thematic entries, which play a key role in understanding the dynamics of development and development blockages in southern Madagascar: (i) water, (ii) agriculture, livestock and fisheries, (iii) environment and climate change, and (iv) food and nutritional security. Then, a cross-sectional analysis of the corpus shows that the socio-institutional entry point is a key factor in explaining the failure or success of development projects. More specifically, the study provides a basis for understanding the mechanisms underlying the "project logic" and the need to take into account the social dynamics of aid beneficiaries, particularly those relating to gender issues.Le Grand Sud de Madagascar est caractérisé par des successions parfois rapprochées, voire concomitantes, de crises liées aux conditions agro-climatiques (sécheresses, invasions acridiennes) ou à la situation politique comme les crises post-électorales. Elles interviennent dans un contexte d’affaiblissement des structures lignagères et de défaillances institutionnelles multiples et accumulées sur plusieurs décennies : sous-équipement en infrastructures et services publics, mauvaise gouvernance, dégradation de la situation sécuritaire entraînant des décapitalisations. Ce contexte aggrave la vulnérabilité des populations et est propice au déclenchement de crises alimentaires, lors de modifications plus ou moins brusques de situation. Malgré les nombreux projets humanitaires et de développement qui se succèdent depuis 30 ans, ces composantes d’un équilibre de mal développement ne sont pas dépassées. Pourtant, il existe une littérature abondante, issue à la fois du monde académique et des évaluations de projets, qui permet de dresser un inventaire des causes des échecs et des réussites. La capitalisation de ces ressources bibliographiques revêt un enjeu fort dans une optique de coordination des actions dans le Sud de Madagascar. L’enjeu de la présente étude est de tirer les principaux enseignements de cette abondante littérature. Pour ce faire nous avons constitué puis analysé un imposant corpus relevant à la fois de la littérature académique et de la littérature grise. La collecte par mots-clés sur les principales bases bibliographiques disponibles en ligne a été complétée par la transmission de rapports et documents par les acteurs du développement dans le Sud de Madagascar. Au total, ce sont 220 références qui ont été archivées, référencées, synthétisées et analysées. L’étude présente d’abord les principaux enseignements à retenir concernant 4 entrées thématiques, qui jouent un rôle-clé pour comprendre les dynamiques de développement et de blocage du développement dans le Sud malgache : (i) l’eau, (ii) l'agriculture, l'élevage et la pêche, (iii) l’environnement et le changement climatique, et (iv) la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Puis, une analyse transversale du corpus permet de montrer que l’entrée socio-institutionnelle constitue un facteur-clé pour expliquer l’échec ou la réussite des projets de développement. Plus précisément, l’étude produit des éléments qui permettent de comprendre les mécanismes sous-jacents aux travers de la “logique projet”, à la prise en compte des dynamiques sociales au sein des populations bénéficiaires de l’aide, notamment celles relevant des questions de genre

    Mixed methods to evaluate knowledge, attitudes and practices (KAP) towards rabies in central and remote communities of Moramanga district, Madagascar

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    International audienceControl of dog-mediated rabies relies on raising awareness, access to post-exposure prophylaxis (PEP) and mass dog vaccination. To assess rabies awareness in Moramanga district, Madagascar, where rabies is endemic, two complementary quantitative and qualitative approaches were carried out in 2018. In the quantitative approach, a standardized questionnaire was administered to 334 randomized participants living in 170 households located less than 5 km from the anti-rabies treatment center (ARTC) located in Moramanga city (thereafter called the central area), and in 164 households located more than 15 km away from the ARTC in two rural communes (thereafter called the remote area). Logistic regression models were fitted to identify factors influencing knowledge and practice scores. The qualitative approach consisted in semi-structured interviews conducted with 28 bite victims who had consulted the ARTC, three owners of biting dogs, three ARTC staff and two local authorities. Overall, 15.6% (52/334) of households owned at least one dog. The dog-to-human ratio was 1:17.6. The central area had a significantly higher dog bite incidence (0.53 per 100 person-years, 95% CI: 0.31–0.85) compared to the remote area (0.22 per 100 person-years, 95% CI: 0.09–0.43) (p = 0.03). The care pathway following a bite depended on wound severity, how the dog was perceived and its owner’s willingness to cover costs. Rabies vaccination coverage in dogs in the remote area was extremely low (2.4%). Respondents knew that vaccination prevented animal rabies but owners considered that their own dogs were harmless and cited access and cost of vaccine as main barriers. Most respondents were not aware of the existence of the ARTC (85.3%), did not know the importance of timely access to PEP (92.2%) or that biting dogs should be isolated (89.5%) and monitored. Good knowledge scores were significantly associated with having a higher socio-economic status (OR = 2.08, CI = 1.33–3.26) and living in central area (OR = 1.91, CI = 1.22–3.00). Good practice scores were significantly associated with living in central area (OR = 4.78, CI = 2.98–7.77) and being aware of the ARTC’s existence (OR = 2.29, CI = 1.14–4.80). In Madagascar, knowledge on rabies was disparate with important gaps on PEP and animal management. Awareness campaigns should inform communities (i) on the importance of seeking PEP as soon as possible after an exposure, whatever the severity of the wound and the type of biting dog who caused it, and (ii) on the existence and location of ARTCs where free-of-charge PEP is available. They should also encourage owners to isolate and monitor the health of biting dogs. Above all, awareness and dog vaccination campaigns should be designed so as to reach the more vulnerable remote rural populations as knowledge, good practices and vaccination coverage were lower in these areas. They should also target households with a lower socio-economic status. If awareness campaigns are likely to succeed in improving access to ARTCs in Madagascar, their impact on prompting dog owners to vaccinate their own dogs seems more uncertain given the financial and access barriers. Therefore, to reach the 70% dog vaccination coverage goal targeted in rabies elimination programs, awareness campaigns must be combined with free-of-charge mass dog vaccination
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