5 research outputs found

    Improving the fertility of tropical acid soils: Liming versus biochar application? A long term comparison in the highlands of Madagascar

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    International audienceSoil acidity is a major constraint for crop production on highly weathered tropical soils characterized by high Al toxicity, low cation exchange capacity and low P availability to plants. To address these constraints, we compared the effects on crop production and soil properties of liming and adding biochar. Experiments were conducted under field conditions in an acidic soil in the Madagascar highlands using a two year rotation of maize intercropped with beans followed by rainfed upland rice over a period of six years. Five different levels of amendment were compared: 10 and 50 t ha−1 of eucalyptus charcoal residues (referred to as biochar), 1 and 3 t ha−1 of dolomite and a control (no amendment). They were combined with two types of soil management (conventional tillage and no tillage) and two fertilization levels. Soil characteristics were measured once after five years. Both biochar and dolomite amendment significantly improved yields of the maize and beans due to an increase in soil pH and a decrease in exchangeable aluminium. However, no significant effect was observed on the yield of upland rice. The incorporation of 50 t ha−1 of biochar was necessary to match the results obtained with 3 t ha−1 of dolomite. Amendment with dolomite was a more practical and cost-efficient option than amendment with biochar in our conditions. Long term trials are now needed to evaluate other types of biochar

    Apport de fertilisants sur les Hautes Terres Malagasy : quantification des unités de mesures paysannes

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    National audienceLes agriculteurs développent leur propre raisonnement en matière d’apport de matières fertilisantes (MF) et utilisent essentiellement des unités de mesures spécifiques pour en estimer la quantité. Dans le cadre d’expérimentations en milieu réel, la recherche manque de références sur les quantités exactes (en poids sec) des matières dosées dans ces unités de mesures locales. Dans l’optique d’avoir un « langage commun », entre agriculteurs et scientifiques, cet article propose de faire connaitre la correspondance en kilogrammes des unités de mesures locales en fonction des MF. L’étude a été conduite dans la Commune d’Imerintsiatosika, Région Itasy, et a débuté par un atelier de partage de connaissances et pratiques sur les MF de la zone. L’atelier regroupait 42 agriculteurs et une dizaine de chercheurs et techniciens agricoles. Lors de l’atelier, il a été demandé aux agriculteurs de répertorier les MF les plus utilisées et les unités de mesures locales qu’ils utilisent pour les quantifier. Ces contenants ont été répertoriés puis mesurés pour avoir des valeurs plus précises de leur capacité en volume. Ensuite, sur le terrain, chaque MF répertoriée a été pesée dans chacun de ces contenants pour déterminer les poids correspondants en kilogrammes. Les MF ont ensuite été analysées en laboratoire pour calculer leur humidité. L’étude a identifié (i) sept types de MF fréquemment utilisées localement, à savoir, par ordre de fréquence d’utilisation : les cendres de balles riz, le fumier de bovins, le fumier de porcins, la fiente de volailles, les cendres de cuisine, les cendres de bouse de bovins et la poudre de corne de bovins auxquelles s'ajoute le lombricompost dans le cadre du projet et (ii) cinq principaux types d’outils de mesures locales pour « estimer » leur capacité en volume pour chaque MF. Par ordre de grandeur croissante, en termes de volume, ils utilisent le tsongo (pincée), iray tanana (poignée), sobika (panier fabriqué en paille ou en fibre naturelles ou en joncs tressés), gony (sac en toile de jute synthétique) et sarety (charrette)

    Apport de fertilisants sur les Hautes Terres Malagasy : quantification des unités de mesures paysannes

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    National audienceLes agriculteurs développent leur propre raisonnement en matière d’apport de matières fertilisantes (MF) et utilisent essentiellement des unités de mesures spécifiques pour en estimer la quantité. Dans le cadre d’expérimentations en milieu réel, la recherche manque de références sur les quantités exactes (en poids sec) des matières dosées dans ces unités de mesures locales. Dans l’optique d’avoir un « langage commun », entre agriculteurs et scientifiques, cet article propose de faire connaitre la correspondance en kilogrammes des unités de mesures locales en fonction des MF. L’étude a été conduite dans la Commune d’Imerintsiatosika, Région Itasy, et a débuté par un atelier de partage de connaissances et pratiques sur les MF de la zone. L’atelier regroupait 42 agriculteurs et une dizaine de chercheurs et techniciens agricoles. Lors de l’atelier, il a été demandé aux agriculteurs de répertorier les MF les plus utilisées et les unités de mesures locales qu’ils utilisent pour les quantifier. Ces contenants ont été répertoriés puis mesurés pour avoir des valeurs plus précises de leur capacité en volume. Ensuite, sur le terrain, chaque MF répertoriée a été pesée dans chacun de ces contenants pour déterminer les poids correspondants en kilogrammes. Les MF ont ensuite été analysées en laboratoire pour calculer leur humidité. L’étude a identifié (i) sept types de MF fréquemment utilisées localement, à savoir, par ordre de fréquence d’utilisation : les cendres de balles riz, le fumier de bovins, le fumier de porcins, la fiente de volailles, les cendres de cuisine, les cendres de bouse de bovins et la poudre de corne de bovins auxquelles s'ajoute le lombricompost dans le cadre du projet et (ii) cinq principaux types d’outils de mesures locales pour « estimer » leur capacité en volume pour chaque MF. Par ordre de grandeur croissante, en termes de volume, ils utilisent le tsongo (pincée), iray tanana (poignée), sobika (panier fabriqué en paille ou en fibre naturelles ou en joncs tressés), gony (sac en toile de jute synthétique) et sarety (charrette)

    Gestion et quantification des apports de fertilisants dans les Hautes Terres de l’Itasy : pratiques habituelles et innovantes

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    International audienceLa gestion de la fertilité des Ferralsols des Hautes Terres de Madagascar constitue un défi majeur pour soutenir la productivité agricole en raison de la faible fertilité de ces sols. Si les différentes pratiques de fertilisation conduites par les agriculteurs sont inventoriées, on manque de données sur la gestion à la parcelle concernant les quantités et les qualités des matières fertilisantes apportées. Dans le cadre du projet Innov’Earth, cette étude avait deux objectifs principaux. Tout d'abord, elle visait à documenter la diversité des pratiques de fertilisation dans les Hautes Terres de Madagascar en fournissant des données précises sur les quantités et la qualité des matières fertilisantes, mesurées en termes de carbone (C), azote (N) et phosphore (P), apportées par les agriculteurs. Deuxièmement, elle cherchait à mettre en évidence l'importance de l'implication des agriculteurs dans la co-conception de solutions innovantes pour améliorer la fertilité des sols. Ces innovations concernaient l'utilisationdu lombricompost et/ou des vers de terre dans les pratiques de fertilisation. L'étude s'est déroulée dans la Région Itasy, Commune Imerintsiatosika, en collaboration avec 42 agriculteurs, des chercheurs et des techniciens agricoles. Un atelier participatif a été organisé pour impliquer les agriculteurs dans la définition des matières fertilisantes habituelles (MFH) et des matières fertilisantes innovantes (MFI) incluant l'utilisation du lombricompost et/ou des vers de terre. Les MFI ont été co-conçues avec la contribution des chercheurs et des techniciens agricoles. Par la suite, onze parcelles d'essai ont été établies dans six Fokontany, chacune mesurant 100 m². Chaque parcelle a été divisée en deux moitiés, l'une recevant les MFH et l'autre les MFI co-conçues. Les résultats de l'atelier ont mis en évidence une grande diversité de pratiques paysannes en matière de fertilisation, avec l'utilisation fréquente de cendres de balles de riz, même lorsque le lombricompost et/ou les vers de terre étaient choisis. Les quantités réellement apportées sur le terrain présentaient des écarts significatifs par rapport aux estimations initiales. Les agriculteurs ont justifié leurs choix de pratiques en fonction de la disponibilité des matières, de leur performance supposée, et de leurs ressources financières. Ils ont également démontré leur capacité à combiner des matières plus performantes avec d'autres moins performantes, en se basant sur l'impact de ces mélanges sur la qualité et la croissance des plantes. De plus, l'étude a montré comment les pratiques innovantes, impliquant le lombricompost et/ou les vers de terre, peuvent influencer les quantités de nutriments ajoutés aux sols, offrant ainsi des perspectives pour une gestion plus efficace de la fertilité des sols dans cette région

    Gestion et quantification des apports de fertilisants dans les Hautes Terres de l’Itasy : pratiques habituelles et innovantes

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    International audienceLa gestion de la fertilité des Ferralsols des Hautes Terres de Madagascar constitue un défi majeur pour soutenir la productivité agricole en raison de la faible fertilité de ces sols. Si les différentes pratiques de fertilisation conduites par les agriculteurs sont inventoriées, on manque de données sur la gestion à la parcelle concernant les quantités et les qualités des matières fertilisantes apportées. Dans le cadre du projet Innov’Earth, cette étude avait deux objectifs principaux. Tout d'abord, elle visait à documenter la diversité des pratiques de fertilisation dans les Hautes Terres de Madagascar en fournissant des données précises sur les quantités et la qualité des matières fertilisantes, mesurées en termes de carbone (C), azote (N) et phosphore (P), apportées par les agriculteurs. Deuxièmement, elle cherchait à mettre en évidence l'importance de l'implication des agriculteurs dans la co-conception de solutions innovantes pour améliorer la fertilité des sols. Ces innovations concernaient l'utilisationdu lombricompost et/ou des vers de terre dans les pratiques de fertilisation. L'étude s'est déroulée dans la Région Itasy, Commune Imerintsiatosika, en collaboration avec 42 agriculteurs, des chercheurs et des techniciens agricoles. Un atelier participatif a été organisé pour impliquer les agriculteurs dans la définition des matières fertilisantes habituelles (MFH) et des matières fertilisantes innovantes (MFI) incluant l'utilisation du lombricompost et/ou des vers de terre. Les MFI ont été co-conçues avec la contribution des chercheurs et des techniciens agricoles. Par la suite, onze parcelles d'essai ont été établies dans six Fokontany, chacune mesurant 100 m². Chaque parcelle a été divisée en deux moitiés, l'une recevant les MFH et l'autre les MFI co-conçues. Les résultats de l'atelier ont mis en évidence une grande diversité de pratiques paysannes en matière de fertilisation, avec l'utilisation fréquente de cendres de balles de riz, même lorsque le lombricompost et/ou les vers de terre étaient choisis. Les quantités réellement apportées sur le terrain présentaient des écarts significatifs par rapport aux estimations initiales. Les agriculteurs ont justifié leurs choix de pratiques en fonction de la disponibilité des matières, de leur performance supposée, et de leurs ressources financières. Ils ont également démontré leur capacité à combiner des matières plus performantes avec d'autres moins performantes, en se basant sur l'impact de ces mélanges sur la qualité et la croissance des plantes. De plus, l'étude a montré comment les pratiques innovantes, impliquant le lombricompost et/ou les vers de terre, peuvent influencer les quantités de nutriments ajoutés aux sols, offrant ainsi des perspectives pour une gestion plus efficace de la fertilité des sols dans cette région
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