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    Pallier aux Oublis: Une Étude du Cinéma des Femmes Argentines à Travers sa Pionnière, Maria Luisa Bemberg et son Enfant Chérie, Lucrecia Martel

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    L’idée à la base de ce présent mémoire est de dresser un portrait de l’importante place des femmes cinéastes dans la production cinématographique argentine. Nous présenterons une lecture du cinéma argentin à travers deux de ses réalisatrices à la lumière d’une analyse sociopolitique et historique de l’Argentine de la dictature militaire (1976-1983) passant par la crise économique du nouveau millénium (1998-2002) jusqu’à aujourd’hui. Les deux réalisatrices à l’étude sont María Luisa Bemberg et Lucrecia Martel. Elles furent sélectionnées pour leur importante influence dans la tradition du cinéma argentin : Bemberg est la première femme à réaliser un long métrage de fiction en Argentine, tandis que Martel est l’une des cinéastes les plus populaires et acclamées de sa génération en Argentine tout comme à l’échelle l’internationale. Ces deux cinéastes proposent des œuvres cinématographiques se distinguant des modèles canoniques cinématographiques. Bien qu’elles soient issues de deux décennies bien différentes (les années 1980 pour Bemberg et les années 2000 pour Martel), ces deux cinéastes ont su proposer une confrontation intelligente et nécessaire à la culture dominante argentine. Grâce à des concepts théoriques féministes ainsi qu’à une contextualisation de leur époque respective de création, nous serons en mesure de cerner l’apport indispensable de ces deux femmes dans ce cinéma national, mais aussi dans l’imaginaire collectif

    Terre-femme : présences et filiation de figures féminines dans le cinéma québécois

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    Cette thèse propose une étude de la mise en image de la figure de la Terre femme dans le cinéma québécois. La cinématographie de la nation québécoise, par son passé agraire, son rapport complexe avec son territoire et la colonisation de celui-ci, ses lunes de miel, mais aussi les tiraillements entre mouvements nationalistes et féministes durant les années 1960-1970 ainsi que ses négociations récentes, durant l’ère post (deuxio) référendaire, entre nationalisme et mondialisation, est un corpus idoine à l’étude des fictions nationales et de leurs discours genrés. Cette problématique est ici étudiée au moyen de trois figures déclinées de l’association Terre-femme, soit la Femme-terroir, la Femme nation et la Femme-nature. À l’aide de ces trois figures spécifiquement proposées pour les tenants de cette étude, nous tentons de voir comment les discours genrés d’une nation sont performés par les corps féminins au cinéma. L’argumentation sera divisée en trois chapitres. Chaque chapitre proposera une figure singulière pour penser la représentation du lien entre femme et terre dans un corpus d’œuvres québécoises. Le premier chapitre porte sur les transformations de la figure de la Femme terroir entre le roman Maria Chapdelaine de Louis Hémon de 1916 et son adaptation filmique réalisée par Gilles Carle en 1986 ainsi que le roman Un homme et son péché de Claude Henri Grignon de 1933 et les adaptations cinématographiques de 1949-1950 de Paul Gury et de 2002 de Charles Binamé. Le deuxième chapitre propose une étude de la figure de la Femme nation dans trois œuvres cinématographiques réalisées durant la Révolution tranquille, soit Valérie (1968) de Denis Héroux, Q-bec my love (1969) de Jean-Pierre Lefebvre et La vraie nature de Bernadette (1972) de Gilles Carle. Ces trois œuvres ont été spécifiquement sélectionnées pour démontrer la diversité des postures en ce qui a trait à la mise en image conjointe de la Révolution tranquille et de la révolution sexuelle. Notre troisième et dernier chapitre s’attarde à la figure de la Femme nature, une figure féminine active qui tire sa force, son pouvoir et son agentivité de son lien privilégié avec la nature. La Femme-nature se développe au carrefour de deux branches théoriques : la pensée écoféministe et les études féministes de la figure mythique Déméter. Trois films agiront à titre de corpus exemplaire : À l’origine d’un cri (2010) de Robin Aubert, La turbulence des fluides (2002) de Manon Briand et Mariages (2001) de Catherine Martin. Aux termes de cette thèse, il sera démontré que l’assujettissement de la femme par son lien privilégié avec la terre est une construction socioculturelle patriarcale propre à des conjonctures historiques précises. Notre posture critique écoféministe nous amène à constater que ce lien femme-terre peut également être source d’agentivité et non seulement d’assujettissement.This thesis studies the figure of the Terre-femme in Quebec cinema. Through its agrarian past, its complex relationship with its territory and the colonization of its land, its honeymoons, but also the tensions between nationalist and feminist movements during the 1960s and 1970s and its recent negotiations during the post (deuxio) referendum era, between nationalism and globalization, the cinematography of the Quebec nation is an ideal corpus for the study of national fictions and their gendered discourse. This thesis analyses this figure through three figures derived from the Terre-femme, the figure of the Femme-terroir, the Femme-nation and the Femme-nature. Using these three figures specifically proposed for the advocates of this study, we will examine how the gendered discourses of a nation are performed by female bodies in the cinema. The argument will be divided into three sections. Each section will propose a singular figure to study the representation of the link between woman and land in Quebec cinema. The first section deals with the transformations of the figure of the Femme-terroir between the novel Maria Chapdelaine by Louis Hémon of 1916 and its film adaptation directed by Gilles Carle in 1986 as well as the novel Un homme et son péché by Claude-Henri Grignon of 1933 and its film adaptations of 1949-1950 by Paul Gury and of 2002 by Charles Binamé. The second section proposes a study of the figure of the Femme-nation in three cinematographic works produced during the Quiet Revolution, namely Valérie (1968) by Denis Héroux, Jean-Pierre Lefebvre's Q-bec my love (1969) and La vraie nature de Bernadette (1972) by Gilles Carle. These three works were specifically selected to demonstrate the diversity of postures with respect to the joint imaging of the Quiet Revolution and the sexual revolution in Quebec at that time. Our third and final section focuses on the figure of Femme-nature, an active female figure that derives its strength, power and agency from its privileged connection with nature. The Femme-nature is developed at the crossroads of two theoretical branches: the ecofeminist theories and the feminist studies of the mythical figure of Demeter. Three films will act as exemplary corpus: À l’origine d’un cri (Robin Aubert, 2010), La turbulences des fluides (Manon Briand, 2002) and Mariages (Catherine Martin, 2001). Through this thesis, it will be shown that the subjection of women by their privileged connection with the land is a socio-cultural patriarchal construction specific to precise historical conjunctures. Our ecofeminist critical posture leads us to note that this Terre-femme relationship can also be a source of agency, and not only of subjugation

    Introduction

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