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    Historique de la colonisation du milieu de la presqu' île d'Ampasindava : transformations du paysage et système de conservation

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    In the northwest of Madagascar, the Ampasindava peninsula is home to the essential part of what  remains of the forests of the Sambirano phytogeographic domain. The area has great importance in terms of biogeography, ecology, and socio-cultural aspects. The first documented human presence dates back  to the tenth century, during the development of the maritime trade in Madagascar, before becoming the first headquarters of the Sakalava kingdom in the  northwest of Madagascar. Several facts contributed to the degradation of the landscape, like the practice of the tavy and the war between Bemihisatra and  Merina. In the peninsula, the western part was the most affected, on contrary to the eastern part where are located the forest massifs which served as refuges during the tribal wars. After the annexion by France, of an important territory including the peninsula (August 6th, 1896), the Merina left the region,  and these forest massifs acquired a sacred status and as such were protected against destruction, preserving the characteristics of the primary forests of Sambirano. Elsewhere, a process of natural  reconstruction of the vegetation started. These historic facts lead us to conclude that the forests of Dypsis spp. (Arecaceae) and Sarcolaenaceae are not primary resulting from a difference in substrate or  climate, but are to be interpreted as old secondary forests, deriving from the long-term process of  reconstruction of the vegetation. For several years, the analysis of satellite imagery demonstrates that the rhythm of the tavy has dramatically increased in the region. This increase stems not only from a population growth, but also from a growing pressure for land to generate income for the purchase of manufactured products. The practice of the tavy represents a major threat to forests and different types of residual natural habitats. Secondary forests are the most sensitive and most suitable for rice production. Primary sacred forests have remained so far untouched. Their traditional protection is however recently shaken by the influx of immigrants, who show little respect to traditional ban.  Dans le Nord-ouest de Madagascar, la presqu’île d’Ampasindava abrite une partie essentielle des restes  des forêts du domaine du Sambirano. La région possède une grande importance tant biogéographique et écologique, que socio-culturelle. Elle a connu au Xe siècle sa première implantation humaine et il est  vraisemblable que l’Homme l’ait parcourue et utilisée régulièrement à l’époque du développement du réseau maritime à Madagascar, avant que le Sambirano ne devienne le premier siège du royaume  Sakalava dans le Nord-ouest de l’île. Plusieurs faits ont contribué à la déstructuration du paysage écologique initial, comme la pratique de l’abattis sur brûlis ou tavy et les guerres entre les Bemihisatra de la région et l’armée du royaume Merina. Si la zone Ouest de la région a été la plus touchée, celle de l’Est où se trouvent les grands massifs forestiers a servi de refuges durant ces guerres. Après l’annexion par la France, le 6 août 1896, d’un important territoire comprenant la presqu’île, les Merina ont quitté la région, et ces massifs forestiers acquirent un caractère sacré et furent ainsi protégés contre la destruction et le défrichement en conservant les caractéristiques des forêts climaciques intactes du Sambirano. Ailleurs, un processus de reconstitution naturelle de la végétation se mit en route. Ces divers aspects historiques permettent d’avancer que les forêts à Sarcolaenaceae et à Dypsis spp (Arecaceae), avec leurs caractéristiques physionomiques, structurales et floristiques, ne découlent pas tant de  caractéristiques du substrat ou du climat, mais seraient plutôt des forêts secondaires âgées, issues du long processus d’évolution progressive du dynamisme de la succession végétale. Depuis  quelques  années, l’analyse des images satellite montre que le rythme auquel le tavy est pratiqué s’intensifie dans la région. Cet accroissement découle non seulement de la croissance démographique, mais aussi d’un  besoin accru en terres pour générer les revenus nécessaires à l’achat de produits manufacturés. La pratique du tavy représente une des principales menaces pour les forêts et les différents types d’habitats naturels résiduels. Les forêts secondaires âgées qui sont situées hors des zones traditionnellement protégées sont les plus sensibles car elles sont les plus propices à la production de riz. Les forêts des   massifs sacrés, en revanche, ne semblent pas encore réellement menacées mais leur protection  traditionnelle est quelque peu ébranlée depuis par l’arrivée récente et massive d’immigrants qui  respectent peu les interdits traditionnels

    Daraina sportive lemur (Lepilemur milanoii) density and population size estimates in most of its distribution range: the Loky-Manambato region.

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    The population of the Daraina sportive lemur (Lepilemur milanoii) is believed to be mostly confined to the Loky-Manambato region (Louis et al., 2006). Very little is known about L. milanoii and it is classified as “Data Deficient” by the IUCN (IUCN, 2013; Schwitzer et al., 2013). Despite the management of the area by the NGO Fanamby since 2005, no study had been conducted to determine the presence and the abundance of L. milanoii in the main forest fragments of the region. During the 2011 dry season we surveyed the ten main forest fragments of the Loky-Manambato region and estimated L. milanoii densities and population sizes using line transect distance sampling (Buckland, 2001) and the DISTANCE software (Thomas et al., 2010). The results suggest that sportive lemur densities are reasonably high in the region, but with important discrepancies between forest fragments, with densities ranging from 49.8 ind./km² in Antsaharaingy to 590.5 ind./km² in Ampondrabe. For the region Loky-Manambato we were able to estimate a population size of 52,000 individuals. This is the first estimate for the total population size and we argue that similar studies should be repeated to monitor environmental changes and anthropogenic pressures (hunting, deforestation, mining, etc.).FCT grant: (SFRH/BD/64875/2009); the Groupement de Recherche International (GDRI); "Laboratoire d’Excellence" (LABEX) entitled TULIP : (ANR-10-LABX-41); Rufford Small Grant Foundation grant: (10941-1)

    Estimation des densités et tailles de population du Microcèbe Roux du Nord de (Microcebus tavaratra) dans la région Loky-Manambato (Daraina)

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    La région Loky-Manambato dans le Nord de Madagascar, est connue pour abriter le propithèque à couronne dorée (Propithecus tattersalli), un lémurien emblématique et endémique de la région. Néanmoins cette région composée d’une dizaine de fragments forestiers de taille moyenne et encore relativement peu étudiés, abrite aussi le microcèbe roux du nord (Microcebus tavaratra). Malgré la gestion des forêts de cette région par l’ONG Fanamby depuis 2005, aucune étude n’avait encore été menée dans chacun des fragments forestiers de la région pour déterminer la présence et quantifier la taille des populations de microcèbes de chacun d’entre eux. Lors de notre étude nous avons tenté d’estimer les densités et les tailles des populations de M. tavaratra dans neuf des dix principaux fragments forestiers de la région. Dans ce but nous avons utilisé la méthode de «line transect distance-sampling». Nos résultats montrent que les densités de microcèbes sont relativement élevées, et varient de 28 à 325 ind/km² entre fragments forestiers de la région. Desétudes plus approfondies des données collectées seront nécessaires pour déterminer les variables environnementales responsables des différences de densité observées.FCT grant: (SFRH/BD/64875/2009); l’Institut Français de la Biodiversité, GDRI Madagascar, “Laboratoire d’Excellence” (LABEX) TULIP: (ANR -10-LABX-41)

    Survey of the critically endangered Perrier’s sifaka (Propithecus Perrieri) across most if its distribution range.

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    Propithecus perrieri (Perrier’s sifaka) is one of the most endangered lemur species due to its small and fragmented distribution range. Despite a Critically Endangered (CR) conservation and flagship species status, there are still many uncertainties regarding its actual distribution and its presence in some forests of its putative distribution range. We report the results of diurnal and nocturnal surveys carried out in 2012 across most forest fragments of its putative distribution range, namely the Ankarana National Park, the Analamerana Special Reserve and Andrafiamena-Andava-koera Protected Area. During our surveys the species was only observed in Andrafiamena and Analamerana protected areas.FCT fellowship: (SFRH/BD/64875/2009), Institut Français de la Biodiversité, the GDRI Madagascar, the “Laboratoire d'Excellence” (LABEX) entitled TULIP (ANR-10-LABX-41), Instituto Gulbenkian de Ciência, “Optimus Alive!” Biodiversity grant, The Rufford Small Grant for Nature Conservation: (ref. 10941-1), Département de Biologie Animale et Ecologie (D.B.A.E.), Faculté des Sciences, University of Mahajanga, the University of Antsiranana, and the Fanamby NGO (in particular S. Rajaobelina), Madagascar National Park, Analamerana Special Reserve, Ankarana National Park
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