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    La langue d’Apollon. Etude linguistique et stylistique des oracles de Delphes

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    The Delphic oracles are known mainly through ancient Greek literature. Authors such as Herodotus, Diodorus Siculus, Strabo, Pausanias, Plutarch or Oenomaus of Gadara preserved in Eusebius have quoted them in their works. The oracles are first of all quotations, we mean texts which are not sufficient on their own, away from others texts. In these literary texts, the quotations of Delphic oracles fulfill many functions: they illustrate historical accounts, or they  serve as examples to prove mo..

    The language of the god Apollo at Delphi : linguistic, stylistic and systematic analysis of the oracular collections

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    La présente thèse tend à démontrer l’existence d’une langue oraculaire, spécifique au sanctuaire apollinien de Delphes ; elle s’appuie sur un corpus de deux cent vingt et un oracles conçus dans l’esprit de la divination chresmologique delphique. Ces textes recueillis par les inscriptions, et surtout par la littérature qui les cite abondamment, servent de supports d’analyse pour dégager les traits caractéristiques de la formulation oraculaire, linguistiques, stylistiques et poétiques au sens large du terme. L’étude part des recueils d’oracles qui se sont constitués dès l’époque classique, avec des buts divers, et ont perduré jusqu’à l’époque impériale romaine. La première partie, qui analyse la présence de la chresmologie dans les textes, vise à y retrouver des traces de la divination delphique et à établir toutes les étapes de la production et de la réception oraculaire. Une fois ces données présentées, la deuxième partie fait une étude systématique des recueils d’oracles delphiques, de l’Antiquité à nos jours ; elle envisage aussi les oracles cités. La troisième partie a pour but de travailler les seuls textes dans le seul contexte de leur production et de révéler ce qui fait à la fois l’unité et la diversité du corpus : en relevant des procédés de langue et de style, l’étude définit une langue spécifique à l’Apollon de Delphes : la langue d’Apollon.The study of 221 oracles from the Delphic sanctuary shows how a language has been created, specific to the sanctuary of Delphi : it is the voice of the god Apollo and his own language. The oracular texts, conceived in the spirit of the Delphic chresmologic divination, collected by inscriptions and especially by the literature which quotes them abundantly, are used as supports to analyse the linguistic, stylistic and poetic aspects and processes of the Delphic oracular language. The first part, which analyses the presence of the Delphic divination in the texts, shows that linguistically the oracles are exchanges between an enquirer and the god ; it is possible to find all the stages of their production and reception. The second part analyses the setting up of the Delphic collections, from Antiquity to our times. The third part shows a strong propensity for establishing linguistical codes, when it offers examples of meticulous, argumentative constructions. It also underlines the importance of the images (metaphors), puns, plays on syntactic or lexical antitheses, frequent riddles which the god subjects to the clearsightedness of the enquirers. The Delphic oracles are considered to be quoted texts which vary less in their enunciation than in their functions. We can tell that an oracular genre really exists, but the particular genre cannot exist without the others genres and depends on them. A Delphic oracular genre really exists, because the Delphic shrine was very powerful and very well known in the ancient Greek civilization as a cultural center, because we find in the Greek literature imitations of the oracles (pastiche and parody). Even if the texts do not belong to a specific and independent work, they present many linguistic and stylistic common marks : La langue d’Apollon (Apollo’s language)

    La langue de l'Apollon de Delphes : analyse linguistique, poétique et systématique des recueils d'oracles

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    The study of 221 oracles from the Delphic sanctuary shows how a language has been created, specific to the sanctuary of Delphi : it is the voice of the god Apollo and his own language. The oracular texts, conceived in the spirit of the Delphic chresmologic divination, collected by inscriptions and especially by the literature which quotes them abundantly, are used as supports to analyse the linguistic, stylistic and poetic aspects and processes of the Delphic oracular language. The first part, which analyses the presence of the Delphic divination in the texts, shows that linguistically the oracles are exchanges between an enquirer and the god ; it is possible to find all the stages of their production and reception. The second part analyses the setting up of the Delphic collections, from Antiquity to our times. The third part shows a strong propensity for establishing linguistical codes, when it offers examples of meticulous, argumentative constructions. It also underlines the importance of the images (metaphors), puns, plays on syntactic or lexical antitheses, frequent riddles which the god subjects to the clearsightedness of the enquirers. The Delphic oracles are considered to be quoted texts which vary less in their enunciation than in their functions. We can tell that an oracular genre really exists, but the particular genre cannot exist without the others genres and depends on them. A Delphic oracular genre really exists, because the Delphic shrine was very powerful and very well known in the ancient Greek civilization as a cultural center, because we find in the Greek literature imitations of the oracles (pastiche and parody). Even if the texts do not belong to a specific and independent work, they present many linguistic and stylistic common marks : La langue d’Apollon (Apollo’s language).La présente thèse tend à démontrer l’existence d’une langue oraculaire, spécifique au sanctuaire apollinien de Delphes ; elle s’appuie sur un corpus de deux cent vingt et un oracles conçus dans l’esprit de la divination chresmologique delphique. Ces textes recueillis par les inscriptions, et surtout par la littérature qui les cite abondamment, servent de supports d’analyse pour dégager les traits caractéristiques de la formulation oraculaire, linguistiques, stylistiques et poétiques au sens large du terme. L’étude part des recueils d’oracles qui se sont constitués dès l’époque classique, avec des buts divers, et ont perduré jusqu’à l’époque impériale romaine. La première partie, qui analyse la présence de la chresmologie dans les textes, vise à y retrouver des traces de la divination delphique et à établir toutes les étapes de la production et de la réception oraculaire. Une fois ces données présentées, la deuxième partie fait une étude systématique des recueils d’oracles delphiques, de l’Antiquité à nos jours ; elle envisage aussi les oracles cités. La troisième partie a pour but de travailler les seuls textes dans le seul contexte de leur production et de révéler ce qui fait à la fois l’unité et la diversité du corpus : en relevant des procédés de langue et de style, l’étude définit une langue spécifique à l’Apollon de Delphes : la langue d’Apollon

    Relire, récrire, prolonger. Adaptations gréco-latines

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    Ce numéro spécial rassemble des articles offerts en hommage à Mme Chantal Kircher, Professeur de linguistique latine à l’Université de Nice Sophia Antipolis à l'occasion de son soixante-cinquième anniversaire. La thématique de ce recueil est : «Relire, récrire, prolonger : adaptations et commentaires gréco-latins (anciens & modernes) des auteurs antiques». Il rassemble des communications de spécialistes des trois littératures engagées dans la récriture classique, qui, pour la plupart, portent à la fois sur la récriture et la relecture modernes. De Paul Valéry à Pindare, de Marcile Ficin à Platon, ou d’Hugues de Miramar à Saint-Augustin, l’écriture apparaît toujours comme une aventure accompagnée, une construction nouvelle qui se sait soutenue : si la récriture est un hommage de l’héritier, le bénéfice est avant tout pour lui, car il met son parrain au service de sa propre expression. La reconnaissance et l’usage de prédecesseurs n’est pas une rétrogradation ou une soumission à des modèles inactuels, mais une forme de convivialité intéressée, qui, en exploitant à des fins nouvelles et personnelles les ressources de ses ‘devanciers’, contribue au développement durable de la pensée. L’écriture commence dans les marges, dans la reformulation, d’abord intime, puis expressive, renouvelée, voire subversive, para-phrasis de lecteur. Car, pour être un prolongement, la récriture doit commencer par être une re-lecture : qu’il s’agisse d’un contemporain (comme René Girard assimilant Euripide), d’un « ancien » (comme La Fontaine) ou d’un « moderne » (comme Horace), le retraitement ne va pas sans écart marquant, dépassement de ses inspirateurs. Que l’esprit latin puisse encore, comme la langue des Colloquia ou la matrice de la grammaire du Père de la Brosse, être vivant, nous le devons à ceux qui, linguistes, philosophes, poètes ou pédagogues, ont accoutumé leur esprit à se servir de la culture ancienne pour être modernes

    Roman grec et poésie

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    Quelles sont les relations entre les deux genres complexes, variés et changeants que constituent les romans grecs anciens et la poésie, épique, lyrique, dramatique, d’époque archaïque, classique, hellénistique ? Ce recueil de dix-sept articles, issus d’un colloque tenu à Nice en 2013, ouvre à nouveaux frais ce dossier. Au-delà des influences et intertextualités, quatre domaines sont étudiés : lien entre images et figures poétiques et romanesques ; jeux de références, lectures, réécritures ; effets de rythme et jeux de structure ; roman comme poésie et poésie comme roman. Chaque aspect fait l’objet d’approches à la fois théoriques et appliquées, présentant un état des lieux critique et proposant des perspectives renouvelées, voire des interrogations originales. Sont ainsi abordés l’évolution de la prononciation du grec à l’époque impériale, le rapport description/narration et l’ekphrasis , la métaphore et la fiction, la relation des romanciers anciens à la tradition rhétorique voire scolaire, le roman épique ou tragique et la poésie romanesque, ou encore les liens avec la littérature latine. Enfin, ce sont les relations entre théorie littéraire contemporaine et réflexivité ancienne, ainsi qu’entre littérature générale et philologie classique, qui sont ici réinterrogées
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