Pratiques paysannes de production de bulbes d’oignon (Allium cepa L.) sur le site maraicher de Kollo en zone périurbaine de Niamey

L’oignon est une des principales cultures maraichères dans toutes les régions du Niger. Pour ses bulbes et ses feuilles et ses vertus. La culture d’oignon se pratique essentiellement en saison sèche froide sous irrigation. Les raisons qui limitent sa production sur toute l’année sont entre autres le manque de variété qui s’adapte aux différentes saisons. Pour comprendre les pratiques paysannes liées à la production d’oignon dans la commune urbaine de Kollo, une enquête a été menée auprès de 100 producteurs. Les données ont été traitées et analysées avec les logiciels Excel et SPSS version 22. Les résultats montrent que les femmes sont majoritairement responsables (62%) de cette culture. Plus de la moitié (54%) exploitent les terres acquises sous héritage et empruntées. Les variétés cultivées sont le violet de Galmi (97%), la variété Safari (4%) et le blanc de Galmi (2%). Dans la commune urbaine de Kollo, les producteurs ne font pas leur propre pépinière, mais achètent plutôt les plants au près des pépiniéristes. La superficie moyenne exploitée par ménage est de 344m² avec un rendement moyen de 8078,57 kg/ha soit 8 tonnes/ha. Ce rendement a été possible grâce à l'utilisation du système d'irrigation gravitaire, à l'utilisation combinatoire d'engrais chimiques NPK et Urée associés au fumier et aux pesticides naturels pour protéger ces cultures contre certaines attaques phytosanitaires. Toutefois, on note une absence de magasins améliorés pour la conservation d’oignons.  Les producteurs conservent leur oignon dans leurs concessions sur du sable, ce qui entraîne souvent les ventes directes après récolte ou les pertes de produit en conservation. Les principales contraintes relevées de l’enquête est l’insuffisance de l’eau d’irrigation, l’insuffisance de formation sur les techniques de productions notamment sur les traitements phytosanitaires mais aussi le stockage. Pour résoudre ces problèmes majeurs affectant leur activité économique, il serait nécessaire d’introduire des variétés adaptées aux différentes saisons et former ces producteurs sur les bonnes pratiques de production de l’oignon.   Onion is one of the main market garden crops in all regions of Niger. For its bulbs and its leaves and its virtues. Onion cultivation is mainly practiced in the cold dry season under irrigation. The reasons which limit its production throughout the year include the lack of variety which adapts to the different seasons. To understand peasant practices linked to onion production in the urban commune of Kollo, a survey was conducted among 100 producers. The data were processed and analyzed with Excel and SPSS version 22 software. The results show that women are mainly responsible (62%) for this culture. More than half (54%) exploit land acquired through inheritance and borrowing. The varieties cultivated are Galmi purple (97%), Safari variety (4%), and Galmi white (2%). In the urban commune of Kollo, producers do not make their nurseries but rather buy plants from nurseries. The average surface area used per household is 344m² with an average yield of 8078.57 kg/ha or 8 tonnes/ha. This yield was possible thanks to the use of the gravity irrigation system, the combinatorial use of NPK and Urea chemical fertilizers associated with manure, and natural pesticides to protect these crops against certain phytosanitary attacks. However, there is a lack of improved stores for storing onions. Producers store their onions in their concessions on the sand, which often leads to direct sales after harvest or loss of preserved product. The main constraints identified by the survey are insufficient irrigation water, insufficient training on production techniques, particularly phytosanitary treatments, but also storage. To resolve these major problems affecting their economic activity, it would be necessary to introduce varieties adapted to different seasons and train these producers on good onion production practices

Pratiques Paysannes de Production de Bulbes d’Oignon (Allium cepa L.) dans une Zone Périurbaine de Niamey : Cas du Site Maraicher de Kollo

L’oignon est une des principales cultures maraichères dans toutes les régions du Niger. Pour ses bulbes et ses feuilles et ses vertus. La culture d’oignon se pratique essentiellement en saison sèche froide  sous irrigation. Les raisons qui limitent sa production sur toute l’année sont entre autres l'insuffisance le manque de variété a encore qui s’adaptent aux différentes saisons. Pour comprendre les pratiques paysannes liées à la production d'oignon dans la commune urbaine de Kollo, une enquête a été menée auprès de 100 producteurs. Les données ont été traitées et analysées avec les logiciels Excel et SPSS version 22. Les résultats montrent que les femmes sont majoritairement responsables (62%) de cette culture. Plus de la moitié (54%) exploitent les terres acquises sous héritage et empruntées. Les variétés cultivées sont le violet de Galmi (97%), la variété Safari (4%) et le blanc de Galmi (2%). Dans la commune urbaine de Kollo, les producteurs ne font pas leur propre pépinière, mais achètent plutôt les plants au près des pépiniéristes. La superficie moyenne exploitée par ménage est de 344m² en moyenne avec un rendement moyen de 8078,57 kg/ha soit 8 tonnes/ha. Ce rendement a été possible grâce à l'utilisation au système d'irrigation gravitaire utilisé, à l'utilisation combinatoire d'engrais chimiques NPK et Urée associés au fumier et aux  pesticides naturels pour protéger ces cultures contre certaines attaques phytosanitaires. Toutefois, on note une absence de magasins améliorés pour la conservation d’oignons.  Les producteurs conservent leur oignon dans leurs  concessions sur du sable, ce qui entraîne souvent les ventes directes après récolte ou les pertes de produit en conservation. Les principales contraintes relevées de l’enquête est  que les producteurs l’insuffisance de l’eau d’irrigation, l’insuffisance de formation sur les techniques de productions notamment sur les traitements phytosanitaires mais aussi le stockage. Pour résoudre ces problèmes majeurs affectant leur activité économique, il serait nécessaire d'introduire des variétés adaptées aux différentes saisons et d’assurer ces producteurs sur les bonnes pratiques de production de l’oignon.   Onion is one of the main vegetable crops in all regions of Niger. For its bulbs and its leaves and its virtues. Onion cultivation is practiced mainly in the dry season. Cold under irrigation. The reasons that limit its production throughout the year are among others the insufficiency the lack of variety has still that adapt to the different seasons. To understand the peasant practices related to onion production in the urban commune of Kollo, a survey has was conducted with 100 producers. The data was processed and analysed with Excel software and SPSS version 22. The results show that women are mainly responsible (62%) for this culture. More than half (54%) exploit land acquired through inheritance and borrowed. The Cultivated varieties are Violet de Galmi (97%), the Safari variety (4%) and Blanc de Galmi (2%). In the urban commune of Kollo, the producers do not make their own nursery, but rather buy plants near nurseries. The average area exploited per household is 344m² in medium with an average yield of 8078.57 kg/ha or 8 tons/ha. This performance was possible thanks to the use of the gravity irrigation system used, the combinatorial use of fertilizers NPK and Urea chemicals associated with manure and natural pesticides to protect these crops against certain phytosanitary attacks. However, there is a lack of improved stores for the storing onions. The producers keep their onion in their concessions on sand, which often leads to direct post-harvest sales or product losses in storage. The main constraints identified from the survey is that producers lack of irrigation water, insufficient training on production techniques, particularly on treatments phytosanitary but also storage. To solve these major problems affecting their business economic, it would be necessary to introduce varieties adapted to the different seasons and to ensure these producers on good onion production practices

Pratiques Paysannes de Production de Bulbes d’Oignon (Allium cepa L.) dans une Zone Périurbaine de Niamey : Cas du Site Maraicher de Kollo

L’oignon est une des principales cultures maraichères dans toutes les régions du Niger. Pour ses bulbes et ses feuilles et ses vertus. La culture d’oignon se pratique essentiellement en saison sèche froide  sous irrigation. Les raisons qui limitent sa production sur toute l’année sont entre autres l'insuffisance le manque de variété a encore qui s’adaptent aux différentes saisons. Pour comprendre les pratiques paysannes liées à la production d'oignon dans la commune urbaine de Kollo, une enquête a été menée auprès de 100 producteurs. Les données ont été traitées et analysées avec les logiciels Excel et SPSS version 22. Les résultats montrent que les femmes sont majoritairement responsables (62%) de cette culture. Plus de la moitié (54%) exploitent les terres acquises sous héritage et empruntées. Les variétés cultivées sont le violet de Galmi (97%), la variété Safari (4%) et le blanc de Galmi (2%). Dans la commune urbaine de Kollo, les producteurs ne font pas leur propre pépinière, mais achètent plutôt les plants au près des pépiniéristes. La superficie moyenne exploitée par ménage est de 344m² en moyenne avec un rendement moyen de 8078,57 kg/ha soit 8 tonnes/ha. Ce rendement a été possible grâce à l'utilisation au système d'irrigation gravitaire utilisé, à l'utilisation combinatoire d'engrais chimiques NPK et Urée associés au fumier et aux  pesticides naturels pour protéger ces cultures contre certaines attaques phytosanitaires. Toutefois, on note une absence de magasins améliorés pour la conservation d’oignons.  Les producteurs conservent leur oignon dans leurs  concessions sur du sable, ce qui entraîne souvent les ventes directes après récolte ou les pertes de produit en conservation. Les principales contraintes relevées de l’enquête est  que les producteurs l’insuffisance de l’eau d’irrigation, l’insuffisance de formation sur les techniques de productions notamment sur les traitements phytosanitaires mais aussi le stockage. Pour résoudre ces problèmes majeurs affectant leur activité économique, il serait nécessaire d'introduire des variétés adaptées aux différentes saisons et d’assurer ces producteurs sur les bonnes pratiques de production de l’oignon.   Onion is one of the main vegetable crops in all regions of Niger. For its bulbs and its leaves and its virtues. Onion cultivation is practiced mainly in the dry season. Cold under irrigation. The reasons that limit its production throughout the year are among others the insufficiency the lack of variety has still that adapt to the different seasons. To understand the peasant practices related to onion production in the urban commune of Kollo, a survey has was conducted with 100 producers. The data was processed and analysed with Excel software and SPSS version 22. The results show that women are mainly responsible (62%) for this culture. More than half (54%) exploit land acquired through inheritance and borrowed. The Cultivated varieties are Violet de Galmi (97%), the Safari variety (4%) and Blanc de Galmi (2%). In the urban commune of Kollo, the producers do not make their own nursery, but rather buy plants near nurseries. The average area exploited per household is 344m² in medium with an average yield of 8078.57 kg/ha or 8 tons/ha. This performance was possible thanks to the use of the gravity irrigation system used, the combinatorial use of fertilizers NPK and Urea chemicals associated with manure and natural pesticides to protect these crops against certain phytosanitary attacks. However, there is a lack of improved stores for the storing onions. The producers keep their onion in their concessions on sand, which often leads to direct post-harvest sales or product losses in storage. The main constraints identified from the survey is that producers lack of irrigation water, insufficient training on production techniques, particularly on treatments phytosanitary but also storage. To solve these major problems affecting their business economic, it would be necessary to introduce varieties adapted to the different seasons and to ensure these producers on good onion production practices

Evaluation of the effect of farmer field school approach on the adoption of improved production technologies for millet and cowpea in central southern Niger

La diffusion des technologies améliorées par l’approche champ école paysan (CEP) interroge sur le taux d’adoption par les producteurs. L’objectif de cette étude et de connaître les déterminants de l’adoption des technologies et son impact sur le rendement et le revenu agricole. Il a été interviewé 380 producteurs dont 150 apprenants de CEP, 150 producteurs n’ayant pas participé au processus mais résidants des villages CEP et 80 producteurs des villages témoins. Le modèle de régression Logit a été utilisé pour l’analyse des données. Il ressort de cette étude que l’approche CEP influence l’adoption des technologies. Cette adoption a permis une augmentation de rendement du mil de 99 % et de celui du niébé de 136 % ainsi qu’une hausse de revenu de 97 % pour le mil et 120 % pour le niébé. Les facteurs déterminant les résultats de ce travail pourront être mis à profit pour renforcer les programmes de vulgarisation de technologies agricoles de production. Mots clés: Diffusion, pratique agricole, CEP, Maradi, ZinderThe dissemination of improved technologies through the farmer field school approach (CEP) asks about their adoption by producers. The objective of this study is to know the determinants of technology adoption and its impact on agricultural yield and income. 380 producers were interviewed including 150 CEP learners, 150 producers who did not participate in the process but residents of the CEP villages and 80 producers from the control villages. The logit regression model was used for data analysis. This study showed that CEP approach influences the adoption of technologies. This adoption resulted in an increase in yield of millet by 99% and cowpea by 136 %, as well as a 97 % increase in revenue for millet and 120 % for cowpea. The determining factors of this work the results may be used to strengthen extension programs for agricultural production technologies. Keywords: Diffusion, agricultural practice, CEP, Maradi, Zinde

Déterminants Socio-Économiques De L’adoption Des Technologies Agro Écologiques De Productions Agricoles Dans Le Département De Mayahi Au Niger

Cette étude conduite dans le département de Mayahi, au Niger oriental, a pour objectif, d’identifier les facteurs influençant l’adoption des pratiques culturales de production du mil et du niébé et aussi celle de l’utilisation du bloc multi-nutritionnel. Ainsi, cent-vingt (120) chefs d’exploitation choisis aléatoirement ont été enquêtés sur l’utilisation des technologies de production diffusées au cours des trois dernières années. La régression logistique a permis de déterminer les corrélations entre les contextes et l’adoption des technologies. Ainsi, l’implication des producteurs dans les démonstrations a influencé positivement sur l’adoption des techniques d’application du compost (P<0,001), l’utilisation des variétés améliorées de mil et de niébé (P<0,05), des extraits aqueux des graines de Neem (P<0,001) et de la technologie de stockage hermétique des récoltes (P<0,001). Cependant, la proximité des villages du marché hebdomadaire a eu une corrélation négative avec l’utilisation du compost (P<0,05) ; alors que la proximité du village aux zones urbaines a influencé positivement l’achat des blocs multi nutritionnels densifiés et la pratique du défrichement amélioré (P<0,001). Par ailleurs, l’accès au crédit a influencé positivement sur l’achat des blocs multi nutritionnels densifiés (P<0,05) ; le contact avec les services de vulgarisation agricole public a été corrélé par l’utilisation de la technologie de lutte contre la chenille mineuse de l’épi du mil (P<0,05). Ces résultats peuvent contribuer à orienter les acteurs de développement rural à mieux planifier les activités de diffusion et de promotion des nouvelles pratiques agronomiques. The objective of this study is to identify the determinants of production technology’s adoption of millet and cowpea as well as the densified multi-nutritional block in the department of Mayahi. One hundred and twenty (120) randomly selected farm managers were surveyed on the use of production technologies released over the past three years. Logistic regression was used to determine that were between contexts and technology adoption. Results showed that producers’ participation in the demonstration, the adoption of compost application techniques, the use of improved varieties of millet and cowpea, aqueous extracts and neem seeds, and hermetic crop storage technology positively influenced. Similarly, results reveal that the proximity of villages to the weekly market had a negative correlation with the use of compost and the location of the village next to urban areas positively influenced the purchase of densified multi-nutritional blocks. R ults also indicate that the practice of improved land clearing and access to credit positively influenced the purchase of densifieal blocks; while contact with public agricultural extension services was correlated with the use of millet ear leaf miner control technology. These findings could help to guide rural development agents to better plan activities for the dissemination and promotion of new agronomic practice