13 research outputs found

    « Ce qu’on en dit et ce qu’on en fait »

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    J’ai rencontré Regula Qureshi en 2003 lors de son bref séjour à Paris, alors qu’elle venait siéger à mon jury de thèse et donner une conférence organisée par la Société française d’ethnomusicologie. Regula Qureshi m’est apparue comme une femme d’une très grande générosité, avec un sens de l’humour particulièrement aiguisé et se montrant d’un accès facile malgré ses nombreuses activités et responsabilités. L’entretien, de près de quatre heures, s’est déroulé chez moi, dans mon petit appartement parisien. La convivialité et la simplicité de l’échange tiennent sans doute à la grande ouverture d’esprit de Regula et à sa curiosité naturelle pour les gens qu’elle rencontre. La conversation s’est faite en anglais bien que Regula Qureshi ait tenu à s’exprimer à de nombreux moments en français. Le texte, retranscrit et traduit, reprend les principaux sujets abordés. Il est complété par une bibliographie permettant de situer les auteurs mentionnés ou évoqués au cours de l’entretien, ainsi que par une sélection des principales publications de Regula.C. G

    Is Complex Music Socially Significant? Doing Ethnomusicology in South Asia

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    In this article, four cases of ethnomusicological research on South Asian music are presented to substantiate the social essentiality (Wesentlichkeit) of music, and therefore the complementary role of a socially-grounded approach to studying complex musical traditions. Historiographically, it is argued that this social orientation progresses logically from, and is in keeping with, the growing cosmopolitan reality of musical scholarship and of music itself. Ethnomusicology draws resourcefully from its rich, inter-disciplinary heritage of musicology, music theory, anthropology, and area studies to yield tools of musical description and analysis that are culturally appropriate, culture-specific and yet cross-cultural, this paving a foundation for a truly comparative—and "Adlerian"— musicology

    Une femme musicienne dans un monde masculin : la voix de Begum Akhtar

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    L’article situe la vie de musicienne d’une grande chanteuse dont la carrière va du milieu féodal et colonial des cours et des salons jusqu’aux scènes fréquentées par la classe moyenne urbaine d’une Inde indépendante. On y retrouve la question habituellement problématique de l’identité sociale de cette musicienne héréditaire, qui est le corollaire inévitable de l’association entre hommes et interprètes, mais aussi la condition essentielle à l’apprentissage et à la pratique de l’art de la musique. Comment Begum Akhtar a rapidement acquis une réputation en musique grâce à l’appui des nobles, comment elle est « passée » dans le monde respectable du mariage, et comment elle a redéfini son art et sa personne, émergeant comme l’idole nationale de la culture musicale de cour de l’Inde — c’est seulement dans les marges que l’on peut voir tous ces aspects, et ce par le biais d’un kaléidoscope de sources positionnées et de l’expression musicale stylisée d’une artiste dépendante des hommes mais qui a aussi créé des liens musicaux avec des femmes (incluant l’auteure)

    Introduction

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