27 research outputs found

    Estimation de l’exposition aux retardateurs de flamme bromés dans un immeuble de bureaux : couplage de mesures dans le sang, dans l’air et dans les poussières des bureaux

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    Polybromodiphenyl ethers are a family of 209 congeners widely used as brominated flame retardants in consumer products. They have the potential to be released into the environment and are suspected to be associated with endocrine disruption. PBDE are ubiquitous and persistent in environment, but the population exposure is not well known. The aim of this project was to compare measurements of PBDEs in dust and air from offices and in the blood of their occupants and to explain PBDE levels with declared exposures. The first step was to develop and optimize some sampling and analysis methods for blood, air and dust. Eleven congeners were studied. In the second step, about thirty volunteers and their own office were included in the study. PBDEs concentrations in blood ranged from 0,2-12,5 ng/g serum (mean is 2 ng/g serum), the major congener is BDE209. For most congeners, values are in the range of those found in European studies. The project does not reveal any significant relationship between concentrations in the air and the dust deposited in the investigated offices and blood levels of their occupants. Some relationships could be further investigated in a larger group using most specific tools and focusing on novel flame retardants.Les polybromodiphényl éthers (PBDE), principaux retardateurs de flamme bromés (RFB), entrent dans la composition de nombreux produits manufacturés d’usage quotidien. Ils sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens et font l’objet d’interdictions ou de limitations d’usage variées au niveau international. Si les PBDE sont des substances ubiquitaires et persistantes dans l’environnement, leur devenir dans les milieux environnementaux est mal connu. L’exposition de la population générale aux PBDE reste à ce jour mal estimée, notamment en raison d’un manque de précision des méthodes d’estimation de l’exposition. L’alimentation est une voie d’exposition aux PBDE reconnue, mais de plus en plus d’études internationales mettent en évidence le rôle également important de l’exposition aux poussières de l’air intérieur, en particulier dans les immeubles de bureaux. Dans ce contexte de connaissances lacunaires, en particulier en France, le projet proposé par l’INERIS en 2007 consistait à conduire une étude de faisabilité visant à mieux connaître, pour les PBDE, le continuum source-exposition-dose interne chez l’homme, en couplant, pour la première fois en France, des mesures des PBDE dans les poussières et l’air des bureaux et celles dans le sang de leurs occupants. Coordinateur et promoteur du projet d’étude, l’INERIS a réalisé ces travaux, financés par l’Anses et le ministère chargé de l’Écologie, en partenariat avec Veolia Environnement Recherche et Innovation et le bureau d’études SEPIA Santé

    Polluants émergents : 1,3-Butadiène: Méthodes disponibles pour la détermination des concentrations et niveaux rencontrés dans l'air ambiant

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    Les travaux du LCSQA présentés dans cette note technique permettent de faire un état des lieux exhaustif des méthodologies de mesure applicables au 1,3-butadiène pour la surveillance de la qualité de l’air ambiant. Les méthodes identifiées comprennent des mesures en différé (phase de prélèvement suivie d’une phase d’analyse en différée au laboratoire) ou en temps réel avec des limites de quantification allant de quelques ng.m-3 à une centaine de ng.m-3.Ces dix dernières années, les niveaux mesurés dans l’air ambiant hors influence industrielle couvrent des gammes allant de quelques dizaines de ng.m-3 dans les zones rurales (Sauvage et al., 2009) jusqu’à quelques centaines de ng.m-3 dans les zones urbaines (entre 0,12 à 0,19 μg.m-3). Les teneurs sont beaucoup plus variables dans les zones sous influence industrielle et peuvent aller de plusieurs µg.m-3 jusqu’à une centaine de μg.m-3 (Detournay, 2011, Gallego et al., 2018), mais ces concentrations connaissent une nette tendance à la baisse depuis quelques années dans plusieurs pays (Grande-Bretagne, Etats-Unis/Texas, Suède, Espagne/Catalogne).La valeur toxicologique de référence (VTR) chronique à seuil pour l’inhalation qui a été proposée par l’Anses dans son rapport de janvier 2021[1] est de 2 µg.m-3. Ce qui compte-tenu des niveaux mesurés en France, positionne l’enjeu de la surveillance en proximité de sites industriels. Il est à noter en complément qu’aucune VTR cancérogène pour la voie inhalation n’a été retenue par l’Anses qui recommande de construire une nouvelle VTR sans seuil sur la base de la dernière mise à jour d’une étude portant sur une cohorte qui devrait être publiée prochainement

    Développement d'un protocole d'évaluation en chambre atmosphérique de préleveurs de particules employés dans le cadre d'études toxicologiques : (1) détermination des conditions de génération

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    International audienceThere is a need to find new techniques for sampling atmospheric particles to carry out toxicological analyses (e.g. in vitro). Current techniques use unsuitable media (filters) for the analyses. A new approach would be to test new technologies used in the field of bioaerosols, with different sampling media (e.g. sampling directly in a liquid). Unfortunately, the collection efficiencies of these technologies remain poorly known. The present abstract is focused on the development of a protocol for the evaluation of such samplers in atmospheric chambers. The first generations tests (tests of different generation parameters, choice of instruments) are presented.Les dispositifs de prélèvement de particules atmosphériques actuels ne permettent pas d'effectuer de façon satisfaisante des analyses toxicologiques, en raison de l'utilisation d'un support (filtres) pouvant induire un impact sur la modification physico-chimique des particules ce qui est peu adapté pour les analyses toxicologiques (e.g. in vitro). C'est pourquoi un intérêt est porté sur de nouvelles technologies utilisées dans le domaine des bioaérosols permettant des prélèvements directement dans un milieu approprié pour exposer ultérieurement les cellules (e.g. prélèvement en milieu liquide) mais dont l'efficacité de collecte selon la taille des particules est inconnue. Le papier présenté ici s'intéresse au développement d'un protocole d'évaluation de tels préleveurs en chambre atmosphérique, pour lever ces inconnues. Les premiers essais de générations (tests de différents paramètres de génération, choix du matériel) y sont présentés. In fine, l'objectif est d'appréhender la méthode la plus adaptée permettant une collecte suffisante de particules pour une meilleure sensibilité et induisant l'impact le plus limité sur la modification physico-chimique des particules pour les analyses toxicologiques

    Low-cost sensors for indoor air quality : performance assessment in simulated real conditions

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    International audienceLow-cost sensors for indoor air quality: performance assessment in simulated real conditionsaAs air quality is more and more a matter of interest among the general population, people strongly express the need to access real-time measurements with low-cost sensors easy to use. For indoor air, a lot of small, connected and low-cost sensors can now readily be purchased from the online markets. If their functionalities are very promising, there is a need to evaluate their metrological performances

    Performances of low-cost optical PM sensors for indoor air quality monitoring in mobility situations by car around Paris

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    In many industrialized countries, people spend more than one hour a day in their vehicles where particulate matter (PM) could reach high concentrations [1]. Though such a situation has become a matter of public concern, the lack of concentration data makes the monitoring of these ambiances difficult to apprehend. In order to tackle this challenge, attention is redirected towards the low-cost sensing units. Indeed, besides some interesting features such as portability, fast-deployment and cost, these devices can help to remotely characterize and monitor the spatial and temporal patterns of pollution sources [2]. However, once deployed, sensors information may be unreliable if uncertainties or intrinsic sensors’ limitations are not taken into consideration [3]. In this study, the objective is to evaluate performances of low-cost optical PM sensors under running conditions near the Paris ring-road and motorways. An appropriate field test campaign was designed and carried out within an instrumental car equipped with a GPS tracker and, reference and equivalent PM-measurement methods. For PM10 and PM2.5 values, data comparisons were performed across different seasons and pollution contexts (urban and semi-urban). Such an approach allowed to consider the influence of the inside car conditions (temperature and relative humidity) and the one associated to the physico-chemical nature and morphology of the particles encountered in vehicle environment. If this first campaign demonstrated the feasibility of the deployment of micro-sensors for indoor air quality monitoring in mobility situations, the results lead to conclude that some technological improvements have to be implemented to ensure their validation in respect to reference methods
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