140 research outputs found

    A l’épreuve de l’hétérogénéité : données de recherche et interdisciplinarité: L'exemple du projet européen IPERION-CH

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    International audienceAvec la mise en place de grandes infrastructures de recherche en sciences du patrimoine comme E-RIHS, on rassemble des acteurs divers, issus à la fois des sciences humaines et sociales et des sciences expérimentales. Le paléontologue croise l'historien de l'art, et lephysicien collabore avec le restaurateur.Dans ce cadre, la gestion des données de la recherche est un véritable défi, car elle doit rassembler, valoriser et rendre accessibles des données produites par des protagonistes très différents, utilisant des méthodes elles aussi très différentes. Comment en effet gérer et échanger à la fois des données d'expériences, des images numérisées et des rapports de restauration ?Le cycle de vie des données de la recherche, de leur création à leur diffusion en passant par leur analyse, au sein de cette communauté interdisciplinaire interroge la définition même de ce type de données, et nous amène à questionner les pratiques autour de celles-ci

    Research data management, a chance for Open Science. Methods and tutorials to create a Data Management Plan ( DMP)

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    International audienceWith the growth of the Open Science movement in the past few years, researchers have been increasingly encouraged by their home institutions, their funders, and by the public, to share the data they produce. A new model of data sharing is emerging, and this issue is becoming more and more crucial for the scientific community and for national and international research policy. As shown by the OECD in 2007, public granting agencies hope that publicly funded research projects would give access to the data produced within their work, in order to provide new resources for economic development. And with the extension of the Open Research Data Pilot in Horizon 2020, H2020 beneficiaries have to make their research data “findable, accessible, interoperable and reusable (FAIR)”, and are therefore asked to provide a Data Management Plan (or DMP) to this end.More than a constraint, this new model of openness brings direct benefits for researchers. Sharing their data allows the researchers to organise and retrieve them effectively, to ensure their security, to collaborate with fellow researchers within the same discipline or from other disciplines, to reduce costs by avoiding duplication of data collection, to make easier validation of results, to increase the impact and visibility of their research outputs

    Datasets of IPERION CH

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    International audienceLe projet européen Iperion regroupe un ensemble d'acteurs européens offrant des services d'infrastructure pour l'étude du patrimoine matériel sous la forme d'équipements fixes ou mobiles. Ces différents services génèrent potentiellement de grandes quantités de données qu'il est nécessaire de gérer et documenter. En particulier, il semble utile de travailler à la constitution d'un réservoir de telles données qui soit consultable par une large communauté de chercheurs, notamment en sciences humaines. On peut ainsi penser au rôle que peuvent jouer des analyses précises d'une oeuvre pour un historien des arts qui souhaite étudier l'évolution de la technique d'un peintre par exemple. La mise en place d'une telle infrastructure de données réutilisables dans le domaine du patrimoine matériel se heurte cependant à plusieurs difficultés que nous essayons de réduire au sein du projet Iperion. Tout d'abord, il n'est pas nécessairement dans la culture du déploiement des équipements eux-mêmes d'envisager une réutilisation large des données. Le scénario de base est souvent celui d'un chercheur qui va conduire une analyse ciblée d'un objet patrimonial, pour ensuite exploiter lui-même les résultats correspondants et passer à l'analyse suivante, sans se préoccuper d'une réutilisation des données produites. Ensuite, du point de vue des formats de données, on observe l'absence de réels standards de représentation communs aux différents types d'équipements. On se retrouve ainsi à devoir gérer des données propriétaires qui dépendent principalement des constructeurs des équipements. Enfin, se posele problème complexe des droits d'utilisation qui combinent un ensemble de difficultés liées au statut des oeuvres elles-mêmes, aux règles régissant l'équipement, mais aussi à la volonté de partage du chercheur qui a effectué le recueil initial des données. Dans ce cadre, notre objectif est de mettre en place une démarche d'analyse de l'état des lieux et de proposition de principes communs de gestion des données au sein du projet. Il s'agirait ainsi de préfigurer une charte de gestion des données applicable à la future infrastructure européenne E-RIHS, en collaboration avec l'infrastructure numérique DARIAH en sciences humaines. Nous avons ainsi recueilli les réponses des différents partenaires du projet concernant à la fois les modes de gestion des équipements, et le statut des jeux de données disponibles. La variété des réponses obtenues montre déjà que seules des recommandations génériques pourront être produites à l'échelle européenne, et nous esquisserons quelques propositions dans ce sens. Laurent Romary est directeur de recherche à Inria où il mène des recherches dans le domaine des humanités numériques et plus particulièrement sur la modélisation et la représentation de données en sciences humaines et sociales. Depuis plusieurs années, il a contribué à la définition des politiques d'information scientifique du CNRS, de la société Max Planck et d'Inria, où il a contribué notamment à la définition d'une obligation de dépôt en archives ouvertes dans HAL. Il a aussi participé de longue date à la définition et à l'évolution des directives de la TEI (Text Encoding Initiative), notamment comme membre, mais aussi comme président du conseil technique de la TEI, et préside le comité 37 de l'ISO (Organisation international de normalisation). Il dirige l'infrastructure Européenne DARIAH pour le développement de méthodes numériques en sciences humaines et sociales. https://cv.archives-ouvertes.fr/laurentromar

    How to work together successfully with e-Humanities and e-Heritage Research Infrastructures (PARTHENOS Webinar)

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    3rd cycleThis webinar is dedicated to the phase of the research life cycle “Plan Research Project”. It first introduces the participants to an understanding of the advantages and practicalities of research collaboration in and with Research infrastructures. It then dives into details of project planning, touches upon the basics of the FAIR principles, and will focus especially on the importance of using standards in Digital Humanities and Cultural Heritage research and how to identify relevant standards for the participants’ own research. This webinar will give an introduction to the Standards Survival Kit that is developed within PARTHENOS. It will also cross-link to other materials developed within PARTHENOS and by the PARTHENOS Cluster Partners

    Datasets of IPERION CH

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    International audienceLe projet européen Iperion regroupe un ensemble d'acteurs européens offrant des services d'infrastructure pour l'étude du patrimoine matériel sous la forme d'équipements fixes ou mobiles. Ces différents services génèrent potentiellement de grandes quantités de données qu'il est nécessaire de gérer et documenter. En particulier, il semble utile de travailler à la constitution d'un réservoir de telles données qui soit consultable par une large communauté de chercheurs, notamment en sciences humaines. On peut ainsi penser au rôle que peuvent jouer des analyses précises d'une oeuvre pour un historien des arts qui souhaite étudier l'évolution de la technique d'un peintre par exemple. La mise en place d'une telle infrastructure de données réutilisables dans le domaine du patrimoine matériel se heurte cependant à plusieurs difficultés que nous essayons de réduire au sein du projet Iperion. Tout d'abord, il n'est pas nécessairement dans la culture du déploiement des équipements eux-mêmes d'envisager une réutilisation large des données. Le scénario de base est souvent celui d'un chercheur qui va conduire une analyse ciblée d'un objet patrimonial, pour ensuite exploiter lui-même les résultats correspondants et passer à l'analyse suivante, sans se préoccuper d'une réutilisation des données produites. Ensuite, du point de vue des formats de données, on observe l'absence de réels standards de représentation communs aux différents types d'équipements. On se retrouve ainsi à devoir gérer des données propriétaires qui dépendent principalement des constructeurs des équipements. Enfin, se posele problème complexe des droits d'utilisation qui combinent un ensemble de difficultés liées au statut des oeuvres elles-mêmes, aux règles régissant l'équipement, mais aussi à la volonté de partage du chercheur qui a effectué le recueil initial des données. Dans ce cadre, notre objectif est de mettre en place une démarche d'analyse de l'état des lieux et de proposition de principes communs de gestion des données au sein du projet. Il s'agirait ainsi de préfigurer une charte de gestion des données applicable à la future infrastructure européenne E-RIHS, en collaboration avec l'infrastructure numérique DARIAH en sciences humaines. Nous avons ainsi recueilli les réponses des différents partenaires du projet concernant à la fois les modes de gestion des équipements, et le statut des jeux de données disponibles. La variété des réponses obtenues montre déjà que seules des recommandations génériques pourront être produites à l'échelle européenne, et nous esquisserons quelques propositions dans ce sens. Laurent Romary est directeur de recherche à Inria où il mène des recherches dans le domaine des humanités numériques et plus particulièrement sur la modélisation et la représentation de données en sciences humaines et sociales. Depuis plusieurs années, il a contribué à la définition des politiques d'information scientifique du CNRS, de la société Max Planck et d'Inria, où il a contribué notamment à la définition d'une obligation de dépôt en archives ouvertes dans HAL. Il a aussi participé de longue date à la définition et à l'évolution des directives de la TEI (Text Encoding Initiative), notamment comme membre, mais aussi comme président du conseil technique de la TEI, et préside le comité 37 de l'ISO (Organisation international de normalisation). Il dirige l'infrastructure Européenne DARIAH pour le développement de méthodes numériques en sciences humaines et sociales. https://cv.archives-ouvertes.fr/laurentromar

    Survey on researchers requirements and practices towards Cultural Heritage institutions: Documentation and analysis

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    Arts and Humanities research is mainly based on the analysis of " human traces "-such as artefacts, pieces of art, written documents, audio and video recordings, photographs, etc. – that are most of the time preserved by Cultural Heritage Institutions (or CHIs). To preserve, study and promote these objects, an increasing number of heterogeneous digital data is produced by CHIs, but also by Arts and Humanities scholars themselves. For instance, digital Cultural Heritage data include natively digital documents (like qualitative or quantitative datasets, digital photographs, transcriptions, etc.), digitized resources of all kind (such as scanned texts, digitized images or 3D models, etc.), but also attached metadata, annotation or further enrichments. In this regard, access to high quality Cultural Heritage data and metadata is essential to ensure high quality research in Arts and Humanities. Data sharing is indeed a key issue in the future development of Digital Humanities. According to this vision, enabling access to and promoting the reuse of Cultural Heritage data are thus crucial to create new collaboration and new research, facilitate the development of an open publishing environment for Arts and Humanities research, and reinforce the adoption of digital methods and workflows amongst researchers.However, in their relations with CHI, scholars seem always facing the same recurringproblem: « There is no generally valid rule as to how they can quote, duplicate andfurthermore republish in their scholarly work2 ». This situation is clearly a hindrance for bothCHIs and scholars, to develop new research on the one hand, and on the other to gainvisibility. It is now essential to tackle this issue by providing a clear and comprehensiveframework that enables interactions between CHIs and Arts and Humanities scholars

    The SSK. Make your Arts and Humanities research go standard. TEI inside !

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    International audienceGuidelines and tools are easier to understand and use when presented through examples. The SSK provides a variety of standardized resources in a meaningful context, delivered by research use cases : the « scenarios ». FULL TEI TEI is the SSK underlying data model, designed to maximize scenario reuse and customization
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