52 research outputs found

    L’instruction en français du Chinois Kan Gao sous la Restauration à Paris

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    De retour de son « ExpĂ©dition d’Asie » en octobre 1820, le capitaine Philibert ramĂšne Ă  bord de La Durance un jeune marchand chinois du nom de Kan Gao. Celui-ci, recrutĂ© Ă  Manille 10 mois plus tĂŽt pour diriger la plantation de thĂ© que le MinistĂšre de la Marine et des colonies tente de crĂ©er en Guyane française, doit prĂ©alablement Ă  ce sĂ©jour suivre des cours de français Ă  Paris. C’est une Madame Celliez, institutrice de son Ă©tat, qui, pendant prĂšs de 2 ans, entre 1820 et 1822, se charge de l’instruction de Kan Gao. Les deux rapports qu’elle adresse au Ministre de la Marine en juillet 1821 puis en fĂ©vrier 1822, nous renseignent sur les procĂ©dĂ©s pĂ©dagogiques utilisĂ©s par l’éducatrice.On his return from his « Expedition in Asia » in October 1820, Captain Philibert brought aboard La Durance a Chinese man named Kan Gao. The young Asian merchant had been recruited in Manila 10 months earlier to run the tea plantation that the Ministry of The Marine and Colonies was endeavouring to set up in French Guiana. Prior to this trip, French courses were organised in Paris for Kan Gao. Mrs Celliez was the teacher to whom Kan Gao’s French instruction was entrusted. The two reports she sent to the Minister of the Navy in July 1821 and February 1822, provide us with information on the teaching methods she used during this period of instruction lasting for almost 2 years

    L’école française face Ă  l’enfant alloglotte. Contribution Ă  une Ă©tude des politiques linguistiques Ă©ducatives mises en Ɠuvre Ă  l’égard des minoritĂ©s linguistiques scolarisĂ©es dans le systĂšme Ă©ducatif français du XIXe siĂšcle Ă  nos jours

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    1. HypothĂšses et cadre thĂ©orique La France, on le sait aujourd’hui, n’est pas, loin s’en faut, cette nation monolingue dont l’image mythique nous a longtemps Ă©tĂ© renvoyĂ©e par le miroir dĂ©formant d’une tradition centraliste et unificatrice vieille de plusieurs siĂšcles. Aux minoritĂ©s territorialisĂ©es, locutrices de langues dites aujourd’hui « rĂ©gionales », implantĂ©es de longue date sur le sol français, sont venues se joindre des minoritĂ©s dĂ©territorialisĂ©es, issues des pays d’émigration, qui on..

    Contribution à une généalogie de la méthode directe appliquée en France : exploration du chaßnon manquant alsacien

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    Cet article vise Ă  montrer l’influence jouĂ©e par les pĂ©dagogues alsaciens dans le succĂšs rencontrĂ© en France par la mĂ©thode directe Ă  partir de la fin du XIXe siĂšcle. S’inspirant des thĂ©ories Ă©ducatives de l’‘intuition sensible’, telles que conceptualisĂ©es et appliquĂ©es outre-Rhin, ceux-ci contribuĂšrent Ă  en diffuser les principes dans leur exil qui suivit l’annexion de leur rĂ©gion par les Allemands.This article aims to show the influence played by Alsatian pedagogues in the success met in France by the direct method from the end of the 19th century. Inspired by the educational theories of ’sensitive intuition’, as conceptualized and applied in Germany, they helped to disseminate its principles in their exile following the annexation of their region by the Germans

    Datasets of IPERION CH

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    International audienceLe projet europĂ©en Iperion regroupe un ensemble d'acteurs europĂ©ens offrant des services d'infrastructure pour l'Ă©tude du patrimoine matĂ©riel sous la forme d'Ă©quipements fixes ou mobiles. Ces diffĂ©rents services gĂ©nĂšrent potentiellement de grandes quantitĂ©s de donnĂ©es qu'il est nĂ©cessaire de gĂ©rer et documenter. En particulier, il semble utile de travailler Ă  la constitution d'un rĂ©servoir de telles donnĂ©es qui soit consultable par une large communautĂ© de chercheurs, notamment en sciences humaines. On peut ainsi penser au rĂŽle que peuvent jouer des analyses prĂ©cises d'une oeuvre pour un historien des arts qui souhaite Ă©tudier l'Ă©volution de la technique d'un peintre par exemple. La mise en place d'une telle infrastructure de donnĂ©es rĂ©utilisables dans le domaine du patrimoine matĂ©riel se heurte cependant Ă  plusieurs difficultĂ©s que nous essayons de rĂ©duire au sein du projet Iperion. Tout d'abord, il n'est pas nĂ©cessairement dans la culture du dĂ©ploiement des Ă©quipements eux-mĂȘmes d'envisager une rĂ©utilisation large des donnĂ©es. Le scĂ©nario de base est souvent celui d'un chercheur qui va conduire une analyse ciblĂ©e d'un objet patrimonial, pour ensuite exploiter lui-mĂȘme les rĂ©sultats correspondants et passer Ă  l'analyse suivante, sans se prĂ©occuper d'une rĂ©utilisation des donnĂ©es produites. Ensuite, du point de vue des formats de donnĂ©es, on observe l'absence de rĂ©els standards de reprĂ©sentation communs aux diffĂ©rents types d'Ă©quipements. On se retrouve ainsi Ă  devoir gĂ©rer des donnĂ©es propriĂ©taires qui dĂ©pendent principalement des constructeurs des Ă©quipements. Enfin, se posele problĂšme complexe des droits d'utilisation qui combinent un ensemble de difficultĂ©s liĂ©es au statut des oeuvres elles-mĂȘmes, aux rĂšgles rĂ©gissant l'Ă©quipement, mais aussi Ă  la volontĂ© de partage du chercheur qui a effectuĂ© le recueil initial des donnĂ©es. Dans ce cadre, notre objectif est de mettre en place une dĂ©marche d'analyse de l'Ă©tat des lieux et de proposition de principes communs de gestion des donnĂ©es au sein du projet. Il s'agirait ainsi de prĂ©figurer une charte de gestion des donnĂ©es applicable Ă  la future infrastructure europĂ©enne E-RIHS, en collaboration avec l'infrastructure numĂ©rique DARIAH en sciences humaines. Nous avons ainsi recueilli les rĂ©ponses des diffĂ©rents partenaires du projet concernant Ă  la fois les modes de gestion des Ă©quipements, et le statut des jeux de donnĂ©es disponibles. La variĂ©tĂ© des rĂ©ponses obtenues montre dĂ©jĂ  que seules des recommandations gĂ©nĂ©riques pourront ĂȘtre produites Ă  l'Ă©chelle europĂ©enne, et nous esquisserons quelques propositions dans ce sens. Laurent Romary est directeur de recherche Ă  Inria oĂč il mĂšne des recherches dans le domaine des humanitĂ©s numĂ©riques et plus particuliĂšrement sur la modĂ©lisation et la reprĂ©sentation de donnĂ©es en sciences humaines et sociales. Depuis plusieurs annĂ©es, il a contribuĂ© Ă  la dĂ©finition des politiques d'information scientifique du CNRS, de la sociĂ©tĂ© Max Planck et d'Inria, oĂč il a contribuĂ© notamment Ă  la dĂ©finition d'une obligation de dĂ©pĂŽt en archives ouvertes dans HAL. Il a aussi participĂ© de longue date Ă  la dĂ©finition et Ă  l'Ă©volution des directives de la TEI (Text Encoding Initiative), notamment comme membre, mais aussi comme prĂ©sident du conseil technique de la TEI, et prĂ©side le comitĂ© 37 de l'ISO (Organisation international de normalisation). Il dirige l'infrastructure EuropĂ©enne DARIAH pour le dĂ©veloppement de mĂ©thodes numĂ©riques en sciences humaines et sociales. https://cv.archives-ouvertes.fr/laurentromar

    Datasets of IPERION CH

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    International audienceLe projet europĂ©en Iperion regroupe un ensemble d'acteurs europĂ©ens offrant des services d'infrastructure pour l'Ă©tude du patrimoine matĂ©riel sous la forme d'Ă©quipements fixes ou mobiles. Ces diffĂ©rents services gĂ©nĂšrent potentiellement de grandes quantitĂ©s de donnĂ©es qu'il est nĂ©cessaire de gĂ©rer et documenter. En particulier, il semble utile de travailler Ă  la constitution d'un rĂ©servoir de telles donnĂ©es qui soit consultable par une large communautĂ© de chercheurs, notamment en sciences humaines. On peut ainsi penser au rĂŽle que peuvent jouer des analyses prĂ©cises d'une oeuvre pour un historien des arts qui souhaite Ă©tudier l'Ă©volution de la technique d'un peintre par exemple. La mise en place d'une telle infrastructure de donnĂ©es rĂ©utilisables dans le domaine du patrimoine matĂ©riel se heurte cependant Ă  plusieurs difficultĂ©s que nous essayons de rĂ©duire au sein du projet Iperion. Tout d'abord, il n'est pas nĂ©cessairement dans la culture du dĂ©ploiement des Ă©quipements eux-mĂȘmes d'envisager une rĂ©utilisation large des donnĂ©es. Le scĂ©nario de base est souvent celui d'un chercheur qui va conduire une analyse ciblĂ©e d'un objet patrimonial, pour ensuite exploiter lui-mĂȘme les rĂ©sultats correspondants et passer Ă  l'analyse suivante, sans se prĂ©occuper d'une rĂ©utilisation des donnĂ©es produites. Ensuite, du point de vue des formats de donnĂ©es, on observe l'absence de rĂ©els standards de reprĂ©sentation communs aux diffĂ©rents types d'Ă©quipements. On se retrouve ainsi Ă  devoir gĂ©rer des donnĂ©es propriĂ©taires qui dĂ©pendent principalement des constructeurs des Ă©quipements. Enfin, se posele problĂšme complexe des droits d'utilisation qui combinent un ensemble de difficultĂ©s liĂ©es au statut des oeuvres elles-mĂȘmes, aux rĂšgles rĂ©gissant l'Ă©quipement, mais aussi Ă  la volontĂ© de partage du chercheur qui a effectuĂ© le recueil initial des donnĂ©es. Dans ce cadre, notre objectif est de mettre en place une dĂ©marche d'analyse de l'Ă©tat des lieux et de proposition de principes communs de gestion des donnĂ©es au sein du projet. Il s'agirait ainsi de prĂ©figurer une charte de gestion des donnĂ©es applicable Ă  la future infrastructure europĂ©enne E-RIHS, en collaboration avec l'infrastructure numĂ©rique DARIAH en sciences humaines. Nous avons ainsi recueilli les rĂ©ponses des diffĂ©rents partenaires du projet concernant Ă  la fois les modes de gestion des Ă©quipements, et le statut des jeux de donnĂ©es disponibles. La variĂ©tĂ© des rĂ©ponses obtenues montre dĂ©jĂ  que seules des recommandations gĂ©nĂ©riques pourront ĂȘtre produites Ă  l'Ă©chelle europĂ©enne, et nous esquisserons quelques propositions dans ce sens. Laurent Romary est directeur de recherche Ă  Inria oĂč il mĂšne des recherches dans le domaine des humanitĂ©s numĂ©riques et plus particuliĂšrement sur la modĂ©lisation et la reprĂ©sentation de donnĂ©es en sciences humaines et sociales. Depuis plusieurs annĂ©es, il a contribuĂ© Ă  la dĂ©finition des politiques d'information scientifique du CNRS, de la sociĂ©tĂ© Max Planck et d'Inria, oĂč il a contribuĂ© notamment Ă  la dĂ©finition d'une obligation de dĂ©pĂŽt en archives ouvertes dans HAL. Il a aussi participĂ© de longue date Ă  la dĂ©finition et Ă  l'Ă©volution des directives de la TEI (Text Encoding Initiative), notamment comme membre, mais aussi comme prĂ©sident du conseil technique de la TEI, et prĂ©side le comitĂ© 37 de l'ISO (Organisation international de normalisation). Il dirige l'infrastructure EuropĂ©enne DARIAH pour le dĂ©veloppement de mĂ©thodes numĂ©riques en sciences humaines et sociales. https://cv.archives-ouvertes.fr/laurentromar

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    International audienceGuidelines and tools are easier to understand and use when presented through examples. The SSK provides a variety of standardized resources in a meaningful context, delivered by research use cases : the « scenarios ». FULL TEI TEI is the SSK underlying data model, designed to maximize scenario reuse and customization
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